Affichage des articles dont le libellé est Lumen. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Lumen. Afficher tous les articles

samedi 23 avril 2022

Il était une fangirl, tome 2 : La princesse & la fangirl - Ashley Poston


Imogen Lovelace est une fangirl en mission sacrée : elle s'est juré d'empêcher à tout prix les scénaristes de sa saga préférée, Starfield – la meilleure série de science-fiction de tous les temps –, d'en tuer pour de bon l'héroïne, Amara. Mais Jessica Stone, l'interprète de la fameuse princesse, n'en peut tout simplement plus du rôle : trop de pression, trop de fans déchaînés… Or Imogen et Jessica se ressemblent comme deux gouttes d'eau. S'ensuit un terrible quiproquo, au terme duquel il devient évident que les deux jeunes filles se détestent – d'autant que leurs objectifs dans l'existence sont diamétralement opposés. 
Jusqu'à ce que survienne la catastrophe : le scénario du deuxième opus de la série, confié à Jessica sous le sceau du secret, disparaît. Elle doit absolument le récupérer… ou bien sa carrière est fichue ! Et, pour enquêter, elle se retrouve contrainte d'échanger sa place avec la fangirl la plus enragée du monde (argh !), j'ai nommé Imogen. Jessica ne s'attend pas, au passage, à croiser le chemin de la femme de sa vie

J'écris cette chronique plus de quatre mois après ma lecture, mais j'avais tout de même très envie de vous en parler, car c'est un roman que j'ai énormément apprécier, à l'instar de son prédécesseur.
Cela serait vraiment dommage de ne pas vous en parler, même si je n'ai plus tous les détails en tête et que je risque donc d'être moins précise.

Ce tome se consacre donc en grande partie sur un personnage que nous n'avions fait qu'apercevoir dans le premier tome, mais qui avait déjà un gros potentiel. Je parle évidemment de Jessica Stone, l'interprète d'Amara dans la franchise Starfield.

Une jeune femme à l'apparence très froide et calculatrice, mais qui cache cependant une très grande sensibilité.
Sensibilité qui ne transparaît évidemment pas lors de sa rencontre avec Imogen, qui - pour son plus grand malheur - lui ressemble d'une manière inattendue et avec qui elle va passer un pacte.

J'ai adoré le contraste présent entre nos deux héroïnes, même si au fil de la lecture, on se rend peu à peu compte des traits de caractère qui les unissent presque malgré elles.
Ces deux-là forment une sacrée bonne équipe, même si elles mettent un certain temps à s'en rendre compte (et même si elles ont l'art de la manière de se fourrer dans le pétrin).

Les autres protagonistes ne sont évidemment pas en reste. Je pense notamment à Harper et Ethan mais aussi au frère et aux mères d'Imogen qui sont ultra attachant·es et drôles. Chacun·e apporte son petit grain de sable à l'histoire et forme un ensemble cohérent et chaleureux. Avec elleux, on a l'impression d'être à  la maison.

Et puis quel plaisir de retrouver l'univers fictif de Starfield et de se plonger totalement dans l'ExcelsiCon dont on avait finalement vu assez peu de choses dans le premier tome.
Ajoutez à cela, deux romances totalement guimauve, mais qui se construisent pas à pas et vous obtenez un fabuleux roman à savourer pleinement.
D'autant plus si vous avez un petit (ou un gros) côté geek car Ashley Poston glisse dans ses romans un nombre incalculable de références à la popculture et ça, ce n'est absolument pas pour me déplaire.

En conclusion, ce deuxième tome de la saga est tout aussi réussi que le premier. J'ai adoré retrouver l'univers de Starfield, tant et si bien que j'aimerais beaucoup que cette série existe pour de vrai. J'ai énormément apprécié le duo haut en couleur formé par Jess et Imogen, mais également tout leur entourage, qui parvient à temporiser le tempérament de ces deux-là avec beaucoup de subtilité et d'amour.


Les infos utiles

Le site d'Ashley Poston
Ma chronique du tome 1
Parution VO: The Princess and the Fangirl - 2 avril 2019 - Quirk Book
Parution VF: 16 septembre 2021 - Lumen


lundi 22 novembre 2021

My Dear F***ing Prince - Casey McQuiston


Quand sa mère a été élue présidente des États-Unis, Alex Claremont-Diaz s'est aussitôt retrouvé propulsé au rang de prince de la nation. Charismatique, intelligent, charmeur... son potentiel de séduction auprès des millennials est un atout majeur aux yeux de la Maison-Blanche. Seul problème : Alex est l'ennemi personnel du vrai prince, Henry – celui dont la grand-mère règne de l'autre côté de l'Atlantique. Et, quand la presse met la main sur la photo d'une altercation entre les deux jeunes gens, les relations anglo-américaines s'enveniment... en pleine campagne de la présidente pour sa réélection ! 
Chefs de famille et chefs d'État – assistés d'une armée de conseillers aux abois – échafaudent à la hâte un stratagème pour réparer cet incident diplomatique : les deux rivaux sont donc contraints de feindre la réconciliation à longueur de mises en scène sur les réseaux sociaux. Mais cette fausse amitié ne tarde pas à se faire plus problématique que tout ce qu'ils auraient pu imaginer. 
Un secret bien gardé qui, s'il était révélé à la face du monde, pourrait faire dérailler la campagne de la présidente et compromettre l'image soigneusement lisse de la famille royale...

Voici donc mon dernier coup de coeur en date et pour une fois, c'est une romance. Oui bon, c'est une romance LGBT et en fait ça change tout.
J'avais déjà voulu lire ce roman en VO, mais j'avais rapidement décroché à cause de tous les termes techniques sur la politique. Du coup quand j'ai appris sa publication en français chez Lumen, c'était sûr que j'allais me jeter dessus.

Nous sommes donc face à une romance qui a pour trope principal celui du "ennemies to lovers" et si c'est quelque chose qui a parfois tendance à m'énerver dans les romances classiques, ici j'ai été rapidement conquise.
Car la relation d'Alex et Henry se construit petit à petit et on les suit sur presque une année. On a donc tout le loisir de voir leur relation évoluer et s'étoffer au fil des pages.

Mais plus que la romance, ce sont aussi les relations qu'entretiennent tous les personnages qui m'ont énormément plu. J'ai beaucoup aimé la dynamique de groupe qui existe entre Alex, June et Nora qui est  pleine de complicité et de bienveillance. Et cela se confirme lorsque Henry, sa soeur Béa et son meilleur ami Pez se joignent à celui-ci.

Une chose est sûre, Casey McQuiston sait construire ses personnages et leur donner du caractère, tout en nous offrant un roman plus complexe qu'une simple histoire d'amour.
Car elle nous propose également une réflexion sur la façon de gouverner un pays, en opposant deux modèles que l'on connait bien, mais qui sortent également de notre propre réalité.

Ainsi, entre la rigidité et le procoloe britannique et l'ouverture d'une présidence exercée par une femme, on explore des univers qui nous sont - pour la plupart - étrangers. On en apprend un peu plus sur la politique américaine avec sa manière bien à elle de fonctionner et cela donne un peu plus d'épaisseur au roman (au propre comme au figuré).

J'ai donc littéralement dévoré ce roman, totalement sous le charme d'Alex et Henry et de leurs personnalités si différentes, mais pourtant complémentaires. Les voir d'abord se débattre avec leurs sentiments, pour finalement les assumer et se retrouver confronter à la problématique de l'acceptation de celle-ci par leurs famille respectives mais aussi par l'opinion publique, cela soulève des tas de questions très actuelles.

En bref, j'ai été totalement séduite par tous les aspects ce roman, si bien que j'aurais presque voulu que tout soit réel. Alex et Henry forment un couple très attachant et agréable à suivre, mais les personnages secondaires ne sont pas en reste, que ce soit leur famille et ami·es ou leur personnel.
Je n'ai qu'une chose à dire: foncez, vous ne le regretterez pas !


Les infos utiles

Le site de Casey McQuiston
Parution VO: Red, White and Royal Blue - St. Martin's Griffin - 14 mai 2019
Parution VF: 23 septembre 2021 - Lumen

lundi 19 juillet 2021

La vie invisible d'Addie Larue - Victoria Schwab


Une nuit de 1714, dans un moment de désespoir, une jeune femme avide de liberté scelle un pacte avec le diable. Mais si elle obtient le droit de vivre éternellement, en échange, personne ne pourra jamais plus se rappeler ni son nom ni son visage. La voilà condamnée à traverser les âges comme un fantôme, incapable de raconter son histoire, aussitôt effacée de la mémoire de tous ceux qui croisent sa route. 
Ainsi commence une vie extraordinaire, faite de découvertes et d'aventures stupéfiantes, qui la mènent pendant plusieurs siècles de rencontres en rencontres, toujours éphémères, dans plusieurs pays d'Europe d'abord, puis dans le monde entier. Jusqu'au jour où elle pénètre dans une petite librairie à New York : et là, pour la première fois en trois cents ans, l'homme derrière le comptoir la reconnaît. 
Quelle peut donc bien être la raison de ce miracle ? Est-ce un piège ou un incroyable coup de chance ?

C'est la première fois que je me lance dans un roman adulte de Victoria Schwab et même si je l'adore dans sa série Cassidy Blake que je lis en VO, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre avec ce titre. Je ne savais pas si j'allais accrocher à une intrigue plus sérieuse et plus sombre, mais finalement j'ai rapidement été emportée par ce roman, que j'ai dévoré en à peine trois jours, malgré sa taille plus que respectable.

J'ai tout de suite été immergée dans le quotidien d'Addie. Que ce soit durant sa - courte - vie humaine ou durant les quelques trois cent ans de malédiction qui nous sont contés. J'ai énormément apprécié cette héroïne au départ naïve pour la voir évoluer et devenir plus forte au fil des expériences qu'elle vit.

Condamnée à vivre éternellement sans que jamais personne ne se souvienne d'elle, c'est une existence bien particulière et solitaire et cela nous fait réfléchir à la manière dont nous vivons notre propre vie.
Ainsi Addie poursuit son existence en faisant des rencontres qui sont des éternelles premières fois pour ses interlocuteurices. 
Sauf pour Luc, le démon qui l'a condamnée et pour Henry le libraire qu'elle rencontre en 2014.

Dans ce roman, Victoria Schwab alterne les chapitres en nous montrant tantôt la vie d'Addie au cours de l'Histoire, tantôt sa vie au "présent" en 2014 avec Henry. Cela nous permet de mieux appréhender le caractère de l'héroïne, en apprenant ce par quoi elle est passée au cours de ses nombreuses années de vies.

L'autrice nous montre également l'évolution de sa relation avec le Ténébreux (ou Luc si vous préférez) et la manière dont ces deux immortels interagissent entre elleux au fil des siècles. Cela nous emmène dans un roman très dense, où il y a peu d'action ou de péripéties farfelues, mais où tout se joue sur le psychologique et le long terme.

On pourrait reprocher au roman d'être un peu trop contemplatif par moment, mais cela ne m'a en rien dérangée - alors que je ne suis pas une grande fan de descriptions à rallonge.
On joue énormément sur la psychologie des personnages et en particulier sur celle d'Addie et c'est ce qui rend sa relation avec Henry si belle et si crédible.

En conclusion, j'ai été positivement surprise par ce roman. Je ne m'attendais pas à lire quelque chose du genre, mais j'ai été happée du début à la fin et j'ai adoré la manière dont il se conclut.
Pour moi, c'était juste parfait.


Les infos utiles

Le site de V.E. Schwab
Sa page Facebook
Son Twitter
Parution VO: The Invisible Life of Addie Larue - 6 octobre 2020 - Tor Books
Parution VF: 3 juin 2021 - Lumen

mercredi 16 juin 2021

Shuri : Un roman dans l'univers de Black Panther - Nic Stone


Shuri, la soeur de Black Panther, n'a que cinq jours pour sauver le Wakanda ! Shuri est la soeur du roi d'une mystérieuse nation nichée au coeur de l'Afrique, le Wakanda, dont le dirigeant, surnommé Black Panther, est doté de pouvoirs surhumains. 
A treize ans à peine, c'est déjà un petit génie, une scientifique très douée, partiellement formée aux arts martiaux comme la plupart des membres de la famille royale. Mais lorsque son frère, dont l'accession au trône est assez récente, lui réclame une nouvelle tenue de combat, elle peine à s'exécuter : impossible pour elle de manipuler correctement le vibranium, le métal le plus précieux du pays, capable de donner au tissu des propriétés extraordinaires. Pour se changer les idées, elle se laisse entraîner par sa meilleure amie à une étrange cérémonie. Là, Shuri a une vision à glacer le sang, et découvre que l'Herbe-Coeur, dont le roi tire ses pouvoirs, est en train de dépérir à un rythme alarmant. 
" Wakanda pour toujours ! " comme disent les braves. Shuri n'a que cinq jours avant que la catastrophe ne frappe et va devoir quitter le pays pour trouver la clé de l'énigme... Le compte à rebours a commencé !

Ce roman devait sortir l'année passée mais a évidemment été reporté à cause de ce fichu Covid. On peut dont dire qu'il s'est fait attendre.
Mais il est enfin là et j'ai passé un agréable moment de lecture en sa compagnie, même si je ne pense pas que c'est un roman que je garderai longtemps en tête.

En effet, si le personnage de Shuri est intéressant, il lui manque ce petit quelque chose qui m'a fait craquer pour elle dans les films. C'est minime, mais cela suffit.
Malgré ça, j'ai admiré sa ténacité et son courage qui l'emmènent dans une aventure palpitante en compagnie de K'Mara, sa meilleure amie et future Dora Milaje, qui elle non plus de manque pas de bagou.

Un roman issu du MCU et qui met en valeur autant de figures féminines dans un roman jeunesse, ça vaut tout de même la peine qu'on s'y intéresse. Et c'est d'autant plus intéressant vu qu'il est destiné à un public adolescent. C'est typiquement le genre de chose que j'aurais voulu lire quand j'avais 14 ou 15 ans.

Par contre, là où j'ai eu un peu plus de mal c'est concernant T'Challa. De mon point de vue, son personnage dans ce roman ne colle vraiment pas au personnage qu'on nous présente dans les films. Ici il a l'ait un poil trop imbu de sa personne et beaucoup trop sûr de lui.
Il prend complètement par-dessus la jambe les mises en garde de sa soeur et ça a un peu eu le don de m'énerver.

Je comprends l'approche scénaristique derrière cette volonté - car sans ça Shuri n'aurait pas eu autant de place dans le roman - mais comme le dit si bien l'héroïne, ses proches ont tendance à ne pas la prendre au sérieux car c'est une jeune fille de 13 ans, et ce même si elle est plus intelligente qu'eux.
Ça ne vous rappelle rien ?

Voilà pour ce qui m'a dérangée dans ce roman. Pour le reste, c'est un très bon roman pour les adolescents - ça reste prévisible pour les adultes et/ou les lecteurices assidus - qui ne manque pas de rythme, ni d'action.
Il est porté par plusieurs personnages féminins forts au caractère bien trempé, ce qui donne des dialogues rythmés et parfois assez drôles.
Une jolie découverte à mettre entre les mains des plus jeunes. 


Les infos utiles

Le site de Nic Stone
Parution VO: 7 mai 2020 - Scholastic
Parution VF: 20 mai 2021 - Lumen 

lundi 22 mars 2021

American Royals, tome 2: Sa Majesté - Katharine McGee


Les États-Unis sont-ils prêts pour leur première reine ? 
Comme un premier amour, le pouvoir peut devenir une véritable obsession. La princesse Béatrice en a reçu beaucoup à la naissance. Sa sœur Samantha, un peu moins. Certains, comme Nina Gonzalez, cherchent à lui échapper. D'autres, comme Daphné Deighton, font des pieds et des mains pour l'obtenir... 
Tandis que l'Amérique se fait peu à peu à l'idée d'une reine sur le trône, Béatrice apprend à accepter tout ce qu'elle a perdu en échange de la couronne. 
Quant à Samantha, en revanche, elle se perd tous les jours un peu plus dans son personnage de princesse qui aime un peu trop la fête. Tandis que Nina essaie à tout prix d'éviter le palais – et le prince Jefferson – Daphné voit tous ses plans pour passer la corde au cou de ce dernier soudain compromis par la révélation d'un secret... pour le moins gênant.

J'avais beaucoup aimé le premier tome de cette duologie, même si je n'avais pas du tout été surprise par la nature des événements qui s'y déroulaient. L'intrigue était plutôt prévisible, mais je m'étais laissée porter par la plume de l'autrice et la manière dont elle dirige tous ses personnages. C'était un roman agréable à lire, dans la même lignée qu'Inaccessibles.

Ici on rentre un peu plus dans le vif du sujet puisque Béatrice est maintenant reine, avec tous les avantages et inconvénients que cela comporte. Elle s'apprête à épouser Teddy et finalement la relation entre ces deux-là devient plus intéressante et plus profonde qu'on aurait pu le supposer au début.

Durant ma lecture du premier tome, je n'avais pas été très fan de Béatrice, lui préférant nettement Sam et Nina. Dans ce second tome j'ai pu découvrir une autre facette de la jeune femme, ce qui m'a permis de réellement l'apprécier et d'avoir envie de me battre à ses côtés.
Au fil des pages elle s'affirme de plus en plus, laissant de moins en moins son entourage lui dicter sa conduite et prenant enfin des décisions qui ont du sens pour elle.
C'était un sacré retournement de situation et été contente d'y assister.

Du côté de Sam et Nina, les choses prennent également une autre tournure, plus subtile et demandant un peu plus de réflexion. Finalement ce tome est celui de la maturité pour tous·tes les protagonistes et c'est ce qui fait qu'il est si prenant.
En ce qui concerne Daphné, je préfère ne rien dire car je risquerai de vous gâcher une bonne partie du roman et ce n'est pas du tout le but de cette chronique.

En tout cas, le rythme de ce tome ne nous laisse pas l'occasion de faire une pause. Chaque chapitre apporte son lot de révélation et/ou de problèmes à régler et on a toujours envie d'en savoir plus. Les pages s'enchaînent donc avec une facilité déconcertante.
Ce roman est un très bon page-turner et sa lecture est un vrai plaisir.

En conclusion, j'ai beaucoup apprécié le dyptique American Royals, qui m'aura permis de passer de très bon moment de lecture et de découvrir des personnages finalement plus profonds que ne le laissaient supposer les premiers retours à leur égard.
Katharine McGee a une nouvelle fois réussi à m'emporter dans le quotidien de ses protagonistes grâce à sa plume fluide, qui n'est pas avare de bons mots placés au bon moment.

Les infos utiles

Le site de l'autrice
Son Twitter
Parution VO: American Royals: Majesty - 10 septembre 2020 - Random House Books
Parution VF: 4 février 2021 - Lumen

mercredi 24 février 2021

Il était une fangirl, tome 1: Cendrillon 2.0 - Ashley Poston


Et si Cendrillon était une fan, une vraie ? 
La jeune Elle Wittimer, geek de son état, ne vit que pour Starfield, le grand classique de science-fiction dont son père était, lui aussi, un grand fan avant sa mort. Alors, quand le reboot de la mythique saga est annoncé au cinéma, elle croit devenir folle de joie.
Sauf que c'est Darien Freeman, acteur de séries légères pour adolescents, qui décroche le rôle principal. Et ça, aux yeux d'Elle et de milliers de fans historiques du chef-d'œuvre, c'est intolérable. 
Martyrisée par sa belle-mère et ses deux demi-sœurs qui mènent la grande vie et la prennent pour leur domestique, elle a hâte de voler enfin de ses propres ailes après sa dernière année de lycée. En attendant, elle assassine le pauvre Darien à longueur de posts – s'assurant, à sa grande surprise, une audience de plus en plus large sur les réseaux sociaux. 
Alors, quand le tournage du film commence pour le jeune comédien, les difficultés aussi ! D'autant qu'il doit apparaître à la plus grosse convention du pays, autrefois fondée par le père d'Elle en personne...

Avant même de le commencer je savais que ce roman allait me plaire. Le titre, le sujet traité par l'autrice, la réécriture de conte: tout était réuni pour que je passe un excellent moment. Et ça a complètement été le cas !

Ellie est donc une grande fan de la série Starfield, tout comme l'était son père, décédé des années plus tôt. Elle vit maintenant avec sa belle-mère et ses deux filles et a un petit boulot dans un foodtruck du coin, ce qui loin de l'enchanter.
Cependant, sa vie va peu à peu prendre une autre tournure. Tout comme sa relation avec sa collègue Sage - qui est une vraie personnalité à elle toute seule ! - qui va s'étoffer au fur et à mesure et lui réserver de bien belles surprises.

De son côté, Darien est également un grand fan de la série, ce qui pourrait se révéler être un handicap dans le cadre de son interprétation du rôle du Prince Carmindor. Car le jeune homme est loin d'être sûr de lui et n'est clairement pas aidé par la personnalité tyrannique de son paternel - ni par les critiques du blog d'Ellie à son égard.

Iels ne se connaissent pas, mais iels vont entamer complètement par hasard une correspondance par SMS qui ferait pâlir les plus romantiques d'entre nous. Leurs échanges sont frais, drôles, avec juste ce qu'il faut de niais pour nous emporter dans une petite bulle de douceur.

Evidemment l'histoire est assez prévisible, vu qu'on sait tous·tes comment se déroule le conte de Cendrillon, mais ce n'est finalement pas la conclusion qui importe le plus. C'est justement tous les événements qui mènent nos deux protagonistes à se connaître, à se rapprocher et à se démener avec leurs propres problèmes qui rend ce roman très intéressant.

Ajoutez à cela le petit côté nostalgique qui m'a pris durant ma lecture, me faisant repenser à mes années d'adolescence où je lisais et écrivais des tonnes de fanfic et vous comprendrez aisément pourquoi j'ai été aussi conquise par l'histoire.

En conclusion, Cendrillon 2.0 est une réécriture de conte dynamique et moderne, qui met en scène une romance très bien amenée et originale. Les personnages sont attachants, les dialogues d'une grande vivacité et la plume de l'autrice nous emporte avec une telle facilité qu'on a parfois du mal à poser son livre.
Une réussite, du début à la fin !


Les infos utiles

Le site d'Ashley Poston
Parution VO: Geekerella - 4 avril 2017 - Quirk Book
Parution VF: 4 février 2021 - Lumen

lundi 23 septembre 2019

American Royals, tome 1 - Katharine McGee


Et si une famille royale régnait sur les États-Unis ? 
Quand les États-Unis ont arraché leur indépendance aux Britanniques, George Washington, général en chef des armées américaines, s'est vu proposer la couronne. Et, au lieu d'insister pour que son pays devienne une république... il a accepté ! Deux cent cinquante ans plus tard, c'est donc la maison Washington qui est à la tête de la première puissance mondiale. Comme la plupart des familles régnantes, elle compte une héritière et un fusible, une éventuelle remplaçante. L'une sera la future reine, l'autre est là pour servir son pays, mais seulement au cas où. Béatrice et Samantha savent depuis l'enfance ce que l'on attend d'elles. Mais elles ne sont pas n'importe quelles princesses. Elles sont américaines, et leur pays est né d'une rébellion... 
À seulement vingt-et-un an, Béatrice, élevée pour régner, a la chance de devenir la première reine du pays, où jusque-là seuls des hommes pouvaient exercer le pouvoir... une réforme du droit de succession a bouleversé son existence, mais son avenir tout tracé devient soudain trop pesant pour elle. Quant à Samantha, elle se soucie peu de briser les règles d'une cour qui se soucie peu de ses incartades – jusqu'au jour où sa sœur est soudain sommée d'épouser l'homme dont elle est tombée amoureuse... Sans oublier Jefferson, le frère jumeau de Samantha, relégué au troisième rang dans l'ordre de succession alors qu'il aurait dû régner, et pris dans une redoutable rivalité amoureuse.
Déchirés entre leur devoir et des penchants bien humains, les membres de la famille royale américaine se débattent sous les feux des projecteurs et des réseaux sociaux. 

Quel plaisir de retrouver Katharine McGee dans un nouveau roman ! Après avoir adoré sa trilogie Inaccessibles, j'avais hâte de retrouver la plume additive de cette dernière.
Mais alors qu'Inaccessibles nous emmenaient dans un futur teinté de technologies sorties tout droit de la science-fiction, ici nous sommes plongés dans une uchronie où les Etats-Unis sont gouvernés par des rois depuis deux siècles et où une femme s'apprête à monter sur le trône.

Une nouvelle fois, nous voilà plongés dans un roman choral, ce qui semble être la spécialité de l'autrice. Nous suivons l'histoire du point de vue des protagonistes féminines, à savoir: Béatrice l'héritière, Samantha la petite soeur, Nina la meilleure amie de la petit soeur et Daphné l'ex de Jeffeson, le frère jumeau de Samantha.
Ca va, vous suivez toujours ?

C'est à peu près la même recette que pour la trilogie précédente, mais avec des ingrédients différents. Etant donné que j'avais été très réceptive la première fois, il n'y avait pas de raison pour que cela ne marche pas la seconde.
Et en effet, j'ai dévoré ce premier tome d'American Royals et je me suis prise d'affection pour les personnages de Sam et Nina.
Béatrice m'a parue un peu trop froide et parfaite - même si elle s'améliore par la suite - et Daphné est l'antagoniste parfaite, celle qu'on adore détester. C'était donc très facile de se laisser porter au fil des pages.

Mais on ne va pas se le cacher, malgré le style accrocheur de l'autrice et ses personnages diablement bien construits, j'ai tout de même trouvé ce premier tome extrêmement prévisible.
A peine avais-je lu les cent premières pages, que je savais déjà comment le roman finirait. Et ça n'a pas loupé !

Cependant, je ne trouve pas que cela soit mauvais pour autant. J'ai tout de même passé un moment de lecture très agréable où j'ai pris énormément de plaisir.
Dans le cas d'American Royals, deviner les tenants et aboutissants de l'intrigues n'est pas tellement dérangeant. Cela permet de se focaliser sur tout le reste, à savoir la psychologie des personnages.
Car je pense que c'est là-dedans que réside le point fort de Katharine McGee.

En conclusion, je me suis très facilement laissée emporter par ce roman, même s'il ne m'a pas surprise. J'ai beaucoup aimé suivre l'histoire du point de vue des différentes protagonistes, car cela ajoutait malgré tout un peu de piquant à l'ensemble et permettait de ne pas s'ennuyer une seule seconde.
Je n'ai maintenant plus qu'une seule hâte: que le deuxième tome sorte, afin de voir mes théories se confirmer - ou s'infirmer, mais honnêtement, j'y crois moyen...


Les infos utiles

Le site de l'autrice
Son Twitter
Parution VO: 3 septembre 2019 - Random House Books for Young Readers
Parution VF: 5 septembre 2019 - Lumen

lundi 29 octobre 2018

Let the Sky Fall, tome 3: Let the Wind Rise - Shannon Messenger


Vane Weston, le dernier sylphe de l'Ouest, est enfin prêt à se jeter dans la bataille contre l'armée de Raiden, comme contre les Veilleurs, qui se laissent peu à peu à peu corrompre, et même contre sa propre nature, profondément pacifique. Pour assurer la sécurité d'Audra, il est prêt à tous les sacrifices, y compris à prendre d'assaut la forteresse ennemie en compagnie des trois êtres dont il se méfie le plus au monde. 
Mais Audra, elle, n'a pas l'intention d'attendre. Épaulée par Raf, la gardien avec qui elle a été capturée, elle décide de suivre les indications laissées derrière lui par le seul prisonnier qui oit jamais parvenu à échapper à Raiden. Elle sent bien que les vents ont choisi leur camp, et qu'ils vont la souvenir dans l'épreuve. Elle joue donc le tout pour le tout. Mais Vane et Audra se sont dressés contre l'oppresseur ensemble. Ils livreront donc la dernière bataille côte à côte... 
Survivront-ils au passage de l'ouragan ? 

Alors qu'on l'attendait depuis plus de deux ans, le troisième tome de la saga Let the Sky Fall de la désormais très connue Shannon Messenger est enfin arrivé !
Depuis l'énorme cliffhanger offert par l'autrice à la fin du tome 2, j'étais impatiente de connaître le dénouement de l'histoire de Vane et Audra.

Alors qu'Audra et Raf sont prisonniers de Raiden, Vane est décidé à monter une expédition de sauvetage. Accompagné de Solana, Aston et Arella, il fonce vers la forteresse de l'ennemi en comptant bien mettre fin à son règne de terreur.

Ce que j'apprécie particulièrement dans cette saga, c'est l'action et la tension qui montent crescendo. Si le premier tome servait essentiellement à poser les bases de l'univers des Sylphes et à introduire les personnages principaux, le deuxième tome nous avait offert énormément d'action et de rebondissements.
Ce troisième tome arrive et nous offre un subtil mélange des deux premiers.

Alors qu'au départ, les Veilleurs comme les Foudroyeurs considéraient le vent comme un outil, on découvre peu à peu que ce dernier à une volonté propre.
Le vent sera donc d'une aide précieuse pour Vane, Audra et les autres, même s'ils auront parfois du mal à appréhender les volontés de cet allié inattendu.

On s'éloigne également du côté manichéen de l'histoire en découvrant le passé de Raiden, mais également en creusant un peu plus du côté du pouvoir de la douleur, notamment au travers des personnages d'Aston et Solana.
L'autrice nous prouve que même dans l'univers des Sylphes, tout n'est finalement pas tout noir ou tout blanc et que l'on peut trouver du positif, même dans les pires situations.

En conclusion, après trois tomes tous plus intéressants les uns que les autres, Shannon Messenger nous offre un final plus réfléchi et moins explosif bien que, explosion il y aura que ce à quoi on pouvait s'attendre au commencement de la saga.
De mon point de vue, l'autrice a su trouver un juste milieu entre tout ce qu'elle avait à proposer, afin de nous proposer une fin extrêmement intéressante et nuancée.


Les infos utiles

Le site de Shannon Messenger
Son Facebook
Son Twitter
Parution VO: 26 avril 2016 - Simon Pulse Editions
Parution VF: 23 août 2018 - Lumen
Ma chronique du tome 1
Ma chronique du tome 2

jeudi 31 août 2017

Le Secret de l'Inventeur, tome 3: Le pari du traître - Andrea Cremer



Mise au pied du mur, elle choisit de protéger ceux qu’elle aime et prend la fuite. Traître à son pays, ennemie de l’Empire, la jeune insoumise se lance alors dans une course folle pour échapper à ses adversaires, suivie de Jack, pour qui ses sentiments sont toujours aussi troubles. 
Pourtant, Charlotte ne peut se résoudre à abandonner complètement la rébellion. D’autant que les indices s’accumulent : une taupe se cache au cœur de l’organisation, la jeune fille en est certaine. Épaulée par Grave, Linnet, l’indéchiffrable capitaine Sang d’Acier et les mystérieux Lord et Lady Ott, Charlotte est bien décidée à démasquer l’espion… 
Mais comment sauver la Résistance du désastre quand on se trouve soi-même au cœur de la tourmente ?

Ce dernier tome de la trilogie Le Secret de l'Inventeur je l'attendais avec impatience depuis l'année passée, et l'horrible cliffhanger auquel nous soumettait Andrea Cremer.
Cependant, j'ai été assez surprise de la rapidité avec laquelle nos héros se sont sortis du mauvais pas dans lequel il s'était fourré dans le tome précédent.

De manière générale, c'est l'impression qu'il me reste à la fin de cette lecture: une résolution rapide (trop rapide ?) des événements et intrigues qui avaient, pour certains, été mis en place dès le début.
C'est à la fois une bonne et une mauvaise chose, car je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer avec ce roman, mais je lui reproche tout de même d'avoir parfois choisi la facilité.

Néanmoins le gros point fort de cette saga reste ses personnages. Charlotte est toujours une héroïne qui me parle beaucoup, de par son tempérament altruiste et téméraire.
Evidemment le beau Jack n'est pas en reste, et le couple qu'il forme avec Charlotte est l'un de ceux que je préfère dans la littérature YA. Rien n'est mièvre et on ne s'encombre pas d'une tonne de scènes de baisers et de comptage de marguerites.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste non plus, Linnet restant ma préférée (bon avec Sang d'Acier, il faut bien l'avouer).
Il est juste dommage que nous ayons eu si peu l'occasion de croiser ces personnages plein de potentiel que sont Birch, Pip et Scoff, tout comme j'ai trouvé le personnage d'Ash très effacé - presque inexistant d'ailleurs - dans ce tome.

En ce qui concerne Grave, je l'ai également trouvé assez peu exploité dans ce tome, alors qu'il est tout de même à l'origine de tout. Je continue à l'apprécier car il garde cet aspect énigmatique qui me plait beaucoup, mais je n'ai pas trouvé qu'il servait à grand chose dans ce dernier opus.

Pour en revenir à l'histoire, il est donc question dans cet ultime tome, de trahison. Sans vouloir me lancer des fleurs, je vous avoue que j'avais très rapidement deviné de qui il s'agissait. Il n'y a en fin de compte, pas tant de mystère que cela autour de l'identité de celui-ci.

Malgré tout, le style d'Andrea Cremer continue de me plaire, car si l'intrigue n'était plus aussi poussée que dans les livres précédents, l'autrice nous apporte tout de même des réponses aux questions que l'on se pose depuis longtemps.
De plus, l'action est plutôt rythmée, ce qui fait que le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. Les pages se tournent à une allure tout à fait raisonnable et on se retrouve rapidement face aux cent dernières pages qui seront dévorées tout aussi rapidement.

En conclusion, malgré une petite réticence par rapport à certains événement, je suis globalement satisfaite de cette lecture.
J'ai retrouvé mes personnages chouchous et les ai vu évoluer tout au long de ces trois tomes, et je suis plutôt contente de ce qu'ils sont devenus.
Le Secret de l'Inventeur restera malgré tout une saga que j'ai fortement apprécié et que je recommande.



Je remercie les éditions Lumen pour cette lecture

Les infos utiles

Le site d'Andrea Cremer
Sa page Facebook
Son Twitter
Ma chronique du tome 1
Ma chronique du tome 2
Sortie VO: The Turncoat's Gambit - 15 novembre 2016 - Philomel Books
Sortie VF: 24 août 2017 - Lumen


lundi 14 août 2017

The Winner's Trilogy, tome 1: The Curse - Marie Rutkoski


Fille du plus célèbre général d'un empire conquérant, Kestrel n'a que deux choix devant elle : s'enrôler dans l'armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n'est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. 
Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la "malédiction du vainqueur": celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l'objet de sa convoitise. 
Elle ignore encore qu'elle est loin, bien loin, d'avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l'esclave, Arin, et comprend qu'il n'est pas qui il paraît... 
Mais ce qu'elle soupçonne n'est qu'une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage. 
Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l'imagination d'une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple.

Depuis que j'ai terminé ma lecture de ce premier tome, je dois vous avouer que je suis mi-figue, mi-raisin en ce qui concerne mon avis à son sujet.
D'un côté j'ai été emportée par la plume de Marie Rutkoski puisque ma lecture n'aura duré que trois jours, mais de l'autre j'ai été plutôt déçue par certains points qui me laissent encore perplexe.

En toute honnêteté, même si j'ai beaucoup apprécié suivre l'histoire de Kestrel et Arin, j'ai trouvé ces derniers plutôt plats.
En effet, alors que je voyais clairement la romance arriver depuis les toutes premières pages, je n'ai pas été subjuguée par cette énième histoire d'amour impossible.

Kestrel étant la fille du général Valérien le plus célèbre, et Arin un simple esclave Herrani, ces derniers ne sont absolument pas destinés à être ensemble.
Cependant, les deux protagonistes vont commencer par se lier d'amitié, pour ensuite éprouver des sentiments plus forts l'un pour l'autre.

Pourtant, alors que Kestrel se targue d'être une stratège hors-pair et de pouvoir manipuler quiconque, elle se laisse tout de même prendre au piège tendu grossièrement depuis les premières pages.
Je vous avoue que je n'ai pas trouvé cela très cohérent.

De son côté, Arin a du mal à ménager la chèvre et le chou. Il doit mener à bien la révolte Herrani, pour l'avenir et le bien de son peuple, mais il doit également prendre en compte les sentiments qu'il éprouve pour la jeune aristocrate.

Néanmoins, malgré les quelques défauts du récit, je me suis tout de même retrouvée plongée dans cette histoire en n'ayant aucune envie de la quitter.
C'était -et cela reste- assez bizarre pour moi, car je dois avoir levé les yeux au ciel une bonne centaine de fois durant ma lecture, mais j'ai toujours eu envie d'y revenir malgré tout.

Le rythme-même du roman est plutôt inégal. Il ne se passe pas grand chose durant toute la première moitié de celui-ci, et ensuite cela s'accélère durant un court instant, avant de redevenir calme (pour ne pas dire monotone).

Mais, comme je ne cesse de le dire depuis le début de cette chronique, ce roman possède ce petit quelque-chose qui fait qu'on a malgré tout envie d'y revenir.

Pour conclure, je suis toujours sceptique concernant The Curse. J'ai eu du mal à complètement m'attacher aux personnages en raison de leur personnalité et à l'intrigue en elle-même qui me paraissait un peu trop simpliste.
Malgré cela je n'ai pas pu m'empêcher de le parcourir jusqu'à la dernière page, et d'avoir envie de lire le second tome afin de voir si la suite s'annonce meilleure.


Les infos utiles

Le site de Marie Rutkoski
Son Twitter
Parution VO: The Winner's Curse -  4 mars 2014 - Farrar, Straus and Giroux 
Parution VF: The Curse - 16 février 2017 - Lumen
Le second tome The Crime sera publié le 14 septembre chez Lumen

jeudi 1 juin 2017

Izana : La voleuse de visage - Daruma Matsuura



Dans le monde d'Izana, il y a le dedans et le dehors. Le dehors, c'est tout ce qui s'étend au-delà des murs de la maison : le soleil, les arbres, les autres... tout ce qu'elle n'a jamais vu autrement que dans ses livres ou à travers les carreaux. 
Car depuis sa naissance, elle vit recluse, bien à l'abri entre quatre murs. Un jour, poussée par la curiosité, la jeune fille décide de braver l'interdit et de s'aventurer à l'extérieur. 
Bien mal lui en prend – elle comprend que son visage est si effroyable qu'il ne peut être montré au grand jour. 
Car si d'ordinaire, la laideur n'est pas un crime, il règne dans le village une terrible superstition. Autrefois se seraient affrontées une sorcière d'une grande laideur et une prêtresse d'une grande beauté: la première, victorieuse, aurait volé son apparence à la seconde. Depuis lors, toute petite fille laide née une certaine année est tuée sur-le-champ, sous peine de porter malheur aux habitants. 
Cette légende est même le thème d'une pièce de théâtre qui se joue chaque été. Izana y découvre pour la première fois, dans le rôle de la prêtresse, sa propre cousine. Née la même année qu'elle, Namino a été épargnée grâce à sa beauté extraordinaire...

Le dernier né des éditions Lumen avait bien de quoi m'intriguer lors de sa sortie, étant donné que celui-ci relate la vie de la maman de l'héroïne du manga Kasane, dont j'ai énormément apprécié le premier tome.
J'étais donc pressée de découvrir ce nouveau roman qui promettait d'être très intéressant.

Izana est sauvée à la naissance par Chigusa qui va l'élever en secret pendant des années, afin que les habitants du village d'Akeiba ignorent totalement son existence.
Car dans ce village, une légende ancestrale raconte que les petites filles laides doivent être exécutées à la naissance, sous peine d'attirer le malheur sur le village et ses habitants.
Ainsi la petite fille vit recluse au fil des années, d'abord chez Chigusa, puis dans la montagne lorsqu'elle grandit et devient une jeune femme.

Izana est un personnage auquel il est très facile de s'attacher étant donné la vie difficile qu'elle mène et les injustices auxquelles elle est confrontée depuis sa plus tendre enfance.
Elle est au départ une héroïne fragile, tant moralement que physiquement, mais peu à peu les épreuves qu'elle doit affronter la rendent plus mature et plus adulte. Mais également plus aigrie.
La jeune femme a des réflexion très juste sur sa condition, mais également sur celle de sa bienfaitrice et du jeune Kingo.
En tout cas, Izana est  un personnage qui ne nous laisse pas indifférent.

La narration du roman nous offre également la possibilité de suivre certains événements du point de vue de Chigusa, personnage capable d'une grande bonté et d'énormément d'amour pour ses deux protégés, et de Kingo, l'enfant de dix ans que Chigusa a pris sous son aile et qui développera pour Izana une sorte d'amitié fraternelle assez touchante.

Ces trois personnages sont beaucoup plus liés qu'ils ne le pensent. Aucun des trois n'a été épargné par la vie, mais ils trouvent chacun assez de force en eux pour continuer à se battre.

L'histoire d'Izana, mêlée à la légende de la Prêtresse au fard rouge offre un récit très bien construit, et plein de richesse, qui par bien des aspects se rapproche énormément du conte traditionnel japonais.
On est littéralement immergé dans cette ambiance mystique et légèrement oppressante des superstitions japonaises.
Cela en fait un roman très agréable à lire, et que l'on n'a pas envie de reposer tant on est plongé dans l'histoire.

Et pour ne rien gâcher, la couverture du livre est très belle, collant parfaitement avec le contenu, agrémenté lui aussi par de jolies illustrations à l'encre de chine à chaque début de chapitre, ce qui ajoute un petit côté traditionnel japonais à la mise en page.

En conclusion, Izana est une lecture qui a su m'emporter jusqu'au Japon et me faire vivre l'histoire au travers de son héroïne, me faisant ressentir ses sentiments, ses joies et ses peines.
Cependant Izana est également un roman qui pose question et nous fait réfléchir sur les diktats de la beauté et la perception que l'on en a. Il suscite des réflexions et nous fait réfléchir sur le regard que l'on pose sur le monde et les gens qui nous entourent.

De plus, j'ai maintenant d'autant plus envie de poursuivre ma découverte des mangas Kasane afin d'en apprendre encore plus sur cette capacité à prendre possession des visages.



Je remercie les éditions Lumen pour cette lecture 

Les infos utiles

Izana: la voleuse de visage est sorti le 18 mai 2017 aux éditions Lumen.
Le manga Kasane est publié chez Ki-oon.
Les tomes 1 à 8 sont déjà disponibles.
Le tome 9 paraîtra le 6 juillet 2017.



lundi 3 avril 2017

Tuto n°1: embrasser comme une déesse - Brianna Shrum


Suite au remariage de son père avec une femme beaucoup plus jeune que lui, Renley n’a quasiment plus aucun contact avec sa mère, partie vivre à New York depuis quatre ans. 
La jeune fille est une tête en math – bref, on ne peut pas dire que ce soit la plus cool des lycéennes – et entretient une relation platonique avec son voisin et meilleur ami, aux côtés duquel elle a grandi. Car même s’il est très amoureux, elle ne se voit pas du tout sortir avec lui. 
Pour un voyage de classe… à New York justement… Renley a besoin de réunir un peu d’argent et décide de lancer un blog qu’elle monétise. L’argument ? Des réponses d’expert, vécues de première main, aux questions que se posent les ados. 
Jalouse de son indépendance, elle préfère garder sa véritable identité secrète. C’est le début d’une quête qui va la transformer et changer le regard que les autres portent sur elle.

Après avoir lu Je suis ton Soleil de Marie Pavlenko, j'avais envie de rester dans une lecture légère et contemporaine. C'était donc l'occasion idéale de sortir ce livre de ma PAL, qui me paraissait être dans la continuité de mon état d'esprit du moment.

Alors oui, j'ai plutôt passé un agréable moment de lecture, mais sans plus. Au premier abord l'histoire paraissait sympathique et commençait plutôt bien. Malheureusement le gros reproche que j'aurai à faire à ce roman, c'est qu'on tombe beaucoup trop rapidement dans les clichés.

Au lycée Renley est donc une fille plutôt quelconque: membre du club de math, pas forcément un physique de jeune première, mais un esprit plutôt brillant et une belle personnalité.
Elle vit sa vie tranquillement, malgré le choc qu'a été le départ de sa mère cinq ans plus tôt. Mais la jeune fille peut compter sur April et Drew, ses deux meilleurs amis, pour lui faire oublier les mauvais moments de sa vie.

April a un look et une personnalité assez déjantés, un amour des maths qu'elle partage avec Renley et est la plupart du temps de bon conseil.
Quand a Drew, c'est son voisin et son meilleur ami depuis toujours, même si depuis quelques années les sentiments amicaux de se dernier se sont mués en quelque chose de plus romantique.
Sentiments malheureusement non partagés par la jeune fille.
J'ai eu un énorme coup de coeur pour ces deux personnages, car ce sont des amis qu'on aurait aimé avoir à l'époque du lycée; ils ont un caractère authentique, conjugué à un humour assez caustique qui n'est pas pour me déplaire.

Bref, tout allait bien jusqu'à ce que Renley décide de financer son voyage à New York par le biais de tutos postés et monétisés sur le net et qu'elle ne commence à se lier d'amitié avec Seth Levine, le beau gosse du lycée devenu son binôme en cours de cuisine.

Vous les sentez venir les clichés, là?

Sincèrement, c'est bien dommage que ce livre prenne la tournure à laquelle on s'attend tous, car la première moitié avait le mérite, non pas d'être originale, mais d'être agréable lire et de nous proposer une héroïne plutôt plaisante qui avait un bon potentiel.
Pourquoi vouloir la faire passer du côté obscur de la Force par la phase pimbêche-du-lycée-qui-ne-prend-même-plus-la-peine-de-calculer-ses-meilleurs-amis alors que cela a été vu et revu dans de nombreux livres, films et séries ??
Un peu d'originalité que diable !

La seconde chose qui m'a fait bondir, c'est le triangle amoureux.
En fait pour être totalement sincère, ce triangle amoureux ne me dérangeait pas plus que cela au départ, car pour une fois je ne savais pas vers lequel des deux garçons l'héroïne allait pencher.
Chacun des deux avaient ses qualités et ses défauts et ils avaient tous deux des personnalités attirantes.
Mais à un moment du roman, on sent que l'auteure prend le parti de l'un des deux garçons et tout d'un coup l'autre commence à nous sembler parfaitement antipathique et inintéressant.

Je trouve cependant que ce roman fait passer un message assez intéressant pour les ados qui le liront. Brianna Shrum nous montre l'influence que les réseaux sociaux peuvent avoir sur nos vies, mais également l'importance que peut revêtir l'apparence, le paraitre et le regarde des autres dans la vie des adolescents.
En ce sens, je trouve que ce roman est plutôt bien amené et qu'il apportent de bonnes pistes de réflexion.
Tout ceci mené avec un style d'écriture d'une grande fluidité qui donne envie d'y retourner.

En conclusion, malgré les nombreux clichés du genre et le triangle amoureux à moitié convaincant, ce fut tout de même une lecture agréable et rapide qui - j'en suis sûre - plaira aux adolescents.
Je pense être un peu lassée de ce style de lecture qui ne me surprend plus, mais je suis persuadée que cela reste très accessible pour ce public, grâce style d'écriture agréable et aux sujets mi-tendance mi-polémique qui sont abordés.


Je remercie les éditions Lumen pour cette lecture 

Les infos utiles

Le site de Brianna Shrum
Son Twitter
Tuto n°1: embrasser comme une déesse est sorti en VO en septembre 2016 sous le titre How to make out chez Sky Pony Press


lundi 16 janvier 2017

The Scorpion rules, tome 2 : Prisoners of peace - Erin Bow


Greta Stuart n’est plus otage. Elle n’est plus princesse héritière de la Confédération panpolaire. Elle n’est même plus humaine. Afin de sauver sa vie et celle de ses amis, elle a accepté de devenir une intelligence artificielle, la première depuis près d’un siècle. Mais ce choix a un prix… 
Le corps de la jeune fille ne supportera pas longtemps cette transformation. Bientôt, elle devra l’abandonner pour prendre possession de celui d’un Cygne, ces êtres moitié soldats, moitié messagers qui vénèrent Talis, l’intelligence artificielle qui règne sur la planète. 
Mais tandis qu’elle chevauche à travers des étendues glaciales et désertiques, aux côtés de Talis et de deux de ses serviteurs, Greta est rattrapée par son passé. Une révolte gronde : le peuple panpolaire semble bien décidé à arracher sa princesse des mains du maître du monde… quitte à la tuer. 
Et parmi les rebelles, Elián, le garçon qu’elle a sauvé, celui qui lui a ouvert les yeux et qui rêve de changer le monde. Greta saura-t-elle maîtriser sa nouvelle nature et empêcher un cataclysme de se produire ?

Rappelez-vous, en août dernier je vous parlais du premier tome de The Scorpion rules, qui m'avait moyennement convaincue car je trouvais l'héroïne froide et presque insipide et Talis peu convaincant dans son rôle de maître du monde impitoyable.
J'avais néanmoins décidé de réserver mon jugement en attendant d'avoir lu le tome 2, et force est de constater que j'ai bien fait.

Le grand changement de ce second tome, ce que l'on ne s'intéresse plus simplement à Greta, mais à Talis, à son passé et sa manière de vivre en tant que IA, et également aux Cygnes, ces personnage atypiques qui sont en quelques sorte ses gardes du corps.
Cela nous permet de nous plonger un peu plus dans l'histoire de cette civilisation et de comprendre un peu mieux le comportement des différents protagonistes.

De plus, Greta ne s'avère pas aussi inintéressante que dans le premier tome, même si certains de ses choix sont toujours aussi discutables. Depuis qu'elle est devenue elle-même une IA, la jeune fille prend conscience de ce qui l'entoure et s'y intéresse, ce qui est un grand pas en avant par rapport à ce que nous avions lu auparavant.

D'autre personnages font également leur apparition: Rachel, François-Xavier et Sri, tous trois des Cygnes de Talis.
Alors que le premier tome faisait passer les Cygnes pour des bourreaux sans cœur tueurs d'enfants (c'est un peu réducteur je vous l'accorde, mais c'est vraiment l'impression que ça donne), ici on en découvre presque une nouvelle civilisation, avec ses us et ses coutumes, un passé et -chose extraordinaire- des sentiments.

L'intrigue elle-même est beaucoup plus intéressante que celle du tome précédent, où on se concentrait sur les Préceptorats mais sans trop savoir pourquoi.
Ici l'autrice nous propose de réfléchir à un possible monde dirigé et gouverné par des IA. Je pense que c'était son but principal dans le premier tome, mais cela restait tout de même assez vague et pas très bien exploité.
Ici, même si certaines de nos questions ne trouvent pas vraiment de réponses et que la fin du tome (et donc du diptyque) est un fin ouverte, ce livre reste agréable à lire, notamment grâce au style de l'autrice qui reste fluide et bien construit.

En conclusion, malgré la présence de quelques défauts minimes, ce second tome de The Scorpion rules m'a paru beaucoup plus plaisant que le précédent. 
Les événements sont bien amenés et cohérents et les personnages s'avèrent beaucoup plus intéressant que ce que le premier tome nous laissait paraître, en particulier Talis qui a de multiples facettes.
Tout cela additionné à un style d'écriture plutôt simple mais qui a fait ses preuves.



Je remercie les éditions Lumen pour cette lecture 


Les liens utiles

Le site d'Erin Bow
Sa page Facebook
Son Twitter
Ma chronique du tome 1



lundi 12 septembre 2016

Library Jumpers, tome 1: La voleuse de secrets - Brenda Drake


Fervente lectrice, passionnée d’escrime, Gianna a perdu sa mère à l’âge de quatre ans. Elle visite pour la première fois l’Athenæum, l’une des plus anciennes bibliothèques de Boston, accompagnée de ses deux meilleurs amis, quand elle remarque le comportement étrange d’un mystérieux jeune homme. L’inconnu finit même par se volatiliser presque sous ses yeux, penché sur un volume des Plus Belles Bibliothèques du monde. 
Lorsque Gia s’approche à son tour de l’ouvrage, elle se retrouve transportée de l’autre côté du globe, à Paris, dans une magnifique salle de lecture dont une bête menaçante arpente les rayons, comme elle ne tarde pas à le réaliser avec un frisson… 
La jeune fille vient de mettre le doigt dans un terrible engrenage : une poignée de bibliothèques anciennes mène en effet vers un monde où magiciens, sorcières et créatures surnaturelles s’affrontent depuis des siècles pour éviter que le peuple des hommes ne découvre leur existence. 
Gia apprend qu’elle est l’une des Sentinelles chargées de protéger cette société secrète. Pire encore, qu’elle est la fille de deux de ces guerriers d’exception – une union interdite – et que sa naissance n’est autre que le présage de la fin du monde. Une malédiction qui lui interdit absolument de se rapprocher d’Arik, l’inconnu aux yeux noirs de l’Athenæum… 
Bestiaire fabuleux, objets magiques, voyage entre les univers… Jamais plus vous ne regarderez un vieux livre poussiéreux du même œil ! Avec La Voleuse de secrets, Brenda Drake vous entraîne à la suite de Gia dans une quête initiatique périlleuse et riche en révélations.

Dès de départ ce livre avait tout pour me plaire: une héroïne qui aime les livres, de la magie et une intrigue se déroulant dans les bibliothèques. Ça fait rêver non ?
Malheureusement pour moi, le contenu ne s'est pas révélé être à la hauteur de son synopsis et la sauce n'a pas pris.

Le souci réside principalement dans le caractère du personnage principal.
Du jour au lendemain - et complètement par hasard soit dit en passant - Gia découvre qu'elle est une Sentinelle censée protéger le monde des humains des débordements du monde magique. Cela ébranlerait n'importe qui, mais elle ne s'en formalise pas plus que ça. 
Malgré quelques jérémiades et commentaires inutiles - qui nous suivront tout au long du roman - l'héroïne accepte cet état de fait en un tournemain et se trouve en plus être particulièrement douée au combat et en magie.
Pratique quand on sait qu'en plus elle est le sujet d'une prophétie qui, en gros, prédit qu'elle sauvera le monde ou le détruira.

Ah, et tant qu'on est dans les clichés, nous avons également droit dans ce roman au fameux gimmick de l'amour proscrit: les Sentinelles ne peuvent entretenir de relation amoureuses entre eux, toujours à cause de cette fameuse prophétie.
Mais devinez de qui Gia va s'enticher... Bingo !
En ajoutant à cela le fait que dans ce monde le mariage est un mariage arrangé, vous le sentez venir le triangle amoureux, ou pas ?

En fait dans ce roman, tout est trop. Trop de clichés réunis en un seul bouquin de 500 pages. Je vous assure que c'est long.
Trop, beaucoup trop de personnages dont on peine à retenir les noms tant ils sont nombreux.
Trop de dangers et de créatures magiques qui apparaissent toutes les dix pages et qui perdent le lecteur en moins de cinq minutes, et même un peu trop d'action et de complots à mon goût.
On a peine à se poser dans notre lecture qu'il se passe déjà quelque chose. C'est bien simple, dans ce livre on ne sait plus où donner de la tête tellement l'action est omniprésente.
Dans certains livres ça ne me dérange pas, mais ici c'est tellement habituel que ça en devient lassant.

Je vous avouerai que même le style d'écriture n'est pas parvenu à sauver les meubles. C'est d'ailleurs tout le contraire, car j'avais régulièrement besoin de faire des pauses dans ma lecture pour m'aérer l'esprit, tant celui-ci m'a paru lourd.
J'ai parfois hésité à le laisser tomber.

En tout cas, c'est une des rares fois où un livre ne parvient pas à me satisfaire à ce point-là. Habituellement j'arrive tout de même à trouver du positif dans mes lectures, mais pas cette fois.
Ce livre réuni à lui tout seul tout ce qui m'exaspère dans un roman, allant de l'héroïne insupportable à qui tout réussi trop facilement, au triangle amoureux, en passant par le ramassis de clichés proposé. Il n'est pas nécessaire de les chercher, il n'y a qu'à se baisser pour les trouver.
Tout cela pour dire que ma découverte de la saga Library Jumpers se clôture avec ce premier tome. Je ne donnerai pas sa chance au suivant, j'aurai trop peur de retomber sur les mêmes défauts.



Je remercie les éditions Lumen pour ce service de presse


Les infos utiles

Le site de Brenda Drake
Sa page Faecbook
Son Twitter
La voleuse de secrets est sortie en VO en janvier 2016.
Il n'y a pas encore d'informations concernant le tome 2