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lundi 24 mai 2021

Pucelle, tome 2 : Confirmée - Florence Dupré La Tour


Avec ce deuxième volume de "Pucelle", Florence quitte l'enfance pour l'adolescence, et avec sa patte tragi-comique, elle raconte les changements physiques et ses rapports ambivalents à sa sexualité naissante. 
À mesure que son corps change, c'est son regard sur son éducation, sur son rapport aux autres qui évoluent, et surtout les Hommes qui l'attirent tout en la plongeant dans une abîme d'angoisse. Que faire de toutes ces pulsions interdites ? 
Et, à mesure que Florence grandit, ce sont les adultes autour d'elle qui semblent rapetisser.

Il y a un peu plus d'un an je découvrais le premier tome de Pucelle et je me prenais une claque magistrale tant cette BD était impactante. J'apprenais à connaître la jeune Florence durant son enfance dépourvue de bienveillance de la part de ses parents.

Le corps féminin étant un tabou important à ne pas briser dans cette famille catholique traditionnelle, je me demandais comment l'autrice avait pu se construire dans son adolescence et sa vie d'adulte.
Ce deuxième tome tombait donc à point nommé puisque celui-ci se concentre sur l'adolescence de Florence et de sa soeur jumelle Béné.
Encore une fois, Florence Dupré La Tour frappe fort et nous livre les événements de sa vie avec un réalisme glaçant, malgré les traits caricaturaux des différents personnages.
Même si les années passent, Florence est toujours aussi gênée dans ses rapports à son propre corps et elle limite ses interactions avec ce dernier au strict nécessaire. C'est à peine si elle sait à quoi ressemble sa vulve étant donné qu'elle ne la regarde ni ne la touche, même durant ses passages sous la douche.

Avec l'adolescence viennent normalement les premiers émois amoureux, les premières sorties et les premières expériences. Sauf qu'encore une fois, Florence est perturbée par tout ce qui lui a été inculqué par le passé et lorsqu'elle découvre presque malgré elle la masturbation, cela se fait également dans la peur du jugement divin.
Parallèlement à tout cela, l'autrice nous montre de nombreux exemples des dérives d'une société hétéro-patriarcale, notamment via la scène où les professeurs de son école catholique en Guadeloupe leur montrent une fausse vidéo d'une violence inouïe sur les conséquences d'un avortement sur un foetus, ou encore les différentes scènes d'agressions sexuelles dont elle est victime durant son adolescence.

Avec ce deuxième tome, Florence Dupré La Tour continue de nous livrer un récit percutant - parfois dérangeant - adoucit cependant par son ton cynique et parfois humoristique. L'autrice parvient facilement à nous faire entrer dans son quotidien, qu'elle relate d'une manière plutôt détachée et avec une énorme dose de dérision.
Ce deuxième tome est tout aussi puissant que le premier et continue l'Odyssée de Florence dans sa découverte d'elle-même. Le ton de l'autrice est toujours aussi grinçant mais addictif.
J'espère sincèrement que celui-ci ne sera pas le dernier tome car je me suis profondément attachée à Florence et j'ai vraiment envie de comprendre comment elle a pu évoluer et se détacher suffisamment de toute cette éducation pour en faire un BD aussi sublime.


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Le Facebook de Florence Dupré La Tour 
Parution: 21 mai 2021 - Dargaud
Ma chronique du tome 1
Illustrations: Pucelle par Florence Dupré La Tour © Dargaud 2021

lundi 29 mars 2021

Anaïs Nin: Sur la mer des mensonges - Léonie Bischoff


Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l’angoisse de sa vie d’épouse de banquier. 
Plusieurs fois déracinée, elle a grandi entre 2 continents, 3 langues, et peine à trouver sa place dans une société qui relègue les femmes à des seconds rôles. Elle veut être écrivain, et s’est inventé, depuis l'enfance, une échappatoire : son journal. Il est sa drogue, son compagnon, son double, celui qui lui permet d’explorer la complexité de ses sentiments et de percevoir la sensualité qui couve en elle. 
C’est alors qu’elle rencontre Henry Miller, une révélation qui s’avère la première étape vers de grands bouleversements.

Anaïs Nin c'est un nom que j'ai souvent entendu dans ma vie. Je sais que c'est une autrice dont on a notamment publié les journaux intimes et je connais aussi la réputation qu'on lui a faite. Mais à part ça, je ne me suis pas plus renseignée que cela et je n'ai jamais rien lu d'elle (un jour ça viendra). Ainsi quand la BD de Léonie Bischoff est sortie et que tout le monde en a parlé, j'ai eu envie de la découvrir à mon tour.

Comment vous dire à quel point j'ai aimé cette lecture ? Même encore maintenant je peine à mettre des mots sur ce que j'ai ressenti durant cette lecture, tant mes émotions forment un amalgame impossible à séparer. Mais une chose est sûre: j'ai aimé cette BD.
Le premier point fort de cet album, ce sont évidemment les dessins de l'autrice. Ils sont d'une beauté à couper le souffle ! La palette de couleurs utilisée, le style légèrement onirique et brumeux suivant les scènes, le choix d'utiliser des crayons de couleurs... tout est superbement mis en scène.
Et puis, les traits des personnages sont si fins, si délicats. C'est un vrai régal pour les yeux.

Mais si les dessins sont superbes, l'histoire l'est tout autant. J'ai aimé la manière dont Léonie Bischoff met en scène ses personnages. Sachant qu'elle a lu les journaux expurgés d'Anaïs, cela semble d'autant plus authentique.
Evidemment il y a une part d'imaginaire propre à l'autrice. On ne lit pas ici une simple biographie, mais dans l'ensemble cette histoire paraît on ne peut plus réaliste.

Comme je l'ai dit plus haut, cette lecture m'a fait passer par mille émotions. J'ai eu tantôt de la peine pour Anaïs - voyant comme elle était habitée par un mal-être persistant - tantôt j'ai été révoltée de la manière dont elle a été traitée par les hommes présents dans sa vie et à d'autres moments j'ai éprouvé beaucoup d'amour à son égard.
C'était une expérience de lecture très particulière, qui je pense me restera longtemps en mémoire. Celle-ci m'aura permis d'appréhender un peu mieux cette figure de la littérature que l'on a beaucoup décriée (notamment concernant sa vie privée) tout en me donnant envie de découvrir ses écrits.
Que demander de plus ?

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Le blog de Léonie Bischoff
Parution: 26 août 2020 - Casterman
Illustrations: Anaïs Nin: Sur la mer des mensonges par Léonie Bischoff © Editions Casterman 2020

vendredi 9 octobre 2020

King Kong théorie - Virginie Despentes


J’écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n’ont pas envie d’être protecteurs, ceux qui voudraient l’être mais ne savent pas s’y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés. Parce que l’idéal de la femme blanche séduisante qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu’il n’existe pas.
En racontant pour la première fois comment elle est devenue Virginie Despentes, l’autrice de Baise-moi conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution, la pornographie. 

Rohlala quelle claque ! 
Cela faisait un bon moment que j'avais envie de découvrir Virginie Despentes et j'avais encore plus envie de lire ce titre dont énormément de monde parle en ce moment. Alors, quand je suis tombée dessus lors de ma dernière virée en librairie, je n'ai pas pu résister, je l'ai acheté. Une semaine après, je le dévorais.

Si j'étais du genre à surligner des passages dans mes livres, je pense que mon fluo aurait rendu l'âme avant la fin du livre... D'ailleurs, plutôt que de m'adonner au surlignage, j'ai préféré noter dans un carnet les citations qui m'ont le plus sauté au yeux; Autant vous dire qu'il y en a un certain nombre. 
C'est dire si ce que l'autrice écrit dans ce livre a résonné en moi.

A travers cet essai Virginie Despentes parcourt une tonne de sujets divers et variés, tournant autour du féminisme. De la maternité au porno, en passant par la prostitution et le viol, l'autrice dénonce la manière dont la société voit les femmes et s'échine à leur pourrir l'existence en leur imposant des carcans. Carcans dont certaines s'efforcent de sortir, non sans y laisser des plumes au passage.

C'est fou de voir que ce livre est plu d'actualité que jamais, alors qu'il est paru pour la première fois en 2007. En treize ans, force est de constater que certaines choses n'ont malheureusement pas évolué.

En conclusion, ce livre d'à peine 150 pages aura réussi à m'interpeller et à me donner envie d'aller creuser du côté de la bibliographie de l'autrice. Je pense d'ailleurs commencer par Baise-moi et voir ce que j'aurais envie de découvrir ensuite.

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Parution: 3 octobre 2007 - Le livre de poche

mercredi 9 septembre 2020

Pour l'amour de Dieu, Marie ! - Jade Sarson


Élevée en Angleterre dans une école catholique, Marie Lovitt applique une conception bien à elle de l'injonction "Aime ton prochain" qui lui a été inculquée depuis son plus jeune âge. Généreuse, indifférente aux normes, Marie suit les élans de ses désirs avec une spontanéité qui enchante ceux qui en bénéficient, mais choque et déroute beaucoup d'autres, à commencer par ses parents. 
Des années 1960 aux années 1980, Marie s'efforce de construire sa vie en toute liberté, persuadée que l'amour pour les autres, aussi multiple soit-il, ne peut être source de mal. 
Et c'est avec cet attachement que l'on suit le parcours de cette femme libre, féministe, pansexuelle avant l'heure, emblématique de l'évolution des rapports à la sexualité et à la religion au fil des cinquante dernières années.

Avec un titre et une couverture pareilles, il était évident que cette BD était faite pour moi ! Ni une, ni deux, quand j'ai vu qu'elle était disponible au boulot, je n'en ai fait qu'une bouchée. Et c'était vraiment une très, très bonne découverte.

Marie est donc élevée dans une famille catholique traditionnelle des année 60 où tout est bien propre, bien rangé, où rien ne dépasse et où surtout, rien n'est différent. Car il n'y a rien de pire que la différence, que celle-ci soit ethnique, politique ou encore - malheur ! - sexuelle.
Malgré cette éducation stricte et fermée, Marie décide de rester fidèle à ce qu'elle est et d'agir avant tout selon ses propres envies et limites, quitte à ce que cela déplaise à sa famille. C'est plus fort qu'elle: elle ne peut nier ce qu'elle est: une femme d'amour et de plaisir.

Ainsi elle sort et couche avec différent·es partenaires, peut importe leurs sexes, leur origines et leurs croyances. Marie est une femme qui ne se laisse pas dicter sa conduite par qui que ce soit et qui assume pleinement ses choix de vie.
Cette BD met un énorme coup de pied dans la fourmilière du patriarcat traditionnel, et ce pour notre plus grand plaisir ! Evidemment, notre héroïne est confrontée à l'étroitesse d'esprit de bon nombre de personnages, mais l'autrice parvient à mener son histoire afin de nous faire comprendre les limites de cette intolérance.
Le sujet est superbement bien amené et pousse les lecteur·ices à la réflexion.

Enfin, que serait une BD sans ses dessins, je vous le demande ! Ceux de Jade Sarson sont d'une beauté et d'une finesse à couper le souffle. Les traits des personnages sont délicats et il est difficile de ne pas les admirer encore et encore.
Comme dans beaucoup de BD actuelles, l'autrice se sert de la bichromie pour faire ressortir les aspects les plus importants de ses dessins et ce procédé s'harmonise à merveille avec l'histoire.
Tantôt bleue, tantôt jaunes, tantôt roses, les couleurs s'enchaînent au fil de la vie de Marie, tout en faisant en sorte que sa chevelure d'or soit toujours mise en valeur, quelle que soit la case.

En conclusion, malgré une histoire qui débute dans les années 60 pour se terminer à peu près 20 ans plus tard, Pour l'amour de Dieu, Marie ! est une BD des plus actuelle de part les thèmes qu'elle aborde. Pour moi c'est un coup de cœur autant graphique que scénaristique !


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Parution VO: For the Love of God, Marie ! - 21 juillet 2016 - Myriad Editions
Parution VF: 1er mai 2019 - Editions Cambourakis
Illustrations: Pour l'amour de Dieu, Marie ! par Jade Sarson © Editions Cambourakis 2019

lundi 3 août 2020

La toute première fois - Cameron Lund


“Attends d’être prête”, disent toujours les gens. Mais comment sait-on qu’on est prête ? Si coucher signifie risquer d’avoir le cœur brisé, d’être tournée en ridicule ou de souffrir, je ne suis pas certaine de l’être un jour. 
Keely vient d’avoir 18 ans et elle est la seule de ses amies à ne jamais “l’avoir fait”. Quand elle rencontre Dean, elle en a envie mais a terriblement peur de paraître inexpérimentée. Un plan presque parfait prend alors forme dans sa tête : demander à son meilleur ami, Andrew, d’être sa toute première fois et de lui apprendre les règles du jeu. 
Mais c’est bien connu : en amour, il n’y a pas de règles qui tiennent…

Je partais vers cette lecture sans aucune attente ni aucun à priori, même si au vu du titre, je savais plus ou moins à quoi m'attendre.
Si cette lecture n'aura pas été une grande découverte, je l'ai finalement trouvée agréable à lire et ce malgré quelques irréductibles clichés.

Keely a donc 18 ans et s'inquiète du fait d'être encore vierge avant d'entrer à la fac. Il faut dire que les filles de sa bande - mise à part Hannah - ne l'aident pas le moins du monde sur le sujet, puisqu'elles lui procurent des conseils qui sont loin d'être bienveillants.
Ainsi, lorsqu'elle rencontre Dean, elle n'ose pas lui avouer qu'elle est vierge, de peur que ce dernier ne s'intéresse plus à elle. Elle va donc demander le concours d'Andrew, son meilleur ami et coureur invétéré afin de "régler" son problème.

Bon, avec un pitch pareil on sait toutes et tous très bien comment ce type de roman pour ado se termine. Pas la peine de parler de spoiler, c'est littéralement un trope que l'on a déjà vu maintes et maintes fois et ce roman n'échappe pas à la règle.

Là où ça devient plus intéressant, c'est que Cameron Lund a tout de même décidé de balayer certains clichés de ce type de roman (clichés valables aussi pour les teen movie) et de s'en servir pour dénoncer certains comportements problématiques.

La toute première fois aborde donc des notions importantes, telles que le respect de soi-même, de son corps, les relations toxiques et - énorme point positif - le consentement !
C'est tout de même assez rare pour être souligné.

Par contre, on n'échappe tout de même pas au saut shaming, notamment par rapport au personnage d'Ava, que l'on définit constamment par rapport à son décolleté (je ne compte plus le nombre de mentions à ce dernier au cours du roman) et par sa capacité à séduire les garçons.
J'ai tout de même trouvé ça assez limite et dommage, étant donné que le roman prenait tout de même le contrepied de bien des stéréotypes. Pour celui-ci en l'occurence, c'est loupé.

En conclusion, ce roman constitue tout de même une bonne lecture d'été, avec un rythme fluide et un style très abordable. Un roman qui a le mérite de remettre en question des choses que l'on a encore tendance à beaucoup trop nous servir dans la littérature pour ados, mais qui présente encore tout de même quelques petits défauts.


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Le site de Cameron Lund
Son Twitter
Parution VO: The best laid plan - 7 avril 2020 - Razorbill 
Parution VF: 4 juin 2020 - Michel Lafon

lundi 11 mai 2020

Pucelle, tome 1: Débutante - Florence Dupré La Tour


Depuis sa plus tendre enfance, Florence ignore tout ce qui se passe… en-dessous de la ceinture. Elle imagine que le papa met la petite graine dans le nombril de la maman, et puis de toute façon, il est tacitement interdit, dans la famille, de parler de « la chose qui ne doit pas être dite ». 
Alors… Florence imagine des scénarii terribles, parfois idiots ; Florence s’angoisse devant le poids de la tradition qui place inéluctablement la femme dans une position inférieure ; Florence, à sa façon, résiste pour ne pas sombrer. 
Un récit autobiographique grave, drôle et universel signé Florence Dupré La Tour sur la (non) éducation sexuelle d’une fille dans une famille chrétienne rétrograde.

J'ai reçu cette BD en SP numérique durant ce confinement et je l'ai lue encore une fois sans trop savoir de quoi il retournait. Evidemment vu le titre, je ne m'attendais pas à ce qu'on me parle de boulangerie, mais je ne pensais pas que cette lecture me ferait l'effet d'une gifle.

A travers cette BD, l'autrice met en image son enfance au sein d'une famille chrétienne pratiquante, où le dialogue est clairement absent et ou - pire encore - on stigmatise des comportements pourtant naturels. Et ne parlons même pas de l'influence totale du patriarcat et de tous ses idiomes régressifs et arbitraires.

Pucelle nous montre donc comment Florence grandit et se construit dans sa famille, où toutes les questions sexuelles sont taboues et où on n'explique rien aux jeunes filles sur le fonctionnement de leur corps. La scène des premières règles de Florence est extrêmement triste et violente en même temps.

Parallèlement à ça, on assiste à certaines scènes de pouvoir exercé par ce père mi-absent/mi-autoritaire et certains passages sont juste glaçants, d'autant que la violence est plus psychologique que physique.
A la lecture de cette BD, on ne peut s'empêcher de ressentir énormément d'affection pour la jeune Florence, tout en la plaignant de tout notre cœur. 
Je ne peux imaginer les ravages qu'une telle éducation peut faire sur des adolescents, tant filles que garçons. Ayant grandi dans une famille où tous les sujets peuvent être abordés, j'ai énormément de mal à me figurer que ce n'est pas le cas dans toutes.
Cet album me l'a fait réaliser, et la prise de conscience fut plutôt rude.

Le sujet de la BD est cependant traité avec beaucoup d'humour de naturel de la part de l'autrice, certainement pour essayer de dédramatiser la situation, mais également pour prendre une certaine revanche sur cette (non-)éducation reçue.
Quand on voit tout ce qu'elle a subit dans ce tome, on se demande clairement comment elle a pu avoir une vie épanouie par la suite.
Cela doit demander énormément de force et de résilience et j'en suis très admirative.
En conclusion, Pucelle est une BD qui montre à quel point la communication et l'éducation nous forgent et ont un impact sur notre vie future. Avec beaucoup de force et d'autodérision Florence Dupré La Tour nous offre un récit autobiographique poignant qui ne laisse pas indifférent. Et même si certains passages sont psychologiquement durs, j'ai hâte de pouvoir lire la suite.


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La page Facebook de Florence Dupré La Tour 
Parution: 15 mai 2020 - Dargaud
Illustrations: Pucelles par Florence Dupré La Tour © Dargaud 2020