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jeudi 19 janvier 2023

Red Rising, tome 5 : Dark Age, partie 2 - Pierce Brown


« Mon miracle s’est transformé en débandade. » 
Acculé sur Mercure, Darrow tente de sauver les lambeaux de son armée. Dans le camp adverse, Lysandre veut redorer le blason des Ors. Capturée par un cauchemar de son passé, Mustang se débat pour protéger la République. En fuite avec des alliées incongrues, Lyria prend son avenir en main. Au service des Obsidiens, Éphraïm se bat contre lui-même et un ennemi redoutable. Dans le système solaire, cinq destins s’entrecroisent… 
Les alliances se font et se défont. De nouvelles menaces apparaissent. La République s’écroulera-t-elle devant le retour des Ors, Ou devant une invasion surgie des confins de l’espace ?
 
Ce qui me chagrine avec Pierce Brown, c’est que depuis la fin de la trilogie originelle, j’ai le cul entre deux chaises. 
À la fois, je suis toujours emballée à l’idée de revoir mes personnages chouchou (Sevro ♥) dans un univers de space-opera complet et complexe, et de l’autre je suis frustrée par la tournure que prend l’histoire, car selon moi, la conclusion du tome 3 aurait été largement suffisante… 
 
Me voilà donc à chaque nouvelle sortie, hyper enthousiaste à l’idée de repartir à l’aventure, puis déchanter au bout de quelques chapitres, quand je vois la tournure que prenne les événements. Honnêtement, par moment je trouve ça too much. 
 
Ce tome-ci n’échappe pas à la règle, et me laisse avec des sentiments mitigés. 
Le découpage d’un seul et même tome VO en deux tomes VF doit déjà jouer sur mon appréciation de celui-ci. Car l’univers est tellement complexe et les personnages tellement nombreux, qu’il est difficile de tous se les rappeler tous les six mois… 
(À ce propos, merci Hachette d’avoir supprimé le glossaire des personnages dans ce tome-ci, c’était tellement approprié !)
 
Ensuite, j’ai regretté l’absence de certains personnages principaux (Sevro, encore une fois, je sais, je suis en boucle) au profit de longueurs concernant d’autres protagonistes. 
Ce n’est pas que je n’apprécie pas Lyria, Ephraïm et Lysandre, mais ils n’ont malheureusement pas la prestance d’autres intervenant•es, sauf dans certaines scènes bien spécifiques où iels révèlent tout leur potentiel. Mais cela reste minime, par rapport aux scènes où il ne se passe pas grand chose… 
J’aurais également aimé qu’on se focalise plus sur Victra et Virginia, qui selon moi ont un énorme potentiel inexploité. 
 
Ainsi, la moitié du roman m’a parfois semblé longue et presque inintéressante, jusqu’au climax de fin, où tout se précipite et où -comme une fan qui se laisse prendre au piège- je révise totalement mon jugement pour vouloir lire une centaine de pages supplémentaires. 
Comme je vous le dis : le cul entre deux chaises... 
 
Je continue donc d’apprécier les romans et le style de Pierce Brown, mais je suis totalement perdue et j’ai du mal à voir où tout cela va finir par nous mener. 
Nul doute que l’auteur va de nouveau nous sortir un lapin de son chapeau, mais cela sera-t-il le coup de trop ? 
 
Néanmoins, malgré le côté parfois piquant de mon avis, j’ai tout de même envie de connaître la suite de cette histoire et je serai certainement au rendez-vous à la parution du prochain opus. 
J’espère ne pas être déçue !
 
 
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Parution VO: 30 juillet 2019 - Del Rey Books
Parution VF: 24 août 2022 - Hachette

mercredi 6 avril 2022

Red Rising, tome 5: Dark Age, partie 1


Dix ans ont passé depuis la révolution menée par Darrow et la fondation d’un nouveau monde. Mais ce dernier reste toujours un hors-la-loi aux yeux de la République, cette même République qu’il a fondée. Sa détermination sans faille le mène sur Mercure, au cœur d’une guerre sans pitié. 
De son côté, Lysandre cherche par tous les moyens à ramener la paix et pour ce faire, deux solutions s’offrent à lui : s’unir aux Ors ou les vaincre… 
Alors que, d’un côté, des alliances se forment, de l’autre les trahisons se poursuivent. Une nouvelle ère est-elle sur le point d’émerger ? 

Quatre ans depuis la parution d’Iron Gold, j’avoue que j’avais presque perdu espoir quant à la continuité de la traduction de cette saga chère à mon cœur chez Hachette. 
Mais lorsque j’ai vu que la première partie de Dark Age sortait pile le jour de mes trente ans, j’ai su que ce serait LE livre qui me sortirait de ma longue panne de lecture. 

Pourtant ce n’était pas gagné, car malgré mon amour inconditionnel pour la trilogie de base, j’avais été un peu moins emballée par Iron Gold
Et puis, autant d’années après la parution du dernier tome, la reprise fut assez laborieuse. J’ai eu du mal à raccrocher les wagons. J’avais littéralement tout oublié. 
Bon ok, pas tout, mais tout de même une très grosse partie, notamment au niveau des noms des divers protagonistes (et Jupiter sait si cette saga regorge de noms tous plus alambiqués les uns que les autres) 

Mais ma persévérance a porté ses fruits, puisqu’au bout d’une centaine de pages, j’étais à nouveau plongée dans cet univers diablement bien foutu et détaillé. L’apogée de ma lecture survenant évidemment avec le retour de Sevro (les vrai•es savent).  

Une fois le rythme de lecture retrouvé, j’ai enchaîné les pages les unes à la suite des autres, sans vraiment m’en rendre compte. Après quatre ans, j’étais enfin de retour sur Mars (enfin, dans ce tome c’est plutôt Mercure, mais vous avez compris), en compagnie de Darrow, Virginia, Sevro et tous·tes les autres. Et purée, ce que ça fait du bien ! 

Une fois encore, Pierce Brown nous montre l'étendue de son talent pour conter des histoires trépidantes qui laissent les lecteurices à bout de souffle. Comme dans les opus précédents, certaines scènes sont totalement inattendues (dans le bon sens, comme dans l'autre) et nous laissent littéralement sur le cul.
Chaque fois qu'on pense avoir atteint l'apogée d'une situation, celle-ci se renverse totalement et nous plonge dans une nouvelle situation intenable.

Nous passerons une nouvelle fois sur le fait qu’Hachette aime beaucoup trop se faire de l’argent sur le dos des lecteurs en nous proposant deux tomes à 18€ alors qu’en VO, un seul tome ne coûte même pas ce prix, mais c’est le jeu ma pauvre Lucette. (oui, oui je sais, l’achat des droits, la traduction et le coût du papier qui a augmenté, toussa toussa… mais quand même).

Bref, je râle sur le prix, mais je sais bien que dans six mois je me précipiterai sur la seconde partie sans trop me poser de question, car j’aime trop cette saga pour m’en priver. Et mon anglais n'est pas assez bon pour me lancer dans la lecture de la version originale...
Dans tous les cas, vivement le mois de septembre !


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Parution VO: 30 juillet 2019 - Del Rey Books
Parution VF: 23 mars 2022 - Hachette

vendredi 23 juillet 2021

Heartstopper, tome 4 : Choses sérieuses - Alice Oseman


Charlie était persuadé que Nick ne partagerait jamais ses sentiments. Pourtant, les voilà officiellement en couple, et Charlie se sent de plus en plus prêt à dire « je t’aime ». 
Nick partage ses sentiments, mais il a plein de choses en tête, notamment faire son coming-out à son père et les possibles troubles alimentaires de Charlie. 
Alors que l’été devient automne et que la rentrée approche, Charlie et Nick vont en apprendre beaucoup sur l’amour, le vrai, et tout ce qu’il implique. 

Après avoir adoré les trois premiers tomes, il était évident que j'allais me jeter sur celui-ci et qu'il n'allait pas faire long feu entre mes mains.
Car Alice Oseman possède un talent incroyable pour créer des personnages tous plus attachants les uns que les autres. Et je ne parle pas uniquement de Nick et Charlie.

Nick et Charlie sont maintenant en couple aux yeux de leur entourage et leur relation continue donc de grandir et d'évoluer. Mais ce tome ne se concentre pas uniquement sur les bons moments, il en aborde également de plus sérieux et de plus compliqués.
Nick souhaite avouer sa bisexualité à son père, mais il doit également subir les remarques incessantes et malveillantes de son frère. Et puis il a les troubles du comportement alimentaire de Charlie.
Nos deux héros vont devoir affronter ce problème mais également apprendre à demander de l'aide, car comme le dit si justement la mère de Nick "l'amour ne soigne pas les maladies mentales".

C'est donc un tome un peu plus sérieux que nous propose l'autrice, tout en continuant de garder ce ton bienveillant et ce dessin quasi naïf qui nous plait tant depuis les premières pages.
A travers tout ceci, Alice Oseman nous prouve qu'on peut très bien aborder des sujets très sérieux dans un comics à destination des ados.
Ce roman graphique s'adresse véritablement à tous et toutes. Il se veut ouvert et extrêmement bienveillant. A l'instar de Nick, Charlie et de leur groupe d'ami·es d'horizon différents mais plus soudé·es et solidaires que jamais.

Et même si on y aborde des sujets sensibles mais essentiels, Heartstopper reste un petit bonbon acidulé qu'on dévore avec beaucoup de plaisir lorsqu'on a un petit coup de mou et qui redonne foi en l'humanité.
 

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Parution VO: 6 mai 2021 - Hodder Children's Books
Parution VF: 9 juin 2021 - Hachette
Illustrations: Heartstopper par Alice Oseman © Hachette 2021

lundi 14 septembre 2020

Ce sera moi - Lyla Lee


Skye Shin a tout entendu: "Les filles grosses ne devraient pas danser. Elles ne devraient pas porter des couleurs vives. Elles ne devraient pas attirer l’attention sur elles." 
Mais Skye rêve de rejoindre le monde pailleté de la K-Pop, et pour cela elle est prête à briser toutes les règles que la société, les médias et même sa propre mère ont établies pour les filles comme elle. Quand Skye se présente à un concours télévisé, avec à la clé un poste d’apprentie star de la K-Pop, elle est prête à tout pour gagner, prête à affronter la fatigue des répétitions, les difficultés de la compétition, les drames de la télé-réalité. 
Mais rien ne l’avait préparée à la grossophobie des membres du jury, aux haters sur les réseaux sociaux… et encore moins à un rapprochement avec un de ses concurrents, Henry Cho. 
Pour autant, Skye n’oublie pas son objectif : devenir la première star grande taille de la K-Pop au monde. Ce qui signifie remporter la compétition… sans se perdre elle-même.

Avant de recevoir un mail de Bebelio me proposant de recevoir ce roman en SP, je n'en avais pas entendu parler, mais cela aura été bien dommage de passer à côté d'une telle pépite. Car Ce sera moi regroupe tout ce que j'aime voir dans la littérature - et encore plus en littérature ado ! - et que j'aimerais voir encore plus souvent.

Derrière cette couverture pop et pétillante en totale adéquation avec le caractère de notre héroïne, se cache un roman qui prône des valeurs essentielles, à savoir l'estime de soi, la diversité (qu'elle soit culturelle, sexuelle ou autre) et le body positive.

Car Skye est une jeune fille grosse et bien dans sa peau qui pratique la danse et le chant depuis qu'elle est enfant. Ces deux disciplines lui plaisent et lui apportent énormément de satisfaction.
Dès lors, quand elle apprend que l'émission You're my Shining Star débarque à Los Angeles, Skye n'a plus qu'une seule envie: participer et tout faire pour gagner la compétition, afin de montrer aux autres qu'on peut être grosse et savoir danser.

J'ai littéralement dévoré ce roman en l'espace de deux jours tellement j'étais plongée dedans. J'ai immédiatement adoré Skye pour sa personnalité positive et sa volonté de fer. C'est clairement une fille qui ne se laisse pas démonter par ce que les gens peuvent penser d'elle, ce qui en fait une héroïne inspirante.

On aimerait vraiment croiser plus de personnages de romans de sa trempe, surtout en littérature jeunesse. Des personnes qui assument entièrement qui iels sont, de leur apparence à leur sexualité (parce que oui, Skye est bi) en passant par leurs projets de carrière et de vie.
Skye représente ceci et beaucoup plus, tout comme les ami·es qu'elle va se faire tout au long du roman. Je pense notamment à Lara, Tiffany, Imani et Henry qui m'ont tous·tes beaucoup plu de part leurs caractères respectifs.

Pour ce qui est de l'histoire en tant que telle, elle n'est pas à proprement parler surprenante. En commençant ce roman, pour peu qu'on soit un·e lecteurice assidu, on sait clairement où l'autrice nous emmène, mais finalement ce n'est pas tellement ça l'important.
L'important ici, c'est l'évolution des personnages, la manière dont iels traversent les épreuves qui les attendent et les combats quotidiens qu'iels mènent.

Evidemment, certains personnages présents de ce romans tiennent des propos grossophobes et j'ai très souvent bondi de ma chaise, notamment face au discours tenu par la mère de Skye et par une des membres du jury. Mais ces propos sont tellement représentatifs du quotidien des personnes grosses que cela met encore plus en lumière à quel point notre société est stéréotypée à son paroxysme et qu'il est grand temps que cela change.

En bref, Ce sera moi est un roman que je vous recommande chaudement pour les idées que défendent l'autrice et son héroïne et pour les papillons que l'histoire va vous mettre dans le ventre.


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Parution VO: I'll be the one - 16 juin 2020 - Katherine Tegen Books
Parution VF: 26 août 20220 - Hachette

mercredi 19 août 2020

L'Instant Bulles #13

Dragon Ball Super, tomes 9 et 10

Je suis une grand fan de Dragon Ball et je dois bien avouer que j'aime assez ce nouvel arc. En tout cas, la partie concernant le Tournoi des Super Combattants.
J'ai plutôt bien aimé le dénouement de celui-ci, proposé dans le tome 9. Je n'ai pas été grandement surprise par le dénouement, mais la manière d'y arriver était tout de même plutôt originale et c'était agréable à lire.
Bon, j'avoue que lorsque Vegeta est de la partie, je suis d'office plus attentive.

Concernant la nouvelle intrigue qui introduit Moro comme nouvel antagoniste, j'avoue être assez blasée. J'ai l'impression qu'Akira Toriyama essaie de continuer à faire vivre sa saga par tous les moyens possibles, même si cela paraît redondant.
Nous voilà de nouveau avec un super méchant sur les bras, que Goku et Vegeta essaient de mettre hors d'état de nuire.
Les voir combattre en équipe a tout de même quelque chose de plaisant à regarder, je ne le nie pas.

Cela dit, Moro est plutôt charismatique comme ennemi, il faut bien le reconnaître. J'espère que l'intrigue à venir ne reposera pas seulement sur l'augmentation des pouvoirs des divers protagonistes et qu'on aura droit un quelque chose en plus.

Good bye, red beryl, tome 3
J'ai beaucoup aimé les deux premiers tomes de Good bye, red beryl et j'étais impatiente de connaître le dénouement de cette trilogie fort sympathique.

Le duo formé par Hakihiko et Kazushige est encore renforcé dans ce troisième tome et nos deux protagonistes semblent avoir trouvé leur vitesse de croisière. Kazushige accepte les sentiments d'Akihiko à son égard, ce qui facilite tout de suite les choses concernant leur relation.
Il reste cependant la question de la transformation qui reste très taboue.

Ainsi, j'ai aimé la dynamique du couple formé par Hakihiko et Kazushige, mais j'ai également nettement plus apprécié les personnages de Masakado et Moronatsu qui prennent ici toute leur importance.
En apprendre plus sur le passé de Moronatsu s'est avéré très pertinent, et même Masakado paraît plus humain et plus accessible dans ce tome.

En ce qui concerne la conclusion, elle est sans surprise. C'est typiquement ce que l'on attend d'une telle lecture, j'étais juste curieuse de savoir comment l'autrice allait amener tout ça sur le tapis.
C'est attendu, mais finalement ça fait le job.

Les fantaisies du roi
Je suis tombée sur ce manga lors de mon dernier passage en librairie. Il était mis en évidence parmi les nouveautés et je dois bien avouer que sa couverture aux couleurs punchy m'a tout de suite tapée dans l’œil.
Après une première incursion dans le yaoï avec Good bye, red beryl, j'avais envie de me frotter de nouveau au genre, même si ici on a clairement à faire à un PWP  - Porn Without Plot (porno sans intrigue) pour les non-initiés.
Mais finalement, une fois qu'on a cela en tête et qu'on sait à quoi s'attendre, cette lecture s'avère plutôt divertissante.

Dans ce manga nous suivons Fati, un prince royal très imbu de sa personne ayant un sens aigu des affaires mais également grand adepte d'orgies. C'est dans le cadre d'un rendez-vous professionnel qu'il va faire la rencontre de Kadrii, un jeune restaurateur et qu'il va lui lancer un défi dans le but de préserver son restaurant.
S'ensuivront alors des rencontres très très charnelles entre les deux jeunes hommes - et oui, l'intrigue se concentre essentiellement là-dessus.

Si vous n'aimez pas les scènes de fesses, passez votre chemin, parce qu'il y en a littéralement à toutes les pages ! Et elles sont on ne peut plus explicites et détaillées.
Je vous aurai prévenu.


Heartstopper, tomes 2 et 3
Sans transition, passons à beaucoup plus de douceur et de choupitude avec les tomes 2 et 3 de Heartstopper, le roman graphique d'Alice Oseman.
Souvenez-vous, j'avais littéralement dévoré le premier tome lors d'un moment d'attente sur le SLPJ de Montreuil et j'attendais avec impatience de pouvoir lire la suite.

Nous retrouvons donc Nick et Charlie là où nous les avions laissés dans le tome 1, et l'histoire reprend pile à cet endroit, évitant au lecteur une attente supplémentaire.

Comment vous dire à quel point cette saga est un déluge de douceur et de bienveillance ? Je suis encore plus tombée amoureuse de Nick et Charlie dans ces deux tomes, car leur relation évolue d'une manière tellement naturelle que cela fait plaisir à voir.
Ils sont tous les deux tellement mignons et innocents, tellement tendres. C'est bien simple: il n'y a pas une once de méchanceté en eux.
Et que dire de leurs ami·es respectif·ves qui sont d'une extrême bienveillance et font montre d'un soutien à toute épreuve.

A travers Heartstopper Alice Oseman aborde une kyrielle de sujets importants, tels que les différentes orientations sexuelles, les notions de genre, le consentement, le harcèlement, les TCA et bien d'autres encore que je ne cite pas, et elle le fait avec tellement de pédagogie et de sincérité qu'on ne peut rester de marbre face à une telle lecture.

En bref, Heartstopper est réellement en train de devenir ma lecture doudou préférée et je sens que je n'ai pas fini de les lire et de les relire, tant ils rendent mon petit cœur tout mou et tout chaud.

Sacrées Sorcières
Honte à moi, je n'ai jamais lu le roman éponyme de Roald Dahl. Mais lorsque j'ai vu que Pénélope Bagieu l'adaptait sous format de bande dessinée, je n'ai pas pu résister et je l'ai achetée.
Il est donc évident que je ne me prononcerai pas sur la fidélité de l'adaptation, mais j'avais tout de même envie de vous parler de cette lecture que j'ai plutôt bien appréciée.

Et même si je n'ai pas lu ce roman de Roald Dahl, je peux tout de même vous dire qu'on retrouve très fortement la patte de l'auteur dans les cases de cette BD. L'autrice a parfaitement su rendre justice au style loufoque de ce dernier et il m'a semblé que ses dessins collaient parfaitement avec l'univers de l'histoire.
Ils avaient même un je-ne-sais-quoi qui m'a rappelé les illustrations de Quentin Blake, ce qui était très plaisant à remarquer.

Les dessins de Pénélope Bagieu sont toujours aussi percutant et colorés. J'ai adoré le look qu'elle donne à la grand-mère du héros, ainsi que sa vision des sorcières.
Et puis l'histoire est à la fois drôle et glaçante, un mélange détonnant mais qui fonctionne à la perfection.

En bref, cette BD est à lire absolument.

jeudi 12 décembre 2019

Heartstopper, tome 1 - Alice Oseman


Ceci est l'histoire de deux lycéens. Nick, le rugbyman au sourire solaire. Charlie, le musicien au coeur solitaire. Parce qu'ils évoluent dans des cercles différents, parce qu'ils n'ont pas le même caractère, leur amitié n'était pas gagnée. 
Pourtant, petit à petit, de façon irrésistible, Charlie tombe amoureux. Même s'il sait que Nick aime les filles. Même s'il sait qu'il n'a aucune chance. 
Alors, pour ne pas mettre en péril cette amitié naissante qui compte pour lui plus que tout, Charlie préfère garder le silence...

Si je vous dis que j'ai dévoré ce roman graphique au SLPJ de Montreuil pendant que mes amies faisaient la file pour une dédicace, vous me croyez ?
Parce que c'est bel et bien ce qu'il s'est passé ! J'ai dévoré cette lecture en à peine une heure et je l'ai adorée !

Heartstopper nous plonge dans le quotidien de Nick et Charlie, deux lycéens que presque tout oppose, mais qui vont tout de même se lier d'amitié grâce à un nouveau cours obligatoire.
Nick est rugbyman dans l'équipe du lycée, tandis que Charlie est plutôt fan de musique et de course à pied.

Mais alors qu'il aurait été facile de verser dans le cliché, Alice Oseman s'éloigne de ces procédés convenus pour nous offrir une histoire douce et originale.
Nick est un garçon très ouvert et chaleureux et Charlie l'est tout autant. La relation qui se tisse entre eux est belle, naturelle et donne chaud à notre petit cœur de lecteur.

A travers ce comic, l'autrice aborde une belle variété de sujets, tels que la découverte de soi, l'amour, l'amitié, la sexualité, mais également le harcèlement.
Tout est toujours fait avec énormément de bienveillance et de douceur. Et ça fait un bien fou !

Les dessins sont plutôt simples: ils ne s'encombrent pas de mille décors inutiles, mais s'attachent le plus possible aux personnages et à leurs interactions.
Car il n'y a évidemment pas que Nick et Charlie, mais également leur amis et familles respectives qui entrent en jeu. Et certains pourraient bien nous réserver quelques belles surprises.

On tourne les pages à une allure affolante, on s'attarde sur les moments les plus doux ou les plus palpitants et on se prend une très grosse dose de bonheur en intraveineuse.
Cette lecture est un véritable bonbon, un gros câlin à savourer et à partager.

En bref, si vous avez besoin d'une lecture doudou à savourer sous un plaid, parfaite pour les fêtes de fin d'année, n'attendez plus ! Jetez-vous sur Heartstopper, vous ne le regretterez pas !


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Parution VO: 7 février 2019 - Hodder Children's Books
Parution VF: 9 octobre 2019 - Hachette

mercredi 31 octobre 2018

Red Rising, tome 4: Iron Gold, partie 2



« Je ploie sous le fardeau du chaos que j’ai déchaîné. » 
Après dix années de guerre, Darrow ne croit plus à la paix. 
Le Système solaire reste, plus que jamais, déchiré ; 
les morts n’ont de cesse de s’empiler. 
Sa révolution, sa faute. 
C’est là que le destin du Faucheur croise celui de trois âmes meurtries. 
Une Rouge, pour qui la libération a été à double tranchant. 
Un Gris, endeuillé, prisonnier de son passé. 
Un Or, exilé, qui erre dans la galaxie… 
Ce sont désormais les chaînes du passé qu’il faudra parvenir à briser.

Hé ben, heureusement que la publication des deux parties n'était séparée que par un mois, sinon je pense que j'aurais légèrement pété un câble..
Ma lecture de cette seconde partie renforce mon opinion sur le fait de diviser un tome unique en deux parties: cela n'a pas de sens !

Pourquoi ? Parce que j'ai tout simplement eu l'impression de lire deux livres au contenu très inégal, alors que Pierce Brown semble avoir eu comme intention de faire monter la tension au fur et à mesure des chapitres.
Ici nous avons eu droit à une première partie assez plate, qui posait les bases de l'histoire, pour ensuite nous offrir sur un plateau une seconde partie pleine de rebondissements et de réponses à nos questions ! 
Sincèrement, je pense que j'aurais beaucoup plus apprécié Iron Gold s'il avait été édité en un seul volume.

Mais soit, revenons à nos moutons:
Malgré ma propension à ne pas apprécier les choix éditoriaux de chez Hachette, cela n'enlève rien au talent d'écrivain de Pierce Brown, ni à celui du traducteur de savoir rendre justice au style de ce dernier.
Comme à chaque fois, je me suis laissée emportée par l'univers de Darrow et je n'ai pas vu le temps passer. J'ai dévoré ce livre sur ma journée de samedi, c'est vous dire s'il était prenant !

Dans cette seconde partie, on commence enfin à entrevoir comment certains personnages vont interagir ensemble et où va nous mener leur rencontre.
Peu à peu tout se met en place, suivant une logique délirante, propre à l'auteur, dont on ne peut que saluer l'imagination débordante et le sadisme aussi, un peu.

Et comme d'habitude, l'auteur nous réserve pas mal de surprises pour la fin du tome, même si pour une fois, j'avais vu venir un élément de l'intrigue.
Peut-être que je m'habitue aux coups tordus de Pierce Brown ?
Quoi qu'il en soit, on termine encore sur un cliffhanger qui nous laisse sur notre faim, et ce pour un temps certain étant donné que Dark Age est seulement prévu pour février 2019... Si tout va bien.
Pourquoi tant de haine ?


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Parution VO: 16 janvier 2018 - Del Rey Books
Parution VF: 10 octobre 2018 - Hachette
Dark Age: 12 février 2019 - Del Rey Books

vendredi 5 octobre 2018

Red Rising, tome 4: Iron Gold, partie 1 - Pierce Brown


« Je ploie sous le fardeau du chaos que j’ai déchaîné. » 
Après dix années de guerre, Darrow ne croit plus à la paix. 
Le Système solaire reste, plus que jamais, déchiré ; les morts n’ont de cesse de s’empiler. 
Sa révolution, sa faute. 
C’est là que le destin du Faucheur croise celui de trois âmes meurtries. 
Une Rouge, pour qui la libération a été à double tranchant. 
Un Gris, endeuillé, prisonnier de son passé. 
Un Or, exilé, qui erre dans la galaxie… 
Ce sont désormais les chaînes du passé qu’il faudra parvenir à briser.

J'en avais suffisamment parlé à l'époque pour que vous soyez au courant, j'ai eu un énorme coup de coeur pour la trilogie Red Rising de Pierce Brown.
L'auteur avait su ménager son suspense et me surprendre du début à la fin.
Depuis l'annonce de la publication d'Iron Gold, j'étais comme un enfant attendant le matin de Noël: parfaitement intenable ! 
Dès lors, vous vous doutez bien que le livre n'a pas tenu deux jours entre mes mains.

Nous sommes donc dix ans après la chute de la Maison Lune. Mais plutôt que la paix tant espérée par Darrow et son entourage, ce sont dix années de guerre ininterrompue qui viennent de s'écouler.
Notre héros est las de tout cela et n'aspire qu'à une seule chose: la chute du Seigneur Cendré. Cependant, il va rapidement se rendre compte que ce n'est peut-être pas ce à quoi aspire la République qu'il a contribué à créer.
Darrow va devoir continuer à se battre pour ses convictions, mais les amis d'autrefois seront peut-être les ennemis d'aujourd'hui...

Comme d'habitude avec l'univers de Pierce Brown, j'ai énormément apprécié ma lecture, même si la décision des éditions Hachette de publier un seul tome VO en deux parties pour la version VF me reste un peu en travers de la gorge. On ne m'ôtera pas de l'idée que l'objectif derrière ceci était seulement pécuniaire.
Alors que l'on était habitué à s'enfiler quelques 600 pages avec les trois précédents tomes, on se retrouve ici avec à peine la moitié à lire.
Autant vous dire que ma frustration était à son comble...

Néanmoins, j'ai été agréablement surprise par la tournure des événements et par les choix faits par l'auteur. Darrow et ses acolytes vont devoir déployer tout leur savoir-faire et leurs meilleures stratégies pour mener leurs projets à bien.
Et quelque chose me dit que tout ne va pas toujours se passer comme prévu.

Au point de vue de Darrow s'ajoute celui de trois autres personnages. Il y a Lyria, une réfugiée Rouge déçue par les promesses non-tenues de la République, Ephraïm un bandit Gris englué dans une affaire difficile et enfin Lysandre, le petit fils d'Octavia au Lune obligé de vivre sous une fausse identité.
Ces trois nouveaux protagonistes n'ont rien en commun, et pourtant on pressent que leurs différentes histoires sont entremêlées et qu'elles finiront par se rejoindre à un moment ou à un autre.

En conclusion, après une trilogie explosive et rondement menée, Pierce Brown arrive une nouvelle fois à surprendre ses lecteurs avec les différents retournements de situations disséminés dans ses romans.
Je n'ai qu'une seule hâte: me procurer la seconde partie d'Iron Gold afin de satisfaire mon appétit de lectrice !

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Parution VO: 16 janvier 2018 - Del Rey Books
Parution VF: 12 septembre 2018 - Hachette
Tome 4, partie 2: 10 octobre 2018 - Hachette


jeudi 26 janvier 2017

Red Rising, tome 3: Morning Star - Pierce Brown


« JE SUIS LE FAUCHEUR. JE CONNAIS LA DOULEUR. JE CONNAIS LES TÉNÈBRES. CE N’EST QUE LE DÉBUT. » 
Darrow aurait voulu vivre en paix. Ses ennemis l’ont jeté dans la guerre. Darrow s’est élevé parmi les puissants qui dirigent la Société pour mieux préparer sa révolution. À présent, la fin du règne tyrannique des Ors a enfin sonné. 
Malgré les doutes qui l’assaillent, malgré les anciens amis qu’il va devoir affronter aux quatre coins du Système solaire, Darrow est plus que jamais déterminé à briser les chaînes…

Si vous pensiez être enfin débarrassés de cette série sur le blog, vous vous êtes lourdement trompés, car après avoir lu le second tome, j'ai évidemment enchaîné de suite sur celui-ci car le suspense était insoutenable !

Son secret révélé Darrow n'a plus d'autre choix que d'entrer en guerre contre la Société Or qui persécute les basses couleurs, contre Octavia au Lune, reine impitoyable, mais également contre le Chacal qui se confirme comme étant un ennemi redoutable et retors.

Mais les autres personnages ne sont pas en reste, et si comme moi vous êtes fan de Mustang, Sevro, Ragnar et des Hurleurs, vous ne serez pas déçus par ce qu'ils ont à proposer dans cet ultime tome de Red Rising.
Comme je le disais dans ma précédente chronique, ils sont loin d'être des personnages secondaires, tant leur rôles sont primordiaux dans cette histoire.

Par contre, c'est avec un plaisir non-dissimulé que nous retrouvons d'autres personnages secondaires que nous avions rencontré auparavant et qui pour certains, nous promettent un retour en fanfare.

Plus d'une fois notre héros va se retrouver mis à l'épreuve par cette guerre qu'il a déclenché, par ses ennemis mais également par ses amis et parfois par lui-même.
Et c'est ce qui fait que ce roman est aussi bon et aussi addictif: on ne sait jamais à quel personnage on peut réellement se fier; on a très souvent du mal à démêler le vrai du faux.

Pierce Brown nous maintient continuellement dans cette immense incertitude qui risque à tout moment de nous rendre complètement dingue.
On a beau se dire qu'une telle trilogie ne peut se terminer que sur un Happy End, un événement ou un autre parviendra toujours à nous faire douter de nos convictions et à tout remettre en question.
De plus, au milieu de tous ces conflits, ces batailles et ces retournements de situation, l'auteur réussi à détendre l’atmosphère quelques minutes en nous proposant quelques joutes verbales drôles et sarcastiques. Avant de nous replonger complètement dans la bataille et le chaos.

Tout comme ces deux prédécesseurs, Morning Star est un véritable page-turner. Dès le moment où vous l'ouvrez, il est totalement impossible d'avoir envie de le reposer. Les chapitres s'enchaînent les uns après les autres sans que l'on s'en rende vraiment compte. De plus, Pierce Brown ne met pas de gants pour exprimer ce qui doit l'être. Depuis le premier tome il nous offre un langage des plus fleuri, mais c'est aussi ça qui fait tout le charme de cette trilogie.
Je vous le redis: la plume de Pierce Brown fait des émules.

En conclusion, Pierce Brown a encore une fois réussi à me bluffer complètement en me proposant une histoire qui tient la route, des personnages charismatiques qui ont autant de forces que de faiblesses et des rebondissements en veux-tu en voilà !
J'ai plusieurs fois eu des coups au cœur tellement cet auteur est sadique, mais cela m'a toujours donné envie d'en savoir plus.

La trilogie Red Rising est un véritable coup de cœur ! Sur toute la ligne.


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Pierce Brown a révélé il y a quelques temps la publication d'une nouvelle trilogie, consécutive à Red Rising: Iron Gold !!
Iron Gold devrait être publié en août 2017 en VO (à confirmer)



lundi 9 janvier 2017

Red Rising, tome 2: Golden Son - Pierce Brown


« Aujourd’hui, je suis leur glaive. Mais je ne pardonne pas. Je n’oublie pas. » 
Deux ans ont passé. Darrow n’est plus un Rouge risquant chaque jour sa vie dans les mines de Mars. Il est devenu le Faucheur, un Or dont la réputation n’est plus à faire. Rien ne lui résiste. Pourtant, au fond de lui, Darrow n’a pas oublié. Il n’a pas pardonné. 
Mais il commet une erreur fatale : il sous-estime son ennemi. En un éclair, Darrow perd tout. Au pied du mur, Darrow doit élaborer une nouvelle stratégie… 
Sinon, tous ses efforts, tous ses sacrifices auront été vains. Et Eo sera morte pour rien.

Si Red Rising s'était distingué dans mes lectures de 2016 en devenant mon plus gros coup de cœur, son petit frère Golden Son m'a infligé une nouvelle claque livresque dans la figure, et pas des moindres !

Ainsi Darrow avait quitté l'Institut avec brio et se destinait à faire de grandes choses au sein de l'Académie. Malheureusement notre jeune héro commet l'erreur de sous-estimer ses ennemis et est contraitn de revoir sa stratégie alors qu'il n'a aucune nouvelles des Fils d'Arès depuis deux ans.

Notre jeune protagoniste a toutes les qualités et les défauts requis pour faire de lui le héros de dystopie idéal. Oui il est fort et loyal, oui il a des aptitudes au combat et à la stratégie dignes d'un guerrier aguerri, oui il défend une cause juste, mais il a également quelque chose qui le distingue de nombreux héros rencontrés jusqu'ici dans la littérature Young Adulte: il a des défauts.

Et c'est cela qui, à mon sens, fait toute la force de cette trilogie: on ne nous présente pas un personnage principal qui devient du jour au lendemain le sauveur que tout le monde attendait,  ne fait jamais un seul faux pas et qui est destiné à régner sur un monde nouveau; au contraire, à de nombreuses reprise Darrow doute, remet en question les vérités qu'on lui impose, et parfois trébuche et commet des erreurs. Pour mieux se relever.

Mais le vrai plus de cette trilogie, c'est que malgré un très grand nombre de personnages secondaires - même si pour cette saga "secondaires" ne me parait pas être le terme approprié - aucun n'est superflu.
Chacun des personnages rencontrés dans ces deux premiers tomes a son importance. Sevro, Mustang, Roque, Victra, Cassius et Le Chacal, pour ne citer qu'eux, tous ont un rôle à jouer, même si un certain nombre d'entre eux n'a pas encore révélé tout son potentiel.

Encore une fois, j'ai dû laisser trainer ce livre une semaine, non pas parce qu'il ne me plaisait pas, mais au contraire parce qu'il me plaisait trop et que je n'avais pas envie de le terminer trop vite.
Ce livre, je l'ai savouré du début à la fin. 
Avouons que cela aurait été du gâchis de bâcler une telle lecture, tant Pierce Brown maîtrise son écriture du début à la fin.
L'univers mis en place par l'auteur est complexe et admirablement bien construit. Tellement qu'on a réellement l'impression de connaitre les lieux qu'il décrit, de comprendre la politique mise en place et de vivre les événements qui s'enchainent les uns après les autres à un rythme effréné.

Et que dire de cette fin parfaitement atroce qui nous est proposée par un auteur des plus sadiques, maitrisant le cliffhanger (et la frustration de ses lecteurs) à la perfection.
Je n'aurai qu'un seul conseil à vous donner s'il vous vient l'envie après cette chronique de lire Golden Son: ayez Morning Star à portée de main si vous ne voulez pas mourir d'apoplexie. Sincèrement.


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Pour notre plus grand plaisir, Pierce Brown a récemment annoncé la publication d'une nouvelle trilogie Red Rising, dont le titre et la couverture du premier tomes ont été révélés.
Nous attendons donc tous avec impatience la venue de Iron Gold !!


lundi 14 novembre 2016

Red Rising, tome 1 - Pierce Brown



« J’aurais pu vivre en paix. Mes ennemis m’ont jeté dans la guerre. » 
Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir. 
Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire. Il va être accepté au légendaire Institut, y être formé avec l’élite des Ors, dans un terrain d’entraînement grandeur nature. Sauf que même ce paradis est un champ de bataille. Un champ de bataille où règnent deux règles : tuer ou être tué, dominer ou être dominé.

Comment vous exprimer correctement le plaisir que j'ai eu à lire ce livre et toutes les émotions que j'ai ressentie durant ma lecture ? En écrivant cette chronique, je n'ai qu'une seule peur: celle ne de pas trouver les mot adéquats, ceux qui vont donneront envie de vous jeter sur ce premier tome une fois que vous aurez terminer de me lire.
Je vous le dis tout sans détour: ce livre c'est de la bombe !

Hunger Games, Le Labyrinthe, Divergente ... Toutes ces sagas dystopiques peuvent aller se rhabiller face au véritable ras-de-marée qu'est Red Rising. 
En effet, Pierce Brown maîtrise parfaitement les codes du genre et joue avec ceux-ci avec une étonnante facilité et une fluidité qui ferait pâlir d'envie les autres auteurs de dystopie.

Nous découvrons donc une société futuriste où les habitants sont classés en castes selon leur couleur, allant des Ors qui dominent et dirigent la société, jusqu'aux Rouges travailleurs asservis et à peine considérés par les castes supérieures, alors que c'est sur leur travail que tout repose.
Cependant, cela ne s'arrête pas là, car souvent des manipulations génétiques entrent dans la course. En effet, les soldats Obsidiens - des colosses élevés et formés pour la guerre - ont subit plusieurs générations de manipulations avant d'arriver à leur apparence actuelle.

Au milieu de tout ceci, se trouve Darrow, un mineur Rouge qui sue sang et eau sans broncher, pensant qu'il est un pionnier envoyé là pour rendre la planète habitable, ce qui permettra un jour au reste de la population terrienne de coloniser cette nouvelle planète. 
Jusqu'au jour où on lui prend ce qu'il a de plus cher et qu'il découvre la supercherie: Mars est habitable depuis des siècles et son peuple se tue à la tâche pour le seul confort des autres Couleurs.

Darrow se retrouve donc embrigadé dans la résistance dont le but est d'infiltrer la société Or afin de la faire tomber de l'intérieur.
Mais cela ne se fera pas à n'importe quel prix, Darrow va devoir renoncer à tout: son ancienne vie, sa famille, mais également son apparence. Il va être transformé, modelé et instruit afin de s'intégrer parfaitement dans cette société totalement inconnue pour lui et ainsi pouvoir entrer à l'Institut, l'école qui forme les Ors à devenir des dirigeants, des SansEgaux.

Mais l'Institut se révèle être une école très particulière, où à l'instar de Hunger Games, les élèves sont rassemblés en équipes et jetés dans une arène afin de conquérir, asservir et diriger leurs adversaires.
C'est dans cet espace clos que Darrow va devoir survivre et faire ses preuves pour espérer décrocher plus tard un apprentissage digne de ce nom.

Contrairement à de nombreux romans, Red Rising ne souffre d'aucun temps mort. L'action n'est pas omniprésente, mais le récit se construit au fil des événements, des complots des stratégies mises en place par les différents protagonistes du roman.
Les personnages sont nombreux, mais tous extrêmement bien travaillés et crédibles ce qui, inversement de ce qu'on pourrait croire, ne lasse pas le lecteur mais rend le récit d'autant plus passionnant. 

En bref, il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu un livre avec un univers si dense et bien construit, des personnages complexes et hauts en couleur haha quel humour et une trame narrative qui tient aussi bien la route.
Je me suis pris une claque monumentale à la lecture de ce premier tome, tant et si bien que je pense que les deux suivants ne tarderont pas à rejoindre ma PAL et que cette saga figurera en bonne place parmi mes préférées.


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mercredi 7 août 2013

Mon flop de 16 Lunes


Et voilà, j'ai succombé à la tentation. Étant donné que tout le monde l'avait lu et en parlait, je voulais avoir ma propre opinion sur le sujet.
Cependant, j'avais tout de même vu le film au cinéma AVANT de lire le livre, mais soit, ce n'était pas la première fois que je le faisais, et ce ne sera sûrement pas la dernière.

Avant toute chose, avant de donner de faux espoirs aux gens: je n'ai pas aimé ce livre. Vraiment pas. Et c'est assez rare pour être souligné.
Évidemment comme tout le monde, il y a des livres que j'aime, d'autres que j'adore, puis il y a ceux qu'on apprécie sans plus, et ceux dont on se demande pourquoi on les a lu. Et pour moi 16 Lunes fait partie de cette dernière catégorie.

Ce livre est un mélange (raté) de Harry Potter, de Twilight et de quelques romans à l'eau de rose. Sincèrement, c'est ce que j'en pense (et ne me jetez pas la pierre, on a tous un jour été déçu par un livre).

Je n'ai pas trouvé que ce livre comportait beaucoup d'action. C'est avant tout une histoire d'amour (complètement gnangnan) entre une enchanteresse et un pauvre mortel (oh le sujet maintes et maintes fois abordé dans la littérature jeunesse !). Cependant l'enchanteresse ne sait pas si elle st vouée aux ténèbres ou à la lumière, et les deux amoureux cherchent donc un moyen de contrer la malédiction dont est victime la famille de Léna depuis bien des générations.

Et c'est la que commence la descente de ce livre: ça va de "Oh mon Dieu comment va-t-on trouver la solution en si peu de temps" à "Oh et puis tant pis, je suis vouée aux ténèbres, profitons de notre amour pendant qu'il est encore temps" et encore à "Non je ne peux pas être avec toi, je finirai par te faire du mal". Et ces scènes sont toutes bizarrement répétitives (je ne compte plus le nombre de fois où j'ai lu un passage ou Ethan geint de ne pas trouver de solution pour sa pauvre petite amie maudite). Sans compter la ressemblance de plus en plus flagrante avec Twilight.

Il y a ensuite la scène finale (qui tire elle aussi en longueur, alors que franchement, ça aurait pu être bouclé en 5 pages) et le happy end que tout le monde attendait en commençant le livre. Alléluia !

Très sincèrement, j'ai essayé de commencer le deuxième livre, parce que oui, je n'avais pas envie de finir sur un échec. Je me suis dit que peut-être le deuxième apporterait quelques chose en plus. Et tout aussi sincèrement, je vous avoue que je ne suis pas allée plus loin que le chapitre 3, tellement le début de ce livre ressemble au premier. Les remake, très peu pour moi.

Alors je m'excuse d'ores et déjà auprès des fans de cette saga, mais tous les goûts sont dans la nature, et moi je n'ai vraiment pas accroché à ce livre. Et si je vous donne l'impression de le démonter, j'en suis désolée, mais je vous livre mes impression comme elle me viennent. (A froid, étant donné que cela fait plus d'une semaine que j'ai définitivement refermé ce livre).

Livre à éviter

jeudi 4 juillet 2013

Les filles de Brooklyn

Vous l'apprendrez au fur et à mesure de ce blog, je suis une fan de littérature jeunesse et de littérature pour ado. Même si cela ne m'empêche pas d'apprécier d'autres genre.

En ce qui concerne la littérature pour ados, il y a récemment un livre qui m'a beaucoup plu: Les filles de Brooklyn.

Ici, on suit l'histoire de Junie, Célia et Danielle. Toutes les trois vivent à Brooklyn. Junie et Célia se connaissent depuis l'enfance tandis que Danielle est dans le même lycée de Célia.
Ces trois jeunes filles vont un jour décider de se retrouver tous les vendredi soir, afin de cuisiner et de parler de tout ce qui fait la vie d'une jeune fille adolescente: un petit ami qui n'a pas toutes les qualités d'un gendre idéal, des disputes, des problèmes d'école, et cætera .
Entre rire, larmes et petits plats on suit alors ce qui va et ne va pas dans la vie des trois jeunes filles.

Ce livre est réellement un hymne à l'amitié et à la cuisine. On s'attache tout de suite aux trois jeunes filles et on se reconnait parmi leurs traits de caractères et les épisodes de leurs vies. En effet, quelle fille n'a pas eu à traverser des problèmes de famille, ou un histoire de couple difficile à vivre, mais en même temps difficile à quitter. Quelle fille n'a jamais eu de problèmes avec ses parents ou ne leur a jamais désobéi ?

C'est en cela que Junie, Célia et Danielle ressemblent à chacune d'entre nous et inversement, et c'est ce qui fait qu'on aime ce livre.

Et même si au départ, le rose flashy de la couverture rebutera les plus puristes d'entre nous, en deux jours maximum (ou en trois si vraiment vous avez un emploi du temps chargé) on aura terminé la lecture de ce livre.

Un livre à lire cet été sur la plage, ou si vous ne partez pas en vacances, entre deux jours de boulot. C'est frai et cela se lit très facilement (oui je sais, je me répète ...)


Coup de cœur