Aujourd’hui, Michael Tolliver est plus vivant que jamais. Il a rencontré l’amour, et mène une vie heureuse au côté de son jeune mari.
Mais la maladie ressurgit, et Michael doit choisir entre les deux femmes de sa vie: ira-t-il au chevet de sa mère biologique, qui refuse depuis toujours son homosexualité, ou choisira-t-il San Francisco et Anna, sa mère spirituelle, qui souffre et réclame sa présence ?
Décidément ce début d'année 2021 se fait sous le soleil de San Francisco. En matière de lecture du moins vu qu'on ne peut pas voyager physiquement, car après avoir découvert l'adaptation BD du premier tome, j'avais très envie de me replonger dans cette saga que j'aime particulièrement.
L'histoire se déroule bien des années après Bye-bye Barbary Lane et tous nos personnages adorés ont pris de l'âge. Miachel a maintenant 55 ans, est marié et vit toujours à San Francisco, même si ce n'est plus à Barbary Lane puisque la maison a été vendue quelques années plus tôt, suite aux problèmes de santé d'Anna Madrigal.
J'ai trouvé ce tome beaucoup plus posé et sérieux que ses prédécesseurs. Peut-être est-ce dû changement de narration, qui nous fait passer d'une série décrite à la troisième personne à un livre écrit du seul point de vue de Michael ?
Quoi qu'il en soit ce n'était pas une mauvaise chose, car j'ai dévoré ce roman aussi rapidement que les autres et j'y ai retrouvé ce que j'aime dans les Chroniques de San Francisco.
Car même si au fil du temps le côté absurde de la saga s'est quelque peu effacé pour laisser place à des sujets plus délicats, il reste toujours ce petit côté grivois qui apparaît quand on s'y attend le moins. Et ici, clairement, je ne m'y attendais pas ! Cela m'a d'ailleurs valu un magnifique fou-rire durant ma lecture.
Mais c'est ce que j'aime et ce que je recherche dans cette lecture. Le côté décalé mais réaliste des événements qui s'enchaînent sans que cela soit guidé par une quelconque logique. C'est ce qui rend cette saga si tendre, drôle et chaleureuse.
Ainsi, comme à chaque lecture je me suis laissée emportée par ce septième tome et je n'ai pas vu les pages défiler. J'ai passé un agréable moment en compagnie des (ex) habitants de Barbary Lane, si bien que j'ai de plus en plus l'impression de faire partie de cette drôle de famille.
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Parution VO: Michael Tolliver Lives - 12 juin 2007 - Harper & Row
Parution VF: 23 avril 2009 - Editions Points
Le côté absurde des tomes précédents m'a un peu manqué quand même... Mais comme j'adore Michael, c'est un tome que j'ai lu avec grand plaisir.
RépondreSupprimerOui c'est vrai que ça manque un peu ;-)
SupprimerBon ben voilà, tu m'as rattrapée ^^