dimanche 28 juin 2020

Sunday's Books #293


Blabla

Hello les amis !

C'est fou, je ne suis plus au boulot depuis seulement deux jours et je suis déjà nettement plus détendue ! 😊😊
Le fait de savoir que j'ai trois semaines relax chez moi, sans pression aide vraiment à être détendue 😊
Bon, le fait d'être chez mes cousines et de pouvoir profiter du jacuzzi doit aider aussi 😁

Je n'ai pas énormément de choses de prévues pendant ces congés (coronavirus, toussa toussa...), et je vais très certainement en profiter pour bouquiner à fond, m'occuper du blog et me lancer dans la suite de Pokémon Bouclier et me mettre enfin au sport 😁
C'est le moment idéal pour se lancer là-dedans 😉
Bon, je vais aussi en profiter pour voir des amis, dans la mesure du possible, mais je n'ai rien prévu d'extraordinaire.
Le fait de ne pas être au boulot va déjà contribuer à me détendre 😉

Je vais aussi m'occuper plus sérieusement à la confection de mon arsenal de sorcière 😊🔮
J'ai déjà commencé à faire sécher de la sauge, et je vais faire pareil avec mes branches de menthe et je vais essayer de trouver d'autres plantes et objets qui me parlent et qui pourraient m'être utiles 😉

Par contre, il n'y aura très certainement pas d'articles sur le blog cette semaine, étant donné mon pauvre rythme de lecture et aussi parce que j'ai aussi besoin d'une pause dans ce domaine 😉
Mais ne vous inquiétez pas, je reviendrai normalement en forme la semaine prochaine 😁
En plus, le blog a revêtu son costume d'été, et ça va nous donner du peps à tous 😁😁

Des bisous 😘😘


Mes lectures

Ce que j'ai lu cette semaine

Je n'ai peut-être pas eu l'occasion de terminer un roman depuis la semaine passée, mais j'ai pu emprunter des nouveautés BD au boulot et j'en ai déjà lu quelques-unes 😉
J'ai donc lu les des premiers tomes de Paola Crusoé qui étaient plutôt sympa, et le dernier tome d'Aubépine qui était encore plus barré que les précédents, mais qui était très intéressant 😊
Enfin, Il fallait que je vous le dise est vraiment une BD superbe sur l'avortement et fait justement le lien avec ma lecture en cours, puisqu'on y parle également de Martin Winckler 😉

  Ce que je suis en train de lire
Je n'ai pas encore continué They both die at the end, mais je ne désespère pas de le terminer pendant mes congés 😉
Et j'ai commencé L'école des soignantes de Martin Winckler que j'ai chopé au boulot pour les congés 😉😁

In My Mailbox

Un SP de chez Dargaud 😊
Je suis contente de l'avoir en papier, car même si je l'ai lu en numérique, la version papier est juste magnifique 😍😍
Des livres offerts par ma belle-mère (piochés dans ma WL) 😊😍

Lifetime

Ce que j'ai lu sur les autres blogs

L'avis de Mallou14 sur They both die at the end
Le podcast de Planète diversité sur le thème du sexe dans la littérature YA
L'avis de Lirado sur le préquel d'Hunger Games
La chronique de Scarlett sur Je suis ton soleil

Sur le blog 

Les derniers articles

My other Addictions #67

vendredi 26 juin 2020

My other Addictions #67



Comme d'habitude pour ce rendez-vous mensuel, je vous parle des films et séries que j'ai récemment bingés 😉

Les films que j'ai vus chez moi

Bombshell

Inspiré de faits réels, SCANDALE nous plonge dans les coulisses d’une chaîne de télévision aussi puissante que controversée. 
Des premières étincelles à l’explosion médiatique, découvrez comment des femmes journalistes ont réussi à briser la loi du silence pour dénoncer l’inacceptable.

J'ai vu ce film sans trop me préoccuper du pitch, mais il faut bien avouer qu'on est directement plongé dans cette affaire de harcèlement et qu'on ne peut plus s'en détacher.
C'est d'autant plus fou que cette histoire est basée sur des faits réels. C'est horrifiant !

J'ai trouvé les trois actrices principales très convaincantes dans leurs rôles respectifs, avec un attachement particulier pour le personnage de Megyn Kelly, interprété par Charlize Theron.

C'est assez révélateur de ce qu'il se passe dans notre société depuis des années. C'est important de s'en rendre compte et de pouvoir produire des films qui osent dénoncer ces abus.

The Maze Runner
  
Thomas, 16 ans, se réveille dans un ascenseur. Il ne sait plus qui il est ni d'où il vient, et ne semble se rappeler que de son prénom. 
Lorsque l'ascenseur s'ouvre, il est accueilli par d'autres garçons de son âge dans la clairière, un monde mystérieux entouré par un labyrinthe impénétrable, et où personne ne sait pourquoi il est là.

Je n'avais encore jamais vu que le premier film, étant donné que je voulais avoir lu la saga avant de voir son adaptation.
Et puis je me suis lassée de la saga du Labyrinthe, et j'ai été totalement dégoûtée et découragée lorsque les accusations à l'encontre de Dashner sont tombée, voilà déjà quelques années.
Ceci a fait que je n'ai jamais lu le troisième tome et que je ne m'en porte pas plus mal.

Mais du coup, j'étais curieuse de voir les films, pour ne pas mourir idiote et pour savoir comment toute cette histoire se finissait.
Bah finalement je suis contente de ne pas avoir persévéré dans ma lecture. Les films m'ont largement suffit, même si aucune scène ne m'a véritablement surprise.
Tout est attendu dans ce film et on sent venir le dénouement à des kilomètres à la ronde. Les seuls personnages qui vaillent un tant soit peu la peine sont Jorge et Brenda et je ne me souviens même pas s'ils étaient ou non présents dans les livres...

Bref, j'ai au moins vu la trilogie en entier, mais je n'en garde pas un souvenir impérissable.


365 DNI

Laura est une assistante commerciale en Pologne et effectue un voyage en Sicile avec son petit-ami et des amis pour fêter son anniversaire. Elle est kidnappé par Massimo, un mafieux italien, qui lui donne 365 jours pour tomber amoureuse de lui. 
Elle refuse de lui obéir et joue avec lui. Une relation sexuelle à tendance sadomasochiste s'installe entre eux et Laura tombe sous le charme de Massimo.

Je n'avais absolument pas entendu parler de ce film avant que tout le monde s'offusque de l'histoire sur les réseaux sociaux. Et comme je suis quelqu'un de très curieux et qui aime se faire son propre avis sur les choses, j'ai lancé ce film le week-end dernier, parce que je n'avais rien de plus intéressant à faire.

C'est affligeant.
C'est affligeant de voir qu'on peut encore produire et diffuser ce genre de chose en 2020, alors qu'on se bat constamment contre la culture du viol, l'importance du consentement et pour le féminisme de manière générale.
Il n'y a rien qui va dans ce film.

La meuf se fait kidnapper, mais elle pourrait tout aussi bien avoir été invitée, tant elle paraît super à l'aise de suite.
Elle ne hurle pas, ne se débat presque pas et passe son temps à provoquer son ravisseur. Qui fait ça alors qu'on vient de la kidnapper ? Personne !

Evidemment on s'assied sur le consentement dès les premières minutes du film hein, et ça ne dérange personne. Et puis finalement, au bout d'à peine une heure de film, ça baise et ça tombe amoureux.
De son kidnappeur, je tiens tout de même à le rappeler.

Mais bon, c'est pas grave, il est beau gosse et il est riche. Qui ne tomberait pas amoureuse d'un kidnappeur beau et riche, qui vous fait faire du shopping lors de votre deuxième jour d'enlèvement, je vous le demande ?
Franchement, je ne vois pas pourquoi on se bat pour notre liberté, alors qu'il suffirait qu'on nous kidnappe et qu'on nous offre tout sur un plateau.
Mais attention, il faut que le kidnappeur soit beau et riche, sinon ça marche pas.

Je trouve cela horrible qu'on fasse croire aux femmes que c'est à cela qu'elles doivent aspirer. Et qu'on nous vende ce film comme une ROMANCE.
Qu'est-ce qui ne va pas chez vous en fait ? Où c'est romantique de se faire kidnapper ?

Bref, je pourrais encore disserter des heures sur tout ce qui cloche dans ce film, mais ce serait un vraie perte de temps. 

Artemis Fowl

Millionaire, génie et cerveau criminel malgré ses 12 ans, Artemis Fowl ne sait pas dans quelle aventure il s'engage le jour où il kidnappe une fée pour sauver sa famille grâce à sa magie.

Ça y est, j'ai enfin eu le courage de regarder ce film.
Si vous voulez la version courte, la voilà: ce film est une purge !

Si vous avez aimé la saga Artemis Fowl pendant toute votre adolescente, il n'y a aucune chance pour que vous adhériez à cette adaptation.
Rien ne va.
Strictement rien.

Pour vous faire une liste non exhaustive, voici ce que j'ai retenu de mon visionnage:

Artemis Fowl fait du surf...
Sa mère est morte
Butler ne veut pas qu'on l'appelle Butler (depuis quand?)
Mulch est un nain géant (pourquoi ??)
Les personnages principaux ont tous le charisme d'une huître (surtout Artémis et Holly)
Julius Root est une femme ! (sorry Judi Dench, mais là c'est juste pas possible)
Le budget des effets spéciaux a connu des jours meilleurs chez Disney
Colin Farrell ne sert à rien (sérieux, arrêtez de le mettre dans des films de ce type, ça ne lui va vraiment pas)

Maintenant pour me consoler de cet horrible visionnage, je n'ai plus qu'une seule envie: relire les livres.


Les séries que j'ai regardées

Grey's Anatomy
Saison 7
Saison 8
Saison 9

Meredith Grey fait son entrée en tant qu'interne en chirurgie au Seattle Grace Hospital. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que l'homme avec qui elle a couché hier soir est aussi... son boss, le "Docteur Mamour". On suivra ses aventures ainsi que celles des autres internes (Cristina Yang, Izzie Stevens, George O'Malley et Alex Karev). Dans un lieu où la vie et la mort sont si proches, l'amour devient omniprésent.

On prend les mêmes et on recommence.
Mais finalement, je trouve que ce revisionnage de Grey's Anatomy est tout de même bénéfique. 
Je n'ai vu chaque saison qu'une seule fois et j'avais une bonne vision globale de l'ensemble. Mais revoir certains épisodes avec mes yeux d'adultes me font me rendre compte que la plupart des personnages masculins de cette série sont toxiques.

Oui, même Dereck...
Quand je vois comment il traite Meredith à la fin de la saison 7 et au début de la 8, il y a de quoi grincer des dents !
Il la fustige, il l'ignore, il impose la loi du silence... Woaw c'est hyper violent.

Mais la palme revient quand même à Owen, avec toute l'histoire de l'avortement de Cristina. Je ne me rappelais pas à quel point cette situation était violente.
Le mec lui suggère quand même de garder le bébé pour lui faire plaisir quoi... Et lui dit qu'elle ne sera pas obligée de s'en occuper.
Bah dis donc, ça vend du rêve !
Le personnage de Cristina reste hyper cohérent par rapport à la situation, étant donné qu'elle a toujours été claire sur son refus de la maternité, sauf quand elle lui permet de revenir dans sa vie... Là ça cloche vraiment.
Elle aurait dû le quitter purement et simplement.

Donc voilà, je revois cette série avec un œil neuf, je vois qu'il y a des choses qui sont problématique et cela me permet de me rendre compte que je me suis vraiment bien déconstruite en l'espace de quelques années.


Queer Eye
Saison 5

L'émission primée aux Emmys revient avec cinq nouveaux experts prêts à insuffler un peu de bon goût à l'Amérique lors de missions de relooking assez ardues.

Il n'y a rien de neuf à dire sur cette émission, à part qu'elle est toujours aussi géniale !
Certains épisodes sont un peu moins bons que d'autres, mais certains m'ont vraiment mis les larmes aux yeux ! Sans parler de l'hommage à la fin du premier épisode (je ne vous spoile rien, mais c'est super triste, préparez vos mouchoirs).

Bref, vivement la prochaine saison !



Top Chef
Saison 11

Après un casting réalisé dans toute la France et la Belgique, 12 jeunes espoirs de la cuisine jugés par 4 chefs de renommée nationale et internationale s'affrontent dans différentes épreuves pour tenter de devenir le Top Chef de l'année et remporter 100 000€.

Voilà, Top Chef c'est fini pour cette année.

J'aurais beaucoup apprécié les quart de finale et même une partie des demis.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance qu'il y avait entre les candidats dans les derniers épisodes, mais je suis quand même déçue du vainqueur...

Je n'appréciais pas particulièrement David, le trouvant trop classique (et trop lèche-bottes avec Darroze) comparé à Adrien qui était vraiment hyper novateur et drôle dans sa cuisine.
De mon point de vue, ce dernier avait tout de même plus de mérite.
Mais bon, c'est le jeu hein.

Je suis évidemment déçue que Mallory n'ait pas pu accéder à la finale, mais j'avoue que je l'avais vu venir. Mais il aura tout de même fait un super parcours et c'est ça qu'il faut retenir de cette saison.
Un petit belge de 22 ans est allé jusqu'en demi-finale.
Qui sait, le prochain gagnera peut-être la saison?

dimanche 21 juin 2020

Sunday's Books #292


Blabla

Hello les amis !

Plus qu'une semaine de boulot avant d'être libérée-délivrée !!! 😁🎉🎉
Vous n'imaginez pas à quel point j'ai hâte !!
A la fin du confinement, je n'aurais jamais pensé que ce mois et demi me séparant de mes congés serait aussi long et aussi pénible. Mais ça y est, j'en vois enfin le bout ! 😁
Et bon dieu que ces trois semaines et demi de déconnexion avec le boulot vont me faire du bien !
Je n'ai pas encore énormément de choses de prévues (surtout vu la période) mais je vais quand meme en profiter pour déconnecter avec mes cousines, et ça, ça va vraiment être cool 😁😁

D'ailleurs en parlant de déconnexion, je vais profiter de la semaine qui arrive pour m'occuper du look d'été du blog (bah oui, ça se rapproche hein 😉) afin de le mettre en ligne à la fin de la semaine 😊
D'ailleurs il se pourrait que je prenne une semaine de pause par rapport au blog durant ma première semaine de congés 😉
Je le fais chaque année et ça me fait toujours du bien, et je pense que cette année la pause sera plus que bienvenue 😉

D'ailleurs je compte bien emprunter un max de nouveautés BD et mangas au boulot afin de profiter de mes congés pour les lire et revenir vous en parler par la suite 😉
Parce que des congés sans lecture, ce n'est pas vraiment des congés 😁

Allez, je vous laisse profiter de votre dimanche 😊

Des bisous 😘😘


Mes lectures

Ce que j'ai lu cette semaine
Avec les semaines que j'ai eues récemment je n'avais pas le courage de continuer ma lecture de They both die at the end. Mon cerveau était trop encombré pour comprendre l'anglais 😅
Du coup, j'ai lu Incroyable ! en SP BD ainsi que le roman Victoria que j'ai emprunté au boulot 😊
C'était typiquement le genre de lecture dont j'avais besoin pour décompresser 😉

  Ce que je suis en train de lire
Je n'ai pas avancé dans cette lecture cette semaine, mais je pense que mes congés vont m'aider de ce point de vue 😉

In My Mailbox

Un SP de chez Michel Lafon 😊

Lifetime

Ce que j'ai lu sur les autres blogs

L'article de Cafe Powell sur Phobos et Hunger Games
Les conseils de Ceci n'est pas un chaudron sur le sabbat de Litha
L'avis de Doris sur le tome 2 de Heartstopper
Celui de Scarlett sur Les anges d'Auschwitz

Sur le blog 

vendredi 19 juin 2020

Six-coups - Jérôme et Anne-Claire Jouvray


Que feriez-vous si vous aviez dix ans et que vous veniez d'avoir un revolver pour votre anniversaire alors que vous n'aimez pas les armes ? 
C'est tout le problème d'Eliot, fils du shérif de la ville, qui n'arrive pas à faire comprendre à son père qu'il n'est pas un as de la gâchette. En même temps, force est de reconnaître que même lorsqu'il tire n'importe où, il atteint toujours sa cible! 
Ce n'est d'ailleurs pas son seul problème. Un autre, et non des moindres, s'appelle Bianca. Camarade de classe - si elle se donnait la peine de venir suivre les cours -, elle aime tout ce qu'Eliot déteste : l'aventure, les revolvers, la bagarre, enquêter, suivre des bandits... 
Elle a d'ailleurs un talent rare pour entraîner Eliot dans des situations dangereuses.

Voilà une BD qui paraissait bien innocente par sa couverture, mais qui s'avère finalement plus sérieuse que prévu. A travers le décor de western de Six-coups, le duo formé par Jérôme et Anne-Claire Jouvray nous propose une critique très actuelle de la société.

S'il est évident que ces albums vont évoquer le port d'armes et les risques inhérents à celui-ci, ils brassent de nombreux autres sujets tels que la criminalité, le lobbyisme mais aussi le féminisme et l'éducation.
Des sujets drôlement d'actualité pour une BD qui se déroule au XIXe siècle.
Grâce aux personnages d'Eliot, Bianca et Charlotte, on brasse de nombreux sujet, mais également des personnalités très différentes. Entre l'impulsivité et l'insouciance de Bianca, la prudence d'Eliot et le pragmatisme de Charlotte, les auteurices peuvent s'en donner à cœur joie - et c'est ce qu'ils font !
Ajoutons à cela un cochon de compagnie et le tableau est plus qu'attractif.

Le ton humoristique de l'histoire et les traits bon enfant de Jérôme Jouvray amènent une dimension de légèreté et d'insouciance plus que bienvenue dans ces planches parfois très sérieuses.
Toute la BD est construite de manière très logique et pédagogique et les propos sont tout de même assez nuancés. Le but de cette BD est de faire réfléchir, et non d'imposer une vision manichéenne des choses.
En conclusion, Six-coups est une BD plus complète et complexe qu'il n'y paraît, que l'on peut  aborder en famille pour initier un débat constructif. L'humour présent dans chaque planche permet de dédramatiser les sujets délicats avec intelligence et pédagogie tout en donnant au lecteur l'occasion de se faire sa propre opinion sur les différents sujets présentés.
Une très bonne BD à découvrir.


Les infos utiles

Tome 1: 5 avril 2019 - Dupuis
Tome 2: 6 mars 2020 - Dupuis
Illustrations: Six-coups par Jérôme Jouvray et Anne-Claire Thibault-Jouvray © Dupuis 2020

mercredi 17 juin 2020

Good bye, red beryl - Atami Michinoku


Akihiko est un orphelin n'ayant jamais été utile à personne. Au moment où il renonce à la vie, Kazushige, un vampire qui vit seul depuis longtemps, le sauve. Cherchant un moyen de le remercier, Akihiko lui rend visite tous les jours, mais ce dernier le repousse froidement. 
Kazushige finit toutefois par être touché par sa gentillesse maladroite, avoir envie de mieux le connaître et ne plus pouvoir résister à son attirance.

Voilà la lecture qui signe ma première incursion dans le domaine du yaoï. Ne m'intéressant aux mangas seulement depuis quelques années, il me reste encore bien des choses à découvrir, mais dans l'ensemble j'ai plutôt fait de bonnes découvertes, comme en ce qui concerne Good bye, red beryl.
Et tant qu'à découvrir le boy's love, autant le faire à travers une histoire de vampire qui, je le rappelle, est tout de même le personnage le plus queer de la littérature.
Dans ce manga, nous suivons donc Akihiko, un orphelin à qui l'enfance et la vie en généal n'ont pas fait de cadeau. Alors qu'il se trouve dans une très mauvaise passe et qu'il envisage même de mettre fin à ses jours, il est sauvé in extremis d'un accident par Kazushige qui s'avère être un vampire.

Une relation complexe va alors se tisser entre les deux hommes. Akihiko va peu à peu s'imposer dans le quotidien de son sauveur dans le but premier de le remercier, mais cette relation va assez rapidement évoluer et prendre de plus en plus d'ampleur pour les deux protagonistes.
Cependant, comme rien n'est jamais simple, Kazushige va d'abord se refermer et tenter de dissuader son jeune ami de le fréquenter, ne faisant que renforcer encore plus l'attraction qu'il exerce sur ce dernier.
C'est le jeu du chat et de la souris. Sauf qu'en l’occurrence, le chat est un vampire.

L'autrice a parfaitement sur rendre justice à ses deux héros en les présentant dans leur entièreté, avec leurs qualités mais aussi avec leurs défauts.
Elle arrive à faire transparaître leurs émotions de façon très juste à travers ses traits fins et délicats, mais qui recèlent aussi une part brute et torturée - notamment lorsqu'elle évoque le passé de Kazushige.

Le rythme de l'histoire est plutôt lent dans le premier tome. On prend le temps de poser les bases de l'histoire, d'introduire les différents personnages et leurs relations (passées ou à venir).
Ensuite, tout devient nettement plus intense dans le deuxième tome, avec l'arrivée de scènes beaucoup plus sensuelles mettant en scène nos deux héros.
Mais cela ne représente finalement qu'une partie minime de l'histoire, l'autrice souhaitant que l'on se focalise plus sur la psychologie des personnages que sur les scènes de fesses - même si elles sont nettement présentes et détaillées.
En bref Good bye, red beryl est un manga très intéressant à parcourir et assez percutant. On explore de manière pertinente le côté vampirique de Kazushige, en nous montrant autant les côtés positifs que négatifs et on apporte de la candeur et de la naïveté au récit avec le personnage d'Akihiko.
Le mélange des deux genres donnent finalement une histoire très nuancées qui promet une conclusion intéressante à la parution du prochain tome. Il me tarde d'ailleurs de le lire.


Les infos utiles

Tome 1: 26 septembre 2019 - Taifu Comics
Tome 2: 28 février 2020 - Taifu Comics
Illustrations: Good bye, red beryl par Atami Michinoku © Taifu Comics 2020

lundi 15 juin 2020

L'Oasis: Petite genèse d'un jardin biodivers - Simon Hureau


Quelque part entre les "Souvenirs entomologiques" de Jean-Henri Fabre et l'émission "Silence, ça pousse" sur France 5, Simon Hureau raconte par le menu comment il a peu à peu redonné vie à son jardin abandonné à la friche par son ancien propriétaire. 
Sans connaissances particulières sur le sujet, l'auteur, avec beaucoup de recherches, de passion et d'huile de coude, parvient à recréer à partir d'un no-man's land une véritable oasis de biodiversité, et témoigne ainsi des capacités de résilience de la nature, pour peu qu'on lui file un coup de main.

En commençant cette BD reçue des éditions Dargaud, je ne savais pas totalement dans quoi je m'embarquais. Vous le savez, pour choisir une lecture je préfère de beaucoup me fier à la couverture et à mon ressenti plutôt qu'à un résumé - même s'il m'arrive parfois de m'y référer quand même. Pour les BD, ce système n'est pas totalement dénué de logique puisque la couverture donne souvent une idée de style de l'illustrateurice. Mais cela ne garanti pas pour autant mon entière adhésion à l'histoire.

En ce qui concerne L'Oasis, la magie semble avoir opéré assez rapidement. J'ai tout de suite accroché aux trait et aux couleur de Simon Hureau qui parviennent à donner vie au diverses plantes et fleurs présentes dans ce jardin atypique, mais également à la faune qui s'y épanouit.

On sent au travers des planches si pas l'expertise en tout cas les connaissances approfondies de l'auteur en matière de biodiversité. Tout dans ce jardin est extrêmement bien pensé, sans pour autant être taillé à la serpe et aseptisé comme peuvent l'être certains espaces verts.
Ici tout respire le calme, la liberté et même parfois le joyeux bordel et c'est extrêmement rafraîchissant.

La manière dont l'auteur présente ses expériences et ses diverses découvertes donnent matière à réflexion aux lecteurices, même si ceux-ci n'ont pas la main verte. Après la lecture de cette BD on n'a qu'une seule envie: enfiler ses gants et aller s'occuper de son jardin, même si habituellement on n'y fait pas trop attention (en tout cas en ce qui me concerne).

Cette BD est tout bonnement un immense puit d'informations sur la nature, les jardins, les insectes, les oiseaux et autres petits animaux qui vivent dans nos contrées. C'est très reposant de laisser défiler les pages de cette lecture - et de se laisser emporter par ces magnifiques dessins - mais également très inspirant.

En bref, L'Oasis est une magnifique BD qui nous fait prendre conscience des merveilles de la faune et de la flore qui se cachent dans nos jardins et que l'on peut aider à développer si on se donne la peine d'aménager intelligemment nos espaces.


Les infos utiles

Le compte Instagram de Simon Hureau
Parution: 12 juin 2020 - Dargaud
Illustrations: L'Oasis: Petite genèse d'un jardin biodivers par Simon Hureau © Dargaud 2020

dimanche 14 juin 2020

Sunday's Books #291


Blabla

Hello les amis !

J'ai l'impression de me répéter de semaine en semaine, mais là j'ai vraiment passé une des pires semaines de ma vie au boulot ! Vraiment, je ne pensais pas qu'une situation déjà merdique puisse dégénérer à ce point ! 😶😶
Je ne m'étendrai pas sur le sujet, parce que je n'en ai pas envie, mais sachez que ma motivation est au plus bas.

Cette semaine, j'ai un peu de mal à trouver quelque chose de positif ou de drôle à vous raconter, parce que je suis aussi dans une sorte de phase de spleen. Ce n'es sûrement pas dû qu'au boulot, mais en tout cas la situation n'arrange rien.

Pour décharger un peu ma mauvaise humeur et ma frustration, j'ai profité d'avoir un excès de motivation samedi après-midi pour virer de ma garde-robe les vêtements que je ne sais plus mettre... Bah sachez qu'il y en avait un sacré paquet ! Et je n'ai attaqué que la penderie 😳😳
Mais ça fait du bien de faire du vide, et j'espère que ça va me motiver à prendre un peu plus soin de moi.
Et puis avec un peu de chance, je vais pouvoir vendre quelques pièces sur Vinted 😉

Du coup, pour rester dans un mood positif, je vais essayer de profiter du BBQ que nous avons décidé de faire à la maison à l'occasion de la fête des pères 😉
Passer un moment en famille va peut-être m'aider à me rebosster 😊😊

Des bisous 😘😘


Mes lectures

Ce que j'ai lu cette semaine
Je n'ai rien lu cette semaine, si ce n'est le premier tome de Au-delà des étoiles (et encore, c'était samedi après-midi 😅)

  Ce que je suis en train de lire
Du coup, j'en suis toujours au même point dans They both die at the end, c'est-à-dire que j'ai lu 50 pages...
Mais bon, comme je l'ai dit, je n'avais pas du tout la tête à la lecture cette semaine !


In My Mailbox

Rien reçu et rien acheté cette semaine... Bizarre 😅

Lifetime

Ce que j'ai lu sur les autres blogs

La chronique de Scarlett sur Stella
Des ressources sur le racisme et le Blacklivematter chez Planète Diversité
L'avis de Mallou14 sur le tome 2 de Heartstopper

Et ailleurs

L'article de la Gazette du sorcier sur les propos transphobes de JKR
L'interview de Daniel Radcliffe à propos des tweet de JKR

Sur le blog 

vendredi 12 juin 2020

La petite faiseuse de livres - Suzuka et Miya Kazuki


Une étudiante bibliovore se réincarne en petite fille dans un monde caractérisé par l’illettrisme, et où l’imprimerie semble n’avoir pas encore été inventée... 
Mais pour celle qui est morte écrasée par sa bibliothèque, les livres sont vitaux !! Il n’y a qu’une seule solution : s’il n’y en a pas, elle va les fabriquer. 

Avec un titre pareil, il était évident que je n'allais pas laisser passer ce manga. Quand on me vend un manga qui va parler livres et littératures, vous pouvez être sûrs que je suis a taquet !
Comme prévu, cette lecture a été une vraie belle découverte.

Nous suivons le quotidien d'Urano, une amoureuse des livres qui s'est réincarnée dans le corps de la petite Maïn, une fillette de 5 ou 6 ans. La première chose que souhaite Maïn, c'est donc mettre la main sur un livre, afin d’atténuer le choc de sa mort et de lui apporter un brin de réconfort.
Le seul problème, c'est que dans le monde où elle vit, les livres sont une denrée très rare, voire inexistante. Notre héroïne va donc tout faire pour s'en procurer, quitte à les fabriquer elle-même !

Ce manga est d'une douceur et d'une mignonnerie indescriptible. Si la bouille attendrissante de Maïn ne suffit pas à donner envie aux lecteurices de mettre la main dessus, qu'on les rassure: l'histoire est totalement à la hauteur des illustrations.

Ça parle d'entraide, de solidarité, de persévérance et de bien d'autres sujet d'importance. Car alors que Main essuie nombre d'échecs, celle-ci ne se laisse pas décourager et tente toujours de trouver une solution à ses propres problèmes comme à ceux de son entourage.

La petite faiseuse de livres est typiquement le genre de manga tout doux qu'on aime savourer après une longue semaine de boulot. C'est attendrissant et divertissant, tout en mettant en avant des valeurs importantes.

Les personnages sont tous terriblement attachants, que ce soit Maïn, sa grande sœur Tuuli ou encore ses parents ou ses amis Lutz, Ralph et Fey.
Chacun apporte quelque chose à l'histoire et permet de varier les petites intrigues présentes dans le manga.
En conclusion, ces deux premiers tomes de La faiseuse de livres m'ont énormément plu car ils recèlent de nombreuses qualités tant graphiques que scénaristiques. J'ai hâte de pouvoir me procurer la suite, car elle promet d'être encore plus savoureuse.


Les infos utiles

Tome 1: 14 février 2020 - Ototo
Tome 2: 28 février 2020 - Ototo
Illustrations: La petite faiseuse de livres par Suzuka et Miya Kazuki © Ototo 2020