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mercredi 30 juin 2021

Pourquoi j'ai abandonné Jusqu'au dernier ?


Vous n’auriez jamais dû tuer ma mère sous prétexte que le roi d’Angleterre n’aime pas les sorcières. Que vous soyez chasseur, noble ou puissant, vous ne serez plus rien quand je vous retrouverai. 
La colère coule dans mes veines et la magie héritée de ma mère chante dans la gorge de chaque oiseau. Je vous cherche le long de la rivière, dans les villages, et jusqu’au plus profond de la forêt. 
Je vous traquerai un par un. Bientôt, vous serez à genoux devant moi, implorant mon pardon que vous n’obtiendrez pas…

Lorsque j'ai lu le résumé de ce roman, il m'a tout de suite tenté. Une histoire de sorcières traquées, de vengeance ça laissait présager de bonnes choses et je m'attendais à y trouver au moins un brin de féminisme ou de sororité.
Peut-être y en a-t-il eu - même si sincèrement j'en doute - mais je ne le saurai pas puisque j'ai abandonné cette lecture au bout d'à peine une trentaine de pages.

Avant j'aurai sûrement insisté. Je serai très certainement allée jusqu'à la moitié du roman pour être sûre que ça ne s'améliorait pas. Mais maintenant j'ai beaucoup moins de patience avec les livres qui me déçoivent dès les premières pages et j'ai tendance à les laisser de côté très rapidement.
D'un côté parce que je n'ai plus envie de m'attarder sur des lectures qui ne me plaisent pas et de l'autre parce que ma PAL déborde trop pour que je perde mon temps sur ce type de lecture.

Et si je suis aussi dure avec ce livre, c'est parce que dès les premières pages, l'héroïne m'a énervée. Non plus que ça: elle m'a soûlée !
Du peu que j'ai pu voir, Evie est une héroïne fade et égoïste. Elle voit sa mère mourir sous ses yeux et c'est à peine si elle éprouve du chagrin. Un sentiment de vengeance, ça oui - c'est d'ailleurs ce qui va motiver toute sa quête - mais de la tristesse par rapport à cette perte, pas du tout.
Pire, elle estime même que c'est de sa faute si elle est morte.
Bah oui, quel besoin avait-elle d'utiliser ses pouvoirs pour aider les gens du village ?

Pas terrible comme façon de penser, n'est-ce pas ?
De plus, c'est assez illogique. Car si c'est vraiment de la faute de sa mère, quel besoin de la venger, si elle n'est pas plus affectée que ça par sa mort ?
Son besoin de vengeance la concerne personnellement et c'est tout. Elle veut faire du mal et tuer, mais surtout elle cherche un prétexte pour le faire.

A la rigueur j'aurais compris si on nous avait proposé ce type d'intrigue dès le début, avec un personnage construit avec une envie avide de sang et qui l'assume pleinement.
Mais non, là on se retrouve avec une gamine qui se cherche des excuses pour tout, ce qui est juste insupportable.

Et que dire de la manière dont elle traite sa petite soeur ? Ça aussi ça a eu le don de m'énerver. Eprouver aussi peu d'empathie pour sa soeur qui a vécu les mêmes choses horribles qu'elle, ça me dépasse complètement.

Pour terminer, j'ai également eu beaucoup de mal avec le style d'écriture. Je ne sais pas si cela vient de l'auteur lui-même ou de la traduction, mais le ton très familier des dialogues m'a vraiment dérangée. A mon sens cela ne colle pas avec l'époque, ni avec les personnage.
Je ne dis pas que j'aurais voulu un style enlevé ou pompeux, mais là on dirait que le trait a été forcé pour bien nous montrer qu'on est face à des personnage de basses classes.
C'est vraiment très limite.

En bref, je n'ai absolument pas accroché à ce roman et j'aurais bien de la peine à le recommander, parce que je n'ai pas grand chose de positif à en dire. J'ai lu d'autres livres sur la magie et/ou les sorcières qui étaient beaucoup mieux que celui-ci.


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Le site de Finbar Hawkins
Parution VO: Witch - 1er octobre 2020 - Zephyr
Parution VF: 2 juin 2021 - Casterman

lundi 2 novembre 2020

Pourquoi j'ai abandonné Idéalis ?


Kira Navárez rêvait d’un monde nouveau. Elle vient de réveiller un cauchemar d’une ampleur intersidérale… Lors d’une mission de routine sur une planète inconnue, Kira découvre un organisme vivant d’origine extraterrestre. 
Fascinée, elle s’approche de l’étrange poussière noire. La substance s’étend sur tout son corps et commence à prendre le contrôle. Kira, en pleine transformation, va explorer les dernières limites de sa condition d’être humain. Mais quelle est l’origine de cette entité ? Quelles sont ses intentions ? 
La scientifique n’a pas le temps de répondre à ces questions : la guerre contre les aliens est déclarée, et Kira pourrait bien être le plus grand et le dernier espoir de l’humanité.

Eragon faisant partie des sagas fantasy qui ont bercé mon adolescence (avec Harry Potter et Artemis Fowl entre autres), j'étais on ne peut plus impatiente de découvrir le nouveau roman de Christopher Paolini, d’autant plus qu'il s'agissait de space opera. 
Malheureusement ce ne fut pas une réussite, puisque j'ai abandonné le roman au bout de 200 pages (sur 800 quand même...).

Alors pourquoi avoir abandonné ma lecture ?
Tout simplement parce que je me suis ennuyée.
J'ai lu 200 pages sur 800 (donc un quart du roman) et durant ces quelques 200 pages il ne s'est pratiquement rien passé. On en était encore au stade de l'introduction quand j'ai décidé que j'en avais marre de perdre mon temps.

Pourtant le pitch de départ était alléchant: un roman de space opera sur la découverte de vie alien ça promettait un roman haut en couleurs et plein de rebondissements. Cependant, malgré la découverte de Kira et les événement qui en découlent, tout le reste est lent. 
En fait le roman est lent. Je veux bien que l'auteur prenne le temps de poser son intrigue, de développer son univers, mais à un moment donné le contemplatif ça lasse.

En plus de ces longs passages descriptifs, j'ai également eu l'impression que l'auteur voulait étaler sa science et qu'il partait du principe que tout le monde avait fait un doctorat en biologie. Spoiler alert: ce n'est pas le cas et prendre ses lecteurices de haut, ça ne vous rend pas plus intelligent.
Une note de bas de page pour accompagner certains termes scientifiques ça n'aurait pas été de trop.

Un autre point qui me chagrine c'est que je n'ai pas du tout accroché avec le personnage de Kira: je l'ai trouvée fade, plate et sans relief. Elle ne possède tout simplement pas les caractéristiques que j'apprécie chez une héroïne. Durant les deux cents pages parcourues, j'ai juste eu l'impression qu'elle subissait les événements de sa vie et qu'elle se morfondait sur son sort.
C'était vraiment pénible à lire.

En conclusion, au vu de toutes ces raisons, je suis contente d'avoir abandonné cette lecture. Arriver au bout de ces 200 pages fut plutôt pénible et je n'aurais clairement pas pu en supporter plus. Et pour une fois, je ne suis même pas allée lire la fin du roman, je n'en avais même pas envie.
Bref, Idéalis n'aura pas été une réussite.

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Le site de Christopher Paolini
Sa page Facebook
Parution VO: To sleep in a see of stars - 15 septembre 2020 - Tor Books 
Parution VF: 14 octobre 2020 - Bayard

lundi 6 janvier 2020

Pourquoi j'ai abandonné Le Sorceleur ?


Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur. 
Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est unique. 
Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d'une nuit. Mais au bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver son humanité perdue…

Cela fait un bon moment que l'on a annoncé l'adaptation en série de la saga du Sorceleur (ou The Witcher en anglais) et c'est à cette occasion que j'ai été contactée par Castelmore pour découvrir le premier tome.
J'avais hâte de pouvoir le découvrir, moi qui préfère toujours lire le livre avant de voir l'adaptation. Malheureusement, je n'ai pas du tout été conquise par ce premier tome, que j'ai abandonné au bout d'une centaine de pages.

Pourtant, sur le papier cela s'annonçait plutôt bien. Une saga de fantasy, avec un univers ultra développé et un bestiaire qui n'a rien à envier à celui des différentes mythologies européennes.
Le personnage de Geralt était aussi très charismatique et même si on est très souvent dans le cliché du héros de fantasy, cela n'est pas très dérangeant.

Mais là où ça ne l'a pas fait, c'est dans le style d'écriture et dans la construction du récit. Ce n'est pas stipulé sur la quatrième de couverture, mais nous ne sommes pas dans un récit suivi, mais plutôt sur une succession de nouvelles.
Quand on aborde ce roman en pensant lire une histoire suivie et qu'on se retrouve avec des nouvelles qui n'ont aucun rapport l'une avec l'autre, la lecture devient tout de suite un peu pénible.

Ajoutez à cela un style descriptif plutôt soutenu, allié à des dialogues établis dans un langage plus que familier - comme si tous les personnages se connaissaient déjà au bout d'une minute - l'auteur à terminé de me perdre avec son roman. C'est typiquement le genre de chose qui peut perturber ma lecture.

J'ai bien tenté de lire le reste de nouvelles en diagonal, mais j'ai rapidement abandonné. Mon attention était définitivement perdue et je n'avais plus envie de continuer. J'ai donc décidé de regarder la série, sans avoir terminé le roman. Et pour une fois, j'ai préféré l'adaptation à l'original.

En conclusion, même si l'univers et le héros étaient des plus prometteurs, je n'ai pas pu accrocher au style d'Andrzej Sapkowski et aux nouvelles proposées.
De manière générale, ce n'est pas un genre qui me plait beaucoup. Associé avec le style si particulier de l'auteur, la combinaison de ces deux critères à eu raison de moi.
Mais cela aura eu le mérite de me faire découvrir cet univers original et de me donner envie de regarder la série - qui est géniale !


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Le site d'Andrzej Sapkowski
Parution VF (nouvelle édition): 24 novembre 2019 - Castelmore

lundi 30 septembre 2019

Pourquoi j'ai abandonné Air ?



Écologie : la démocratie a échoué, l'heure de la dictature est venue. 
Je m'appelle Samuel Bourget. Je suis né en 1969, l'année où Neil Armstrong posant le pied sur la Lune a déclaré : " C'est un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour l'humanité. " Cette phrase a comme scellé le caractère de ma génération : l'optimisme à tout prix. Mes parents étaient pleins d'espoir pour mon avenir. Celui-ci s'annonçait pavé de plaisirs et de joies. Sauf qu'il n'en a rien été. Le monde qu'ils m'ont laissé a été anéanti et il ne reste presque rien de mon enfance. J'ai moi-même contribué à l'hécatombe. Des hommes ont été jugés et condamnés selon leur responsabilité dans le génocide écologique – " l'écocide ", ont dit les juges – qui se profilait, et qui, heureusement, a pu être évité. D'autres ont gravi les échelons du nouvel ordre en raison de leur engagement au service de l'écologie. À mon sens, ce n'était rien d'autre qu'une dictature. Bien plus tard, les révélations sur les excès de la cellule AIR ont mis fin à ce régime. Lors de leur procès, les dirigeants verts ont affirmé avoir sauvé l'humanité. C'est possible. Mais à quel prix ? 
À l'époque, mieux valait ne pas être dans leur collimateur. Comme moi lorsqu'ils m'ont inscrit sur leur liste noire : la liste carbone.

Au premier abord, ce roman était pourtant bien parti pour me plaire: un roman qui parlait d'écologie et de mesures à prendre pour contrer le changement climatique, mais qui en même temps tombait dans un futur uchronique et dystopique, cela promettait d'être intéressant.

Malheureusement, au bout de vingt pages j'avais déjà compris que ça n'allait pas le faire. Le style d'écriture ne me convenait absolument pas.  J'ai tout de même essayé de persévérer, mais j'ai rapidement rendu les armes.

Comme je l'ai dit, le style d'écriture n'était pas fait pour moi. Tout est beaucoup trop dense, théorique et plat. On se perd rapidement dans toutes ces explications politiques et scientifiques, qui finalement n'ont que peu de rapport avec le sujet.
Alors que je m'attendais à un roman engagé et prenant, je me suis retrouvée avec l'impression de lire un rapport du GIEC. Intéressant certes, mais incompréhensible pour les néophytes.

C'est surtout le manque de dialogue qui m'a le plus ennuyée. En effet, on se retrouve à lire d'énormes paragraphes hyper condensé, où le narrateur digresse énormément et part dans tous les sens. En lisant le résumé, je m'attendais à un roman avec plus de rebondissements et d'action et je me suis retrouvée à lire un compte-rendu politique qui m'a paru très insipide.

De plus, Samuel, le narrateur que l'on suit tout au long du roman, m'est apparu comme quelqu'un d'extrêmement antipathique. Je ne me suis d'ailleurs pas plus attachée au reste de sa famille. Sa femme est quasiment inexistante et les enfants sont le reflet de leurs parents.

Je suis donc péniblement parvenue à lire cinquante page, avant de jeter l'éponge, de feuilleter distraitement le reste des pages et de lire les dernières lignes pour abandonner définitivement cette lecture.

En conclusion, je pense que l'idée de départ des deux auteurs est vraiment intéressante: manier écologie et remaniement de la société, cela reste totalement d'actualité. Mais la plume de ceux-ci et la manière dont l'histoire est amenée ne m'ont pas convaincue.
Je pense cependant que ce livre peut trouver son public parmi ceux qui sont friands de littérature plus généraliste. Ce qui n'est absolument pas mon cas.

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Le site de Berti Scali
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Le Twitter de Raphaël De Andreis
Parution: 29 août 2019 - Michel Lafon

lundi 14 janvier 2019

Pourquoi j'ai abandonné Snow ?


Je m'appelle Snow. J'ai 17 ans, et je suis internée dans un hôpital psychiatrique depuis 11 ans. Je suis amoureuse de Bale. J'ai des colères... glaçantes, littéralement glaçantes. 
Un fou vous dira toujours qu'il n'est pas fou, mais je vous promets que je ne délire pas. En voici la preuve.

Pour une fois le résumé d'un livre n'en disait pas trop et permettait d'attiser la curiosité du lecteur, même si la couverture n'était pas la plus attractive.
Une histoire mettant en scène une ado vivant dans un hôpital psychiatrique, cela avait le mérite de ne pas avoir été écrit mille fois.

Malheureusement ça ne l'a pas fait. Mais alors là, pas du tout ! Si bien qu'en fait, j'ai abandonné ma lecture après une centaine de page. Et pourtant, c'est assez rare quand cela arrive.

Pourtant Snow était plutôt attachante au début. J'avais de la peine pour elle d'être si incomprise et  de finalement vivre une vie gâchée dans un hôpital psychiatrique.
Mais ça s'est vite limité à cela, puisque dès le départ son attachement à Bale m'a dérangée. Il y avait un je-ne-sais-quoi de malsain dans leur relation qui m'a rapidement mise mal à l'aise.

Et puis est venu le moment où Snow a traversé le miroir pour se retrouver de l'autre côté de l'Arbre... Je pense que c'est à ce moment que l'autrice m'a définitivement perdue.
L'univers proposé par Danielle Paige paraît faussement complexe, l'histoire part dans tous les sens et on est rapidement submergé par le nombre de personnages.

Mais le pire a tout de même été le nombre de love interest de l'héroïne... Il n'y en avait pas un, ni deux, mais bien trois ! Trois love interest !!
Mais pourquoi ? Dans quel but ? Quel est l'intérêt de tout ça ?
J'abhorre déjà les triangles amoureux dans les romans, mais là on a carrément droit au rectangle amoureux ! D'ailleurs, certains des protagonistes masculins m'ont tellement marqués que je ne pourrai même plus vous citer leurs noms, c'est dire...

Bref, je m'éparpille, mais vous avez compris l'idée: trop d'amour, tue l'amour. 

Du coup, j'ai décidé d'abandonner ma lecture. Je n'avais même plus envie de faire l'effort de le lire en diagonale. 
Par contre, ma curiosité l'a emporté et je suis tout de même allée lire la fin, histoire de me faire une idée, et je dois avouer que la révélation finale de l'autrice était plutôt audacieuse.
C'était audacieux, mais malheureusement ça arrivait trop tard dans le bouquin et ça ne rattrapait quand même tout pas le reste.
C'est donc un très gros non pour moi cette fois-ci.

Evidemment, je ne parle que de ce que j'ai lu, c'est à dire à peu près 100 pages du début et les 5 pages de fin. C'est un peu mince pour avoir un avis objectif, mais ça tombe bien, puisque ce n'est pas mon but ici. Pour une fois, je vous donne mon ressenti comme il vient et comme j'ai eu envie de l'écrire. Je suis consciente de ne pas être très sympa avec ce bouquin, mais pour ma défense, il n'a pas été très sympa avec moi non plus.


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Le site de Danielle Paige
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Parution VO: Steailing Snow - 20 septembre 2016 - Bloomsbury
Parution VF: 7 novembre 2018 - Editions Milan

jeudi 2 mars 2017

Pourquoi j'ai abandonné Carry On ?


Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l'évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. 
Qu'il se trouve à l'école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n'a rien, mais vraiment rien de l'Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue...

Quand j'ai découvert Rainbow Rowell il y a trois ans avec Fangirl, j'ai été totalement conquise par la plume de l'auteure et par l'histoire qu'elle proposait.
Je me retrouvais énormément dans le personnage de Cath, vivant toujours dans son monde imaginaire, voulant par-dessus tout prolonger son amour pour celui-ci en écrivant une fanfiction.

Durant ma lecture de Fangirl, j'avais beaucoup aimé les passages de la fanfiction en question. Je trouvais les extraits bien amenés et cela me plaisait. Il faut dire que les personnage de Simon et Baz y étaient pour beaucoup.
Ensuite quand la publication de Carry On a été annoncée, je trépignais littéralement d'impatience ! Enfin j'allais découvrir cet univers qui avait séduit Cath.

Hé ben pour le coup, je n'ai pas été séduite DU TOUT.
Dès les premières pages, j'ai eu cette forte impression de lire une très mauvaise copie de Harry Potter. Evidemment j'étais totalement consciente que Simon Snow était le pendant "rowellien" de notre héros à lunette, mais là c'était beaucoup trop flagrant !

Il y avait beaucoup, BEAUCOUP trop de similitudes entre l'histoire de Simon et celle de Harry: un méchant dont on évite autant que faire se peut de prononcer le nom mais qui veut tuer le héros orphelin, une prophétie, un Mage très puissant et énigmatique, une école de magie qui obéit à sa propre volonté, une dissension entre les mages à propos des créatures ayant accès à la magie,.. Et je ne vous cite que les éléments les plus voyants.


Si ça n'avait été que cela, j'aurais encore pu faire un effort. Mais durant les 150 premières pages que j'ai lues, il ne s'est strictement rien passé. Vraiment rien de rien. 
Simon Snow nous raconte sa petite vie et ses problèmes, mais c'est plat. Et pour ne rien arranger à l'histoire, tous les personnages de ce roman sont creux. Il n'y a vraiment que Penny et Baz qui remontent un peu le niveau, mais sans plus.
J'ai tout de même essayer de continuer, de lire en diagonale, mais ça n'en finissait pas.
Je suis allée jusqu'à lire le dernier chapitre pour tout de même savoir comment cela se finissait, et cela m'a confortée dans l'idée que j'avais bien fait de laisser ce livre de côté pour lire autre chose. La fin est égale au reste du roman. Malheureusement.


Evidemment je vous livre mon ressenti tel qu'il est, sans prétendre que mon avis est le seul qui vaille sur ce livre. Je précise également que je donne mon avis sur le livre en l'ayant abandonné.

Pour terminer sur une note positive, ne pas avoir adhéré à Carry On ne veut pas dire que je ne lirai plus aucun livre de Rainbow Rowell. J'ai adoré Fangirl, tout comme j'ai dévoré Eleanor & Park, j'espère donc que le prochain titre de l'auteure me réussira mieux que celui-ci.


Un petit plus

Si cela vous intéresse, vous pouvez lire la chronique de Fangirl (soyez indulgents sur le style, cette chronique date d'il y a trois ans... ^^)