En explorant pour la première fois le premier sous-sol du Labyrinthe Sylvestre du Donjon, Bell fait la rencontre de Wyne, une jeune Vouivre. Attaquée sans relâche non seulement par les aventuriers, mais aussi par les monstres, Bell décide de la protéger quand il comprend qu'elle parle la langue des humains...
Entre la nébuleuse menace d'un groupe de chasseurs sans scrupule, la haine ancestrale qui existe entre monstres et Humains, et la soudaine intervention du véritable maître de la Guilde, le chaos s'empare de la ville avec, en son centre, la jeune Vouivre.
Anomalie qui trouble même les dieux, elle soulève le voile de l'un des nombreux mystères qui se cachent dans les tréfonds du Donjon !
Lors de ma dernière chronique, j'émettais la supposition que l'auteur nous proposait une histoire plus posée afin de mieux nous surprendre par la suite. Force est de constater que j'avais raison, puisque ce tome 9 chamboule (presque) toutes nos connaissances du Donjon et de la Guilde en rebattant les cartes que nous avions déjà en main.
En effet, lors d'une mission au niveau 19 du Donjon, Bell se retrouve confronter à une créature qu'il n'avait encore jamais vue: une Vouivre.
Cependant, celle-ci est tout à fait singulière, puisque contrairement aux monstres qui peuplent le Donjon, cette Vouivre est capable de penser et de s'exprimer.
Bell et sa Familia se retrouve une fois encore au coeur des événements, puisqu'ils décident de protéger Wyne des aventuriers qui la pourchassent.
Mais cette rencontre va tout remettre en question chez eux, et plus particulièrement chez Bell qui s'interroge sur le nombre de monstres capables de réfléchir et de s'exprimer
Avec l'apparition de Wyne et des Xenoi, c'est toute la structure d'Orario que Fujino Omori a décidé d'ébranler et ce pour notre plus grand plaisir !
Les révélations qui nous sont faites dans ce tome remette énormément de choses en question et nous promettent des aventures intéressantes pour la suite.
Ce neuvième roman s'écarte un peu de ce qui était fait précédemment: on s'écarte des combats épiques pour s'intéresser au peuple du Donjon et réfléchir à la manière dont les monstres sont traités. Cela amène une dimension sociale au récit et force le lecteur à s'interroger sur la manière dont lui-même traite ses semblables ainsi que celleux qui sont différents de lui.
Le parallèle avec le racisme, la xénophobie et l'intolérance en général est plutôt facile à faire, en l’occurrence.
En conclusion, j'ai énormément apprécié ma lecture de ce tome. Même si on s'éloigne fortement de l'esprit des premiers romans, le récit gagne en profondeur et continue de nous surprendre. J'apprécie tout particulièrement le fait que l'auteur se serve de ses écrits pour obliger le lecteur à s'interroger sur la société dans laquelle il évolue. C'est subtilement amené, mais drôlement efficace.
J'ai hâte de voir ce que nous réserve la suite et je suis sûre que je ne serai pas déçue !
Ce neuvième roman s'écarte un peu de ce qui était fait précédemment: on s'écarte des combats épiques pour s'intéresser au peuple du Donjon et réfléchir à la manière dont les monstres sont traités. Cela amène une dimension sociale au récit et force le lecteur à s'interroger sur la manière dont lui-même traite ses semblables ainsi que celleux qui sont différents de lui.
Le parallèle avec le racisme, la xénophobie et l'intolérance en général est plutôt facile à faire, en l’occurrence.
En conclusion, j'ai énormément apprécié ma lecture de ce tome. Même si on s'éloigne fortement de l'esprit des premiers romans, le récit gagne en profondeur et continue de nous surprendre. J'apprécie tout particulièrement le fait que l'auteur se serve de ses écrits pour obliger le lecteur à s'interroger sur la société dans laquelle il évolue. C'est subtilement amené, mais drôlement efficace.
J'ai hâte de voir ce que nous réserve la suite et je suis sûre que je ne serai pas déçue !
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