The Promised Neverland, tome 19 Ça y est, on est déjà au tome 19, ce qui signifie qu'il ne reste plus qu'un tome et la série sera terminée. J'alterne entre l'envie d'enfin avoir la conclusion de ce manga que j'adore et la tristesse de savoir qu'après ce sera terminé.
Cela dit, j'aime autant une bonne histoire qui se termine de manière logique qu'une saga qui tire en longueur et dont la qualité va en s'amenuisant. Et je trouve que The Promised Neverland a justement réussi à maintenir son niveau de qualité, même s'il y aura tout de même eu des passages un peu moins bons que d'autres - mais ça arrive dans beaucoup de séries, donc on ne va pas pinailler.
Ce tome 19 est bourré de scènes d'action - qui auront parfois mis à mal mon petit coeur sensible - et se termine tout de même sur un mini cliffhanger.
Mais sincèrement j'ai de moins en moins d'appréhension par rapport à l'avenir de nos héros et héroïnes, puisqu'iels nous ont prouvé à maintes reprises qu'iels pouvaient se tirer de situations tout à fait inextricable.
Malheureusement on n'est jamais à l'abris non plus d'un ultime retournement de situation.
Ce qui m'angoisse le plus serait la mort "surprise" d'un des trois personnages principaux. Et bizarrement le choix logique de mon cerveau se tourne vers le personnage d'Emma... Mais j'espère vraiment avoir tort sur le sujet, je ne vous le cache pas.
Quoi qu'il en soit, vivement le mois de juin et l'ultime tome de ce manga qui est devenu l'un de mes chouchous.
La mode déshabillée
Récemment les éditions Casterman ont lancé une collection d'essais documentaires sous la forme de BD. J'ai déjà lu et apprécié
Le genre: cet obscur objet du désordre et j'étais assez curieuse de découvrir celle-ci sur le thème de la mode. Et comme un fait exprès, une des personnages principales se trouve être Marie-Antoinette, dont je parlerai également plus bas dans cet article.
Quoi qu'il en soit, cette BD a bien sa place dans cette nouvelle collection: elle mélange de manière intelligente les informations recueillies par les auteurices et l'utilisation de la bande dessinée pour faire passer son message.
Les intervention du personnage de Marie-Antoinette et de son habilleuse amènent une petite touche d'humour qui permet de faire des pauses bienvenues dans cette foule d'informations que la BD nous offre sans discontinuer.
J'ai également apprécié la volonté des auteurices de se représenter dans cette enquête, cela rend le tout moins carré et austère.
Par rapport à l'aspect documentaire de cet album, j'ai trouvé que l'équilibre était atteint entre données sérieuses et ton léger, permettant aux lecteurices de ne pas s'ennuyer durant cette lecture. On n'essaie pas de nous faire ingurgiter des tonnes de concepts abscons. On nous distille au contraire ces enseignements de manière subtile et recherchée et on finit par apprendre des choses intéressantes.
Les enfants de la Résistance, tome 7: Tombés du ciel
Bien que je suive cette série depuis sa parution - ou presque - je n'ai jamais pris le temps d'en parler ici. Je conçois que commencer par le septième tome n'est pas l'approche la plus pertinente, mais promis je parlerai des tomes précédents dans un prochain article.
Ce tome se concentre donc sur le sauvetage de pilotes britanniques qui se sont écrasés à proximité du village où vive François, Eusèbe et Lisa. Nos trois ami·es vont alors tout faire pour les localiser et les mettre en sécurité - et idéalement les renvoyer en Angleterre.
On se concentre alors sur l'efficacité du réseau de la Résistance et de l'implication du Lynx dans celle-ci, mais aussi sur l'importance du cloisonnement, qui empêche l'ensemble de la Résistance de tomber en cas de fuite ou de trahison.
Même si les événements relaté dans ces albums ne sont pas véridiques, ils s'inspirent néanmoins de faits qui ont réellement eu lieu, ce qui donne un aspect très authentique à la BD.
Et même si cela est frictionnel, je ne peux m'empêcher de suivre les actions de nos héros et héroïne avec beaucoup d'inquiétude, surtout quand iels se montrent un peu trop téméraires.
Ce trio me plait énormément car malgré leurs différences, iels luttent et réfléchissent ensemble au moyen de libérer la France de l'oppresseur. Tout cela en ayant à peine 13 ans et en ne pouvait se confier à leur proches par rapport à leur mission étant donné les risques que cela comporte.
J'ai vraiment hâte de lire le prochain tome et de découvrir ce que ces trois-là nous réservent.
Hématite, tome 1: Sérénade
J'ai été attirée par cette BD grâce à sa couverture intrigante et lumineuse, mais force est de constater que l'ambiance à l'intérieur y est très différente. Nous sommes ici dans une BD aux tons sépia, comme si toute l'action se déroulait sur d'anciennes photographies.
Cela s'explique évidemment par le contexte, qui nous emmène dans un village à l'aspect médiéval, peuplé de créatures fantastiques: vampire, loups-garous, goules et autre momies y côtoient des humains dans une indifférence presque générale, puisqu'iels ont tous·tes l'air de vivre ensemble en parfaite harmonie.
Parmi eux vit Hématite, une jeune vampire issue d'une prestigieuse famille. Saut que la jeune fille est loin de partager le goût de ses parents pour le sang et la domination. Son domaine de prédilection se situe plus dans la poésie.
Mais notre jeune vampire est également amoureuse d'un jeune humain de sa classe, tout en sachant que c'est un amour impossible.
Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment avec cette lecture, mais je suis tout de même assez dubitative quant à la suite des événements. Je ne vois pas du tout où les auteurices veulent nous emmener, mais j'ai été assez surprise par rapport aux dernières planches proposées.
J'attendrai d'avoir lu le deuxième tome avant de me prononcer de manière plus claire sur cette BD.
Marie-Antoinette: La Reine fantôme
J'ai acheté cette BD assez par hasard sur Vinted. Je l'ai prise pour compléter mon lot, mais je n'en avais jamais entendu parler. Cependant, vu mon intérêt - voire mon amour - pour les rois et reines de France et en particulier pour Marie-Antoinette, je n'ai pas réfléchi très longtemps avant de finaliser mon achats.
Finalement cette BD s'avère être une très bonne surprise.
Nous y rencontrons Maud, une peintresse talentueuse qui, alors qu'elle dessine dans les jardins du Trianon se retrouve confrontée à la présence du fantôme de Marie-Antoinette. Celle-ci ne peut trouver le repos tant que ses ossements n'auront pas une sépulture décente.
Maud va alors lui venir en aide et enquêter afin de retrouver ces derniers.
J'ai énormément aimé cette BD, grâce aux personnages féminins que la compose. Marie-Antoinette évidemment, une femme qui - à mon sens - n'avait pas mérité son destin, mais aussi Maud, une femme indépendante à une époque où c'était encore très mal vu.
En effet, son beau-fils tente par tous les moyens de s'attribuer la fortune que lui a léguée son ex-mari, tout cela parce qu'il a déjà dilapidé tout ce qui lui revenait...
De la demande en mariage à la menace d'internement, il n'y a qu'un pas, qu'il est amplement prêt à faire.
Cette BD possède donc un petit côté féministe que je n'aurais pas soupçonné en me la procurant, mais qui m'a évidemment ravie.
Pour une BD achetée totalement par hasard, c'était finalement un très bon investissement.
J'ai juste pris le temps de lire le dernier tome de Black Butler 😉
