vendredi 30 juillet 2021

My other Addiction #80

   



Comme d'habitude pour ce rendez-vous mensuel, je vous parle des films et séries que j'ai récemment bingés 😉

Et ça y eeeeest !! J'ai enfin pu retourner au cinéma !! Et pour bien fêter ça, j'y suis allée deux fois sur le mois (ce qui m'a permis de me rendre compte que les places de ciné était désormais impayables... Sérieusement 10,20 € une place adulte !? On se fout de qui ?)

Les films que j'ai vus au cinéma

Black Widow

À la naissance, la Veuve Noire (ou Natasha Romanova) est confiée au KGB qui la prépare à en devenir le principal agent. 
Lorsque l'URSS se sépare, le gouvernement tente de la tuer. L'action se déroule dans le New York actuel, où elle est un agent indépendant.  

Le film incontournable à aller voir ce moi-ci était évidemment Black Widow ! Et pour ne pas faillir à notre tradition, c'est avec le frangin que je suis allée voir ce nouveau Marvel.

J'ai passé un très bon moment avec ce film et c'était évidemment un vrai plaisir de revoir Natasha <3
Par contre, je vais être totalement honnête avec vous: ce n'est pas le meilleur Marvel que j'ai pu voir. Mais il se laisse vraiment bien regarder et les nouveaux personnages introduits sont vraiment intéressants.
Je pense notamment à Yelena qu'on risque fort de revoir prochainement et au personnage de Red Guardian qui m'aura fait bien rire tant il est ridicule.

C'est évidemment dommage que ce film arrive un an en retard, car du coup on a été un peu spoilé sur certaines choses qu'on apprend dans les séries disponibles sur Disney+ mais il a bien fallu faire avec la pandémie de Covid.

En tout cas c'était chouette de reprendre le ciné avec un tel film.

Space Jam: A New Legacy

LeBron et son jeune fils Dom sont retenus prisonniers dans un espace numérique par une intelligence artificielle malveillante. Le joueur de basket doit ramener son petit garçon sain et sauf chez lui, en faisant triompher Bugs, Lola Bunny et leurs camarades Looney Tunes face aux champions numérisés de l'intelligence artificielle : une équipe de stars de la NBA et de la WNBA gonflés à bloc comme on ne les a jamais vus !  

La semaine passée, ma filleule était à la maison et je lui parlais de Space Jam (le premier, pas celui-ci) et elle ne l'avait jamais vu ! Du coup nous avons remédié à cela et le lendemain nous sommes allées voir la suite au cinéma.

Très honnêtement, de mon point de vue le premier restera éternellement le meilleur. Parce que j'ai vu ce film quand j'étais gamine et que Bugs Bunny était (et est toujours) mon doudou.
Mais celui-ci est plutôt sympa, même s'il y a quand même pas mal d'incohérences et de facilités scénaristiques.
Le personnage le moins travaillé étant très certainement l'antagoniste de l'histoire: Al-G. J'aime beaucoup l'acteur, mais là il a quand même perdu pas mal de points de charisme, et ce au profit des Tunes.
Ceux-ci ont eu droit à un petit relooking, et même si je suis plus adepte de leur look old school, j'ai plutôt bien apprécié ce petit changement.

Pour le reste on est sur du fan service pur et dur, mais soyons honnêtes: c'est aussi pour ça qu'on va voir ce film. Pour les clins d'oeil au premier.
Et en parlant de clins d'oeil, j'ai énormément apprécié les différentes références aux différentes franchises appartenant à la Warner. J'avoue qu'à ce niveau, je suis plutôt bon public.

En bref, c'était sympa, mais il ne faut pas y aller avec de grandes espérances. Mais c'est l'occasion d'initier les plus jeunes à son prédécesseur et ça c'est cool.

Les films que j'ai vus chez moi

A Time to Kill

Dans une bourgade du Mississippi marquée par les violences racistes, Carl Lee Hailey, après le viol de sa fille de dix ans par deux Blancs, engage un jeune avocat, Jake Brigance. Il lui confie sa crainte de voir l'affaire finir en non-lieu. 
Quelques heures plus tard, Carl Lee se fait justice en abattant les deux violeurs. Bien décidé à sauver la tête de son client, Jake Brigance va être entraîné dans la terrible spirale de la violence.  

Encore un film plus ancien que je n'avais jamais vu, avec tout de même un casting plutôt sympa (même si au final Sandra Bullock fait de la figuration à côté des deux personnages masculins du film... on sent bien que c'était les année 90), avec quelques grands noms du cinéma.

J'ai plutôt bien apprécié ce film, même si j'ai tinté sur certaines scènes sexistes et/ou racistes. Mais encore une fois, je me suis rappelée que ce film était sorti dans les années 90 et que beaucoup de choses étaient encore admises à cette période.

L'histoire en elle-même est plutôt horrible et il faut vraiment s'accrocher dès les premières minutes. Je ne vous cache pas que j'était à deux doigts de pleurer durant la scène de viol (qui est heureusement suggérée, mais quand même).

C'est le genre de film qui vous marque, mais je ne peux tout de même m'empêcher de penser que la conclusion est vraiment très, très optimiste. Pas sûre que dans la réalité cela se serait déroulé comme ça.


The Prestige

Londres, au début du siècle dernier... Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. 
Une compétition amicale les oppose d'abord l'un à l'autre, mais l'émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s'efforcer de se détruire l'un l'autre en usant des plus noirs secrets de leur art. 
Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques...

J'ai vu ce film il y a des années et même si je m'en rappelais l'essentiel, j'avais oublié pas mal de choses et je pense que lors de ma première vision à sa sortie en 2006 (je n'avais que 14 ans) je n'avais pas tout capté.

Je suis donc contente d'avoir pu le revoir et m'imprégner de tous les détails afin de comprendre ce que j'avais loupé. 
Ce film est sorti à peu près en même temps que L'Illusionniste que je lui avais préféré à l'époque, mais aujourd'hui je peux dire que les deux se valent, chacun dans leur domaine.
Et puis, un casting tel que Hugh Jackman et Christian Bale, ça ne se refuse pas ! Surtout s'ils sont accompagnés de Michael Caine et Bowie !
Par contre, honte à moi, j'avais complètement oublié que Scarlett Johansson jouait dans ce film. Cela donne une idée de l'importance de son rôle dans le film finalement.

J'ai donc énormément apprécié ce duel entre ces deux magiciens talentueux qui ne se font aucun cadeau et j'ai été stupéfaite par les implications de certains éléments qu'on ne discerne pas au premier abord.
Il me fallait bien une double vision pour comprendre tous les tenants et aboutissants de ce film surprenant.

Victoria and Abdul

L’extraordinaire histoire vraie d’une amitié inattendue, à la fin du règne marquant de la Reine Victoria. 
Quand Abdul Karim, un jeune employé, voyage d’Inde pour participer au jubilé de la reine Victoria, il est surpris de se voir accorder les faveurs de la Reine en personne. Alors que la reine s’interroge sur les contraintes inhérentes à son long règne, les deux personnages vont former une improbable alliance, faisant preuve d’une grande loyauté mutuelle que la famille de la Reine ainsi que son entourage proche vont tout faire pour détruire. 
A mesure que l’amitié s’approfondit, la Reine retrouve sa joie et son humanité et réalise à travers un regard neuf que le monde est en profonde mutation.

Cela faisait un moment que je voulais voir ce film et l'occasion s'est enfin présentée. 
Vous connaissez mon amour pour les romans et les films historiques, c'était donc quasi certain que ce film allait me plaire.
Et ce fut le cas pour de nombreuses raisons !

Déjà le casting: Judi Dench est une actrice que j'adore et qui continue de jouer à la perfection dans chaque film qui lui est proposé. Elle ne pouvait qu'être parfaite en Victoria (on oubliera simplement son rôle dans le flop que fut Artemis Fowl et voilà).

Ensuite, savoir que ce film était tiré de faits réels lui a donné encore plus de profondeur. Il était facile de se dire que les manigances de l'entourage proche de Victoria ont réellement pu avoir lieu, simplement pour une question de pouvoir et d'image à renvoyer.

Et pour terminer, j'aimerais juste ajouter que visuellement, ce film est tout simplement magnifique ! Des costumes aux décors, tout était parfait. 
En bref, j'ai adoré.

Stand by Me



Un événement peu ordinaire va marquer la vie du jeune Gordie Lachance. Au cours de l’été 1959, un adolescent a disparu mystérieusement dans l'Oregon. 
Gordie et ses inséparables copains, Chris, Teddy et Vern savent qu'il est mort pour avoir approche de trop prés la voie ferrée, un train l'a heurtée. Son corps gît au fond des bois. C'est le frère de Vern qui l'a découvert. 
Les enfants décident de s'attribuer le scoop et partent pour la grande forêt de Castle Rock. Cette aventure va rester pour Gordie et ses trois amis la plus étrange et la plus exaltante de leur vie.

Honnêtement ? Je n'ai pas compris la hype autour de ce film...
Tout le monde parle de chef-d'oeuvre, de perfection et tout le reste, moi je n'ai pas été transcendée.
Oui ça se regarde, mais franchement ça casse pas trois pattes à un canard. C'est juste une bande de gosses qui partent à l'aventure et où il se passe pas forcément grand chose.
Alors ok, ils cherchent un cadavre d'ado... Mais à part ça.

Bon ok, l'évolution du personnage joué par River Phoenix est intéressante. Mais pour le reste, c'est beaucoup trop contemplatif pour moi.

En plus je ne sais pas si c'est dû à la mauvaise adaptation française ou si c'est pareil en VO, mais les dialogues sont plats et il ne se passe pas une phrases sans qu'on ait droit à des insultes ou autres. Alors je ne suis pas prude (loin de là) mais quand même, au bout d'un moment ça lasse.



Fatherhood

Après le décès de sa femme, un nouveau père prend les rênes du métier le plus difficile au monde : celui de parent. 
Inspiré d'une histoire vraie.

Là encore, mon opinion ne va certainement pas rejoindre la grande majorité (je me suis d'ailleurs disputée avec un ami à son sujet...). Car si j'ai aimé ce film, que j'ai trouvé vraiment très beau, j'ai tout de même un problème sur le principe film, que je trouve sexiste.

Je m'explique: le film se base sur l'histoire (vraie) d'un homme dont la femme meut des suites d'une complication due à son accouchement. Il se retrouve donc veuf et père célibataire, d'un bébé de quelques jours et tout le monde dans son entourage se demande s'il va arriver à s'occuper du bébé, parce que spoiler alert: c'est un homme !

Vous voyez où est le problème ?
Non parce que, quelqu'un aurait-il l'idée un jour de faire un film sur le sujet si les rôles étaient inversés ? Si une femme se retrouvait seule à devoir s'occuper de son nouveau-né à la mort prématurée de son mari, est-ce que sa famille se poserait la question de savoir si elle va pouvoir assumer ce rôle seule ?
Honnêtement j'en doute.

Parce que j'ai déjà vu pas mal de film qui se basent sur ce principe (Corrina Corrina avec Whoopi Goldberg, Captain Fantastic avec Viggo Mortensen, Demain tout commence avec Omar Cy), mais jamais l'inverse.

Pourquoi ? Parce qu'on part sur le principe que s'occuper d'un enfant c'est inné chez une femme ? Qu'on est faite pour ça ? Et que de toute façon, même si on n'est pas veuve, c'est quand même nous qui assumons le plus de tâches domestiques et familiales. Alors pourquoi le montrer à l'écran...?

En plus de tout, ce film est bourré de doubles standards (attention ça va spoiler !).

SPOILER
 
Lorsque Matt veut reprendre le travail, son patron lui propose de prendre tout son temps pour se remettre, mais Matt proteste et dit qu'il veut reprendre tout de suite. 
Il veut juste pouvoir faire un maximum de télétravail et ça n'a pas l'air de poser problème. 
En tant que femme, essayez de demander ça à votre patron, on verra comment vous serez reçue....

Pire: dans une scène Matt emmène Maddy à son boulot lors d'une présentation importante. Le bébé (gardé par UNE collègue, genre la seule femme de toute la boîte) se met à hurler et il n'est pas possible de la calmer, sauf si elle est portée par Matt. 
Matt qui termine la présentation en ayant le bébé dans les bras, sans que cela ne pose problème à personne et en étant même félicité à la fin.
Encore une fois, faites ça en tant que femme, on verra si vous aurez encore un boulot à la fin de la journée.

Je vais passer sur la manière dont Matt culpabilise sa nouvelle petite amie parce qu'il était chez elle quand sa fille s'est cassée la figure à l'école (genre c'est sa faute s'il a mis son portable en silencieux pour ba*ser tranquille), ce qui en fait la raison de leur rupture. Magnifique.

Bon, après je râle et je souligne ce qui m'a dérangée dans ce film, mais je vais être totalement honnête: ça ne m'a pas sauté aux yeux tout de suite, j'ai dû y repenser pour mettre le doigt sur ce qui m'avait chiffonnée.
Et à côté de ça, le film remet quand même en cause certains stéréotypes de genre, puisque Matt n'oblige pas sa fille à porter des vêtements "de filles" même dans le cadre de son uniforme scolaire et ça c'était vraiment cool ! Tout comme la scène où elle choisi des boxer de garçon plutôt que des petites culottes dans un magasin de vêtements.

Donc voilà, dans l'ensemble c'était un beau film, mais il a certains défauts sur lesquels j'ai eu du mal à passer, même s'il dénonce d'autres comportements problématiques.
A voir, mais à nuancer.

The Spy Who Dumped Me

Deux meilleures copines se retrouvent malgré elles impliquées dans un complot international lorsque l'une découvre que son ex-petit ami était en réalité un espion.

Ce film était dans ma watch-list depuis un moment et en le voyant un soir sur Netflix, je me suis dit que j'allais le regarder.
Bon, on va pas y aller par quatre chemins: c'est pas terrible terrible. Ça se laisse regarder quand on a vraiment rien d'autre à se mettre sous la dent, mais clairement c'est pas inoubliable.
J'aime bien Mila Kunis et j'ai bien aimé Kate McKinnon dans le rôle de la fille déjantée (même si je l'ai carrément préférée dans Bombshell), mais sans plus.

Un film américain dans toute sa splendeur, qui ne promet rien mais qui permet de passer le temps durant une soirée.

Skater Girl

Lorsqu'une adolescente de l'Inde rurale se découvre une passion pour le skateboard qui va changer sa vie, elle doit faire face à une route difficile pour réaliser son rêve de compétition.

Là par contre, vraie bonne surprise ce film ! Encore grâce à Netflix d'ailleurs.
J'ai énormément apprécié ce film où des enfants d'un petit village d'Inde apprennent ce qu'est le skateboard et où cela devient le sport populaire par excellence.

Ce film nous montre le quotidien des enfants dans énormément de province d'Inde, et évidemment le cas des mariages forcés pour des jeunes filles tout juste sorties de l'enfance.
Cela pose énormément de questions, notamment sur la tradition car même la mère de Prema avoue qu'elle n'était pas heureuse dans son mariage (et on se demande si elle l'est maintenant en fait). Du coup, pourquoi continue-t-on à perpétuer ce genre de chose ?

Bref, j'ai vraiment aimé la manière dont Prema s'affirme grâce à ce sport et le fait que ça l'encourage à prendre ses propres décisions.
Par contre, le retournement de situation concernant son père à la fin du film me semble bien naïve et improbable.

Unpregnant

Veronica, une ado de 17 ans qui vit dans le Missouri, découvre qu'elle est enceinte et que ses chances d'intégrer l'une des meilleures universités sont ainsi menacées. Son petit ami est un loser et elle n'est pas prête à être mère, mais l'état dans lequel elle vit demande un accord parental pour qu'une mineure puisse avorter et elle sait que ses parents ne lui donneront pas. 
Pour pouvoir avorter, Veronica doit se rendre au Nouveau-Mexique, à près de 1500 kilomètres de chez elle. 
Despérée, elle se tourne vers son ex-meilleure amie, la cynique Bailey, pour effectuer les 14 heures de route qui les séparent de la clinique et le retour. 

Ce film je l'attendais avec impatience, surtout après avoir dévoré et adore Missouri 1627, le livre dont il est tiré.
Globalement le roman a été bien adapté, les actrices sont vraiment fidèles aux héroïnes du roman et ça c'est vraiment cool. En plus, un film sur l'avortement pour des ados, je suis vraiment fan du concept, ça permet de normaliser la chose et d'en parler librement.

Par contre, là où ça pêche pour moi, c'est par rapport au personnage de Kevin. Dans le roman on comprend presque instantanément que c'est un gros connard misogyne, mais dans le film il passerait presque pour une victime.

SPOILER

Je me demande aussi pourquoi la réalisatrice a décidé de minimiser les actions de Kevin par rapport à ce qu'elles sont vraiment dans le film.
Parce que dans le film on nous dit que la capote a craqué lors d'un de leurs rapports et qu'il n'en a pas informé Veronica (ce qui est déjà horrible comme comportement) alors que dans le roman, il a lui-même troué les capotes afin que Verocina tombe enceinte et qu'il puisse la demander en mariage pour la garder auprès de lui, plutôt que de la laisser aller à l'université où elle va l'oublier.
On a rarement vu plus cringe, n'est-ce pas ?

Pourquoi avoir édulcoré ce passage ? Parce que selon moi, c'tait une des scènes les plus importantes du roman, où Veronica se rendait compte que ce mec était juste un manipulateur hyper malsain et toxique et qu'elle devait vraiment se débarrasser de lui.

Dommage parce que à côté de ça, le reste du film est vraiment top et rend vraiment justice au roman.

Les séries que j'ai regardées

Why Women Kill ?
Saison 1

Les vies de trois femmes vivant à trois époques différentes alors qu'elles font face à une infidélité dans leur mariage respectif. 
Si le rôle des femmes a évolué dans la société, leur réaction est toujours la même : un profond désir de vengeance...

J'ai vu tout le monde en parler à l'approche de la saison 2, du coup j'étais curieuse de la découvrir. Franchement, bonne surprise ! Je ne m'attendais à rien de particulier, mais j'ai vraiment fait une très bonne découverte.

Il faut dire aussi que le casting est génial: Lucy Liu est une actrice que j'adore et j'avais vraiment envie de voir Ginnifer Goodwin dans un autre rôle que la gentille Blanche-Neige. Bon après, elle est quand même gentille et naïve dans une grosse partie de la série, mais c'est ce qui rend son changement encore plus savoureux.

J'ai adoré voir la manière dont les trois héroïnes vivent leur vie et réagissent à ce qui leur arrive. Elles sont toutes les trois très différentes, mais cela apporte justement beaucoup à l'histoire.

Je ne m'attendais pas à ce que la série aborde autant de sujets importants et cela m'a agréablement surprise de voir autant de diversité représentée dans une seule série.

Par contre, maintenant j'ai un peu peur d'entamer la saison 2, puisqu'on repart sur un autre trio d'actrices et j'ai peur de faire la comparaison.
Cela dit, je pense que je vais quand même la regarder sans trop tarder, parce que le concept était vraiment très intéressant.

Loki
Saison 1

La série sur le personnage de Loki issu du MCU.  

Ai-je besoin de dire à quel point j'ai adoré cette série !?
Non parce que bon, déjà le titre devrait vous donner un indice... C'est Loki !! Genre le meilleur personnage du MCU !

Ai-je été enchantée de la manière dont iels ont réussi à le réintégrer à l'histoire ? Tout à fait.
Ai-je adoré toutes les versions de Loki présentées dans la série ? Parfaitement !
Est-ce que je suis tombée amoureuse de Sylvie ? Ça se pourrait bien...

Et puis Owen Wilson dans le casting... Que demander de plus ?

Plus sérieusement, j'ai beaucoup aimé la manière dont la série est abordée et ce qu'elle laisse présager pour la suite, que ce soit concernant le prochain Doctor Strange ou pour la prochaine saison.
Bref, j'ai encore plus hâte de voir ce qu'on nous réserve pour la suite.


Sex/Life

Saison 1

Quand une mère de famille bien rangée plonge dans ses souvenirs et ses fantasmes, son présent de femme mariée et son passé d'enfant terrible se télescopent.  

Alors cette série franchement... Il fallait vraiment que je sois à court de trucs à regarder pour la visionner en entier, parce que c'est vraiment pas terrible !

J'avais adoré dans Sarah Shabi la série Person of Interest, mais il faut bien avouer qu'on en est loin ici. Cette série est franchement cringe à bien des niveaux, avec deux personnages masculins plus toxiques l'un que l'autre.

Montrer qu'une femme peut avoir plus de désir et de besoins qu'un homme, c'était une bonne idée, mais ça a rapidement viré à nous montrer du cul pour du cul, avec en prime des hommes fragiles qui n'assument pas. 
Je pense bien que Cooper est un des plus gros connards que j'ai jamais vu dans une série. Déjà il bafoue l'intimité de sa femme en lisant son journal intime, mais en plus il a le culot d'être vexé qu'elle ait des fantasmes. Wouaw, mais on est où là ?

Mais il y a pire, puisqu'il y a aussi l'épisode où le couple Bille/Cooper se rend dans une soirée libertine avec un couple d'ami·es et où Cooper se fout complètement du consentement de sa femme sous les yeux de tous·tes les participant·es sans que cela ne pose problème à personne. 

Heuuuu allo ! S'il y a bien un endroit où le consentement est la clé de tout, c'est bien dans le milieu libertin ! Voilà qui contribue encore à donner un super réputation à ce milieu, on adore...
Ça plus la scène de la fellation qui arrive juste après, c'était plus que ce que je pouvais supporter !

Et puis cette fin incohérente au possible... Pourquoi !?

Bref, vraiment fuyez cette série, elle

Kaamelott
Saison 1
Saison 2
Saison 3

Au Ve siècle après Jésus-Christ, sur l'île de Bretagne : le christianisme naissant et les anciennes traditions celtes s'entrechoquent pendant que l'Empire romain s'effondre. Au carrefour de l'Histoire, le royaume de Kaamelott apparaît alors comme le nouveau phare de la civilisation. Entouré par ses fidèles chevaliers, le roi Arthur a reçu pour mission de chercher le Saint Graal. 
Néanmoins, cette quête s'annonce plus que difficile, car Arthur est très mal entouré. Ses Chevaliers de la Table Ronde sont des héros de pacotille : peureux, naïfs, stupides ou au contraire violents, archaïques et désordonnés, ceux-ci ne comprennent pas l'enjeu de la quête du Graal. 
L'entourage familial du roi n'est guère plus sensé : les conflits avec sa femme Guenièvre et sa belle-famille ne cessent de se produire, même lors des repas. 

Oui bon, 15 ans après tout le monde je prends enfin le temps de regarder cette série. Ne vous méprenez pas: je connais Kaamelott hein, je n'ai pas vécu dans une grotte.
C'est juste que je n'ai jamais vu tous les épisodes et encore moins dans l'ordre.

Du coup, la sortie du film m'a boostée pour remédier à cela, ce qui fait que j'en suis déjà au début de la saison 4 en à peine un mois. 
Sachant que je regarde majoritairement la série durant mes séances de vélo d'appartement, je trouve que le rendement est plutôt bon.

Evidemment on ne se lasse pas de l'humour et du côté absurde de la série, du caractères des personnages et de toutes les répliques cultes que tout le monde connaît.
Après ça, je pourrai me lancer sur le film sans soucis.

Atypical
Saison 4

Atypical raconte le passage à l'âge adulte de Sam, un jeune autiste de 18 ans en quête d'amour et d'indépendance. À la fois drôle et douloureux, ce cheminement à la découverte de lui-même bouleverse toute sa famille dont les membres, confrontés aux changements qui affectent leur propre existence, se posent cette question fondamentale : que signifie être normal ?   

Je ne suis plus qu'une boule de tristesse face à la fin de cette série ! Je n'avais tellement pas envie que cela s'arrête tant je m'étais attachée à toute la famille Gardner !
De l'autre côté, je suis contente que la réalisatrice ait su s'arrêter au bon moment - c'est à dire quand la série a encore du succès et de la cohérence - mais de l'autre je suis triste à l'idée que je ne verrais plus d'épisode sur Sam, Casey, Paige et Zahid.

Par contre, j'ai vraiment aimé ce qu'il advient de chaque personnage. Je trouve qu'on a su trouver une conclusion à la mesure de chacun et je n'ai évidemment pas pu m'empêcher de verser ma petite larme à la fin.

C'était juste parfait.


La Cocinera de Castamar
Saison 1

Dans le Madrid de 1720, une cuisinière douée attire l'attention d'un duc veuf qui reprend sa place dans la société aristocratique. D'après le roman de Fernando J. Múñez.  

Et voilà, je me suis encore fait avoir par mon amour des films d'époque en costume et tout le toutim. J'ai bingé les 12 épisodes de la saison sans trop m'en rendre compte, en étant bien conscience que bien de choses étaient problématiques dans cette série.
(Et qu'il y avait aussi pas mal d'incohérences, surtout concernant les personnages de Sol et Francisco).

Encore une fois, on nous pond une série où une jeune femme dans la vingtaine va tomber amoureuse d'un homme qui a en trente de plus... Pourquoi ?
Pourquoi on nous propose toujours ça, alors que c'est franchement malsain par bien des points ?

Et je vous passe évidemment toute l'histoire sur le héros torturé qui a perdu sa femme et qui donc s'éloigne de la société pour cacher son chagrin... On l'a déjà vu bien des fois ça aussi.

Après, tout n'est pas à jeter, ça reste une série regardable, mais visionner cette série après avoir écouté le podcast de New York sur le sexisme à l'écran, j'avoue que ça nous fait mettre le doigt sur pas mal de choses. Et ça fait réfléchir aussi.

Never Have I Ever
Saison 2

Après une année traumatisante, une ado indo-américaine intello transparente décide de devenir hyper populaire. Mais rien, ni personne, ne lui facilite la tâche.  

Autant j'ai adoré la première saison de Never have I ever, autant j'ai quand même eu beaucoup de mal avec celle-ci. Cela ne m'a pas empêché de la binger sur quelques jours, mais j'en garde quand même un certain goût amer.

La première saison était vraiment très bien, abordait des sujets très intéressants et nous incitait à réfléchir sur pas mal de choses, mais ici on dirait simplement une énième série lambda pour ados et c'est vraiment dommage.

J'espère que la saison 3 remontera tout ça.

SPOILER

Si le caractère de Devi m'amusait dans la première saison (et pouvait s'expliquer par le choc de la mort de son père) ici elle m'a très souvent saoulée avec ces réactions de gamine stupide. 
Déjà l'idée de sortir avec deux mecs en même temps, c'était franchement discutable, autant c'est presque rien comparé au reste.
Sérieusement, tout ce qui concerne sa jalousie envers Aneesa, le fait qu'elle choisisse un mec avant tout par rapport à son physique, puis sa réaction envers sa mère qui repend une relation amoureuse... Franchement j'ai trouvé que Devi dépassait les bornes à peu près à chaque épisode et ça m'a énervée.
Mixte
Saison 1

En septembre 1963, le Lycée Voltaire devient mixte et accueille des filles pour la première fois de son histoire : c’est le début d’une nouvelle ère. 
Elles sont 11 au total pour une centaine de garçons : une vraie révolution. En situant l’action dans un lycée – le lieu de l’ébullition hormonale par excellence ! 
Adultes et adolescents vont se chercher, parfois se trouver et apprendre à vivre ensemble dans le quotidien de ce lycée à l’aube de mai 68.  

Ohlala gros coup de coeur pour cette série française et c'est assez rare pour être souligné !
J'ai commencé cette série sans aucune attente, mais j'ai réellement été prise dedans et je ne voulais plus que ça s'arête.

J'ai adoré tout ce qui nous est présenté: ce que cela représente d'être une (jeune) femme dans les années 60, le sexisme et la violence de l'éducation de l'époque, les problématiques LGBT qu'il valait mieux cacher étant donné que c'était toujours pénalisé à l'époque.
Pfiouuu tant de sujets d'actualité traités dans une série qui prend place dans les années 60.

Dix épisodes c'était bien trop court et j'espère vraiment qu'on aura droit à une suite, parce que je ne peux vraiment pas rester sur cette fin !

Upload
Saison 1

Dans un futur où les humains sont capables de "s'uploader" dans la vie après la mort, Nathan, mort prématurément, est accueilli dans sa version du paradis par une certaine Nora. 
Il va lui falloir s'adapter...  

Encore une série que j'ai regardé sans rien en attendre, tout simplement parce que j'avais épuisé toutes celles que je voulais voir.
Globalement c'est une série vraiment sympa, avec une chouette histoire, mais cela n'est pas transcendant non plus. On comprend assez rapidement ce qui va en découler et il n'y a pas de grandes surprises (si ce n'est celle de la toute dernière scène du dernier épisode, ça j'avoue que je ne m'y attendais pas).

Je regarderai sûrement la saison 2 s'il y en a une, parce que même si ce n'est pas surprenant, ça reste sympa à regarder.


Ce que j'ai écouté

Pocast Lausanne New York
Saison 1

Lausanne New York est un podcast féminin et féministe publié tous les premiers mercredis du mois qui décortique les situations de sexisme de la vie quotidienne dans la joie et la bonne humeur mais avec quelques coups de gueule. Les hôtes vous proposent de regarder le monde avec une paire de lunettes féministe en vous offrant au passage les outils pour les parfaire à votre vision.   

Étant donné que je l'ai évoqué dans mon avis sur une série, je trouvais ça pertinent d'en parler ici, surtout que je sens bien que ce podcast va vraiment changer ma vision des choses (qui avait déjà pas mal changé depuis mes quelques années de féminisme, mais là on va quand même être un cran au-dessus).

Donc Mélo et Amy nous propose tous les premiers mercredis du mois, un épisode de leur podcast féministe. Celui dont je vous parle plus haut, sur le sexisme à l'écran est le troisième de leur série sur le sexisme et je dois dire qu'il m'a ouvert les yeux sur pas mal de choses.

J'ai pu prendre conscience que pas mal de films utilisaient des biais sexiste (volontairement ou non) et que évidemment cela avait un impact sur notre construction. Parce que si on nous martèle partout et tout le temps les mêmes choses, on finit forcément par les intérioriser.

Mélo et Amy nous propose donc des pistes et des clés pour en prendre conscience et debunker tout ça, à notre rythme évidemment.

Je vous invite donc vraiment à découvrir ce podcast, disponible autant sur les applis dédiées que sur Youtube. Perso je préfère l'écouter sur Youtube, car ça me plait de les voir se prendre des fou-rires.

2 commentaires:

  1. Wouahou ! Ça en fait des choses vues ! ;) Je n'ai rien vu de tout ça, sauf Why Women Kill, la première saison, que j'avais adorée. J'ai la seconde saison sous le coude, mais je suis plongée dans Engrenages pour l'instant ^^ Pas la même ambiance !

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    1. Oui, juillet a été un mois émotionnellement complexe, du coup je me suis pas mal réfugiée dans les films et séries ;-)
      Si ça se trouve on commencera la saison 2 en même temps ^^

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