Je me rends compte que je ne vous ai encore jamais parlé de ce manga sur le blog et je me demande bien pourquoi... Heureusement que l'Instant Bulles existe pour que je puisse pallier à ce manque.
Dans ce septième tome on en apprend un peu plus sur Maître Kieffrey et le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne m'attendais vraiment pas à ça !
On sent que sous ses airs de prof calme et sans histoire se cache justement une part d'ombre qu'on n'aurait tout simplement pas soupçonné.
Et on comprend également mieux le caractère plutôt renfrogné d'Olugio.
Au niveau graphique c'est toujours aussi stupéfiant. Les dessins sont véritablement subliment et ils mettent parfaitement en valeur le récit et les différents personnages.
C'est un régal visuel de se plonger dans un tel manga et je suis plus qu'impatiente de lire le prochain tome, car si je me fie à celui-ci, la suite s'annonce de plus en plus sombre. Ce qui n'est évidemment pas pour me déplaire.
Fluff for the Flighless
J'ai emprunté ce manga à Mallou14 parce que la couverture m'attirait fortement et aussi parce qu'elle l'avait beaucoup apprécié.
Mais si je n'ai pas passé un moment désagréable avec cette lecture, cela n'a pas non plus été la révélation du siècle.
J'ai éprouvé beaucoup d'empathie à l'égard de Shin, surtout au vu des brimades qu'il subit jour après jour à cause de ses petites ailes qui ne le portent pas. Les autres anges sont très loin d'en être finalement...
J'ai aussi plutôt bien apprécié cette divinité "boule de poils" même si j'ai souvent eu du mal à suivre ses intérêts.
Dans l'ensemble, c'est une petite lecture agréable et mignonne. Les dessins sont vraiment très beaux et on s'attache facilement à Shin.
Cependant je n'ai pas eu de très grande surprise. L'histoire suit son cours mais cela reste tout de même assez banal.
Alerte 5
Je connais Max de Radiguès par ses BD pour ados 520 km et Un été en apnée. J'aime son style graphique particulier et j'étais curieuse de le découvrir dans un registre plus adulte.
Avec Alerte 5 j'ai été plutôt servie, même si je ne pense pas qu'elle restera inoubliable.
Dans cette BD nous allons suivre deux huis-clos particulier. A la suite d'une menace terroriste les activités sur la Station Spatiale Internationale sont interrompues, tout comme la mission martienne où vivent cinq astronautes.
L'auteur nous dissémine des indices au fur et à mesure des planches; des indices qui nous font nous poser des questions tout au long de notre lecture, mais dont les réponses ne nous sont données qu'à la toute fin.
Et pourtant quand on y repense, c'était tout de même limpide. Mais apparemment le cerveau humain a tendance à chercher des explications plus complexes que celles qui nous sont présentées.
On s'attache donc peu à peu à Amir, Vlad, Kim, Ellen et Madd' et on suit leur quotidien dans leur base. Entre petits secrets et véritable danger, ce récit nous emmène dans une toute autre sphère que celle que nous connaissons.
Au fur et à mesure que les pages se tournaient, je me demandais ce que cachait se récit, sans jamais pouvoir mettre la main dessus. Il m'aura fallu lire les dernières pages pour rassembler toutes les pièces d puzzle et comprendre de quoi il retournait. En ce sens, Max de Radiguès a vraiment réussi à me surprendre.
Quand j'ai vu passer cette couverture, elle m'a tout de suite attirée et j'ai eu très envie de découvrir cette BD. Malheureusement, si le style graphique était effectivement au rendez-vous, je n'ai pas su entrer dans l'histoire suffisamment longtemps pour m'y intéresser.
J'ai d'ailleurs assez vite abandonné ma lecture, pour passer les planches en diagonale et me faire une idée globale de ce qu'il s'y passait.
Mais même comme ça je n'ai pas réussi à comprendre de quoi il retournait.
J'ai eu énormément de mal à m'attacher à Teresa qui a juste l'air de se laisser porter par la vie et par les événements en général. Pareil pour Laura qui m'a laissée complètement de marbre.
J'ai également eu de la peine à me rattacher aux dialogues, que j'ai trouvé très lunaires et presque jamais en rapport avec les événements.
Pourtant l'idée de base était plutôt sympa: une BD très graphique avec des personnages sans visage, ça a de quoi intriguer. Malheureusement dans réalisation ça ne l'a pas fait.
C'est dommage parce que l'intrigue était prometteuse.
Yasmina, tome 2: Un potager pour l'humanité
Souvenez-vous, je vous ai déjà parlé à deux reprises de Yasmina cette héroïne au tempérament de feu qui oeuvre pour que tout le monde s'alimente de manière plus saine et réfléchie.
J'ai déjà salué deux fois le travail original de Wauter Mannaert qui arrive à allier cause écologique et humour avec beaucoup de talent.
Cependant, j'ai trouve ce tome en-dessous de ce qui nous a été proposé précédemment. J'ai été assez dubitative par rapport à l'angle abordé ici, notamment par rapport à ces gags incessants qui m'ont fait penser au déroulement d'un mauvais Tex Avery.
En effet, alors que Yasmina essaie de mobiliser le plus de monde possible autour de son projet, on dirait que l'univers fait tout son possible pour lui mettre des bâtons dans les roues. Quand ce n'est pas la cuisinière de l'école - qui soit dit en passant est une vraie caricature - qui se sent vexée ou encore Amaryllis qui noie son désespoir dans l'alcool à longueur de temps, voilà qu'on se retrouve avec une invasion de lapin sur les bras.
Non seulement cela a un air de déjà-vu, mais en plus ça frise totalement le ridicule.
C'est bien dommage, car l'idée de base de cette BD était vraiment très bonne, mais avec ce tome, j'ai peine à voir où l'auteur veut nous emmener.
J'espère vraiment que le prochain tome rattrapera le coup.
On a les Yasmina au boulot, faudrait que je mette mon nez dedans, au moins pour les deux premiers tomes du coup...
RépondreSupprimerC'est plutôt sympa, mais je trouve ce deuxième tome vraiment en-dessous :-/
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