mercredi 25 septembre 2019

Rencontres insolites à la Fête de la BD de Bruxelles


Vous le savez parce que j'en ai un peu parlé par ici, mais les 13 et 14 septembre j'étais à Bruxelles pour la Fête de la BD et plus particulièrement le Festival Spirou, puisque les éditions Dupuis m'avait proposé des rencontres insolites et des interviews très intéressantes. 

Vendredi

Cela a commencé plutôt calmement le vendredi, puisque je suis arrivée sur place vers 13h et que je suis tout de suite allée faire un petit coucou à ma copine Ellen McNett qui dédicaçait sur le stand de Livr'S.
Nous avons pu papoter et déjà faire un premier tour du salon, avant qu'elle ne doive retourner à son stand. Et puis moi j'avais aussi deux interviews de prévues, l'une après l'autre.

Je retrouve donc l'une des attachées de presse de Dupuis sur le stand, et après une petite frayeur avec un Thalys en panne, j'ai pu réaliser ma première interview du week-end, avec Gijé.
Gijé que je commence quand même à bien connaître, puisque c'est avec lui que j'ai réalisé ma première interview en février 2018. Et finalement, cette interview c'est plus une discussion un peu loufoque avec un bon copain. On rigole, on raconte quelques bêtises, et ça se passe super bien.


Etant donné que cette interview se déroule dans la réserve du stand Dupuis, nombre d'auteurs, d'autrices, d'éditeurs et d'éditrices gravitent autour de nous, entrant et sortant, tout en nous glissant des bonjours ou autres petits mots au passage.
Dans cette joyeuse mêlée, je peux saluer Justine Cuhna et Carbone que j'avais interviewées en février dernier à la Foire du Livre de Bruxelles et avec qui j'ai gardé contact sur les réseaux sociaux.

Après cette sympathique interview, j'enchaîne directement avec Olivier Bocquet le scénariste de FRNCK. Malheureusement Brice Cossu ne peut se joindre à nous, car son avion est en retard.
Là encore, Olivier est très sympa et très ouvert à la discussion, ce qui fait que la rencontre passe très vite.

Ces deux interviews terminées, j'ai quartier libre jusque 18h. Je décide donc de refaire un petit tour des stands et je profite qu'il n'y ait presque personne chez Rue de Sèvres pour acheter le dernier tome d'Astrid Bromure pour le faire dédicacer par Fabrice Parme qui est sur place.
C'est d'ailleurs dans cette file d'attente que j'apprend que mon frère a réussi son examen d'entée pour son école de cinéma, mais c'est une autre histoire...


Quand mon tour de dédicace arrive, je rencontre un auteur vraiment très sympathique, qui m'apprend que le personnage d'Astrid existe dans son esprit depuis des années et qu'il a de la matière pour faire au moins huit tomes supplémentaires. En voilà une bonne nouvelle !
Il m'apprend également qu'il s'est beaucoup inspiré de sa propre vie pour créer certains lieux et personnages et même une grosse partie de Comment lyophiliser le monstre du Loch Ness.
Je passe vraiment un moment privilégié avec cet homme.

Je passe la fin de la journée à déambuler sur le festival et me pose un peu pour lire et écrire, avant de terminer la journée au Huggy's avec Ellen.


Samedi


Dès le réveil, je sais que la journée de samedi ne sera absolument pas de tout repos. Je le sais parce que les chats d'Ellen m'ont empêché de dormir je me suis engagée à participer à trois rencontres insolites et à réaliser deux interviews. Parfois je me demande si je ne suis pas un peu trop optimiste sur ma capacité à gérer les choses...

Quoi qu'il en soit, me voilà à 10h à la chocolaterie Gerbaud en compagnie de blogueuses, lecteurs de Spirou et de membres de la team Dupuis pour une rencontre insolite avec Nob.
Forcément, cette rencontre est propice à la dégustation de chocolat sous toutes ses formes, et de ce point de vue nous somme gâtés ! Chocolat chaud, biscuits, pralines et sauce chocolat sont au menu.
Et au milieu de tout cela, nous discutons avec Nob, qui nous raconte diverses anecdotes assez amusantes et nous parle de sa manière de voir le métier de dessinateur.

Comme lors de mon interview de la Foire du Livre, Nob est quelqu'un de très chaleureux, avec qui il est très facile d'échanger.


Je dois malheureusement m'éclipser un peu avant la fin de la rencontre, car l'horloge tourne, j'ai rendez-vous à 11h30 avec Karensac et je n'aime pas être en retard.
Lorsque j'arrive sur le stand Dupuis, celui-ci est bondé, tout comme la réserve qui a été le lieu de mes deux interviews la veille.
Karensac me propose donc de réaliser l'interview à l'extérieur, ce que j'accepte avec plaisir car l'air est nettement plus respirable dehors.
Nous trouvons un petit banc sympa dans le parc et l'interview peut commencer, dans une ambiance décontractée.

Une fois cette nouvelle interview terminée, j'ai un peu de temps libre, ce qui me permet de manger un bout et de me poser un peu, avant la deuxième rencontre insolite de la journée: la table de conversation en québécois en compagnie de Maryse Dubuc, Jocelyn Boisvert et Pascal Colpron.
Table de conversation, qui n'en était finalement pas vraiment une, étant donné que nous avons eu droit à un cours accéléré de jeu de société par Jocelyn, pendant que son collègue Pascal se demandait réellement dans quoi il était tombé.


Heureusement, nous avons pu compter sur la team Dupuis pour tenter de nous ramener dans le droit chemin et poser des questions pertinentes.
Nous avons notamment appris qu'il est parfois difficile pour eux, en tant qu'auteur·ices québécois·es "d'européaniser" leurs gags pour qu'ils parlent au plus grand nombre, car parfois ceux-ci reposent sur un jeu de mots qui ne fonctionne qu'en québécois.
Ils insistent sur l'étroite collaboration qui existe donc entre eux et leurs éditeur·ices, afin que ceci arrive le moins possible. Mais cela n'est pas toujours simple, car les éditeur·ices, ne sont pas à l'abri de l'un ou l'autre belgicisme.
C'est décidément tout un programme de faire une BD dans notre beau pays !

Cette rencontre insolite se termine au bout d'une heure, mais je peux vous garantir que nous aurions pu en passer deux de plus sans que cela ne soit dérangeant pour personne. Mais bon, les auteur·ices ont des séances de dédicaces ou d'autres animations de prévues pour le week-end.

Mais ma prochaine interview n'est qu'à 15h30, ce qui me laisse le temps de filer vers le stand de Delcourt pour me procurer le dernier tome de Lila pour le faire dédicacer par Pauline Roland.
Et cela tombe bien, il n'y a qu'une seule personne devant moi dans la file d'attente. C'est ce qui s'appelle avoir du bol !
Quand vient mon tour, j'ai l'occasion de pouvoir échanger avec Pauline, qui est une personne vraiment hyper gentille. Elle est vraiment la gentillesse incarnée !
Nous parlons évidemment de sa BD que j'adore et de l'importance d'aborder ce type de sujet avec les plus jeunes. Je l'informe que nous possédons sa saga à la bibliothèque et que c'est une série qui a son petit succès auprès des jeunes ados (11-13 ans).
Pauline m'apprend qu'avec Séverine de la Croix, elles comptent bien continuer de faire évoluer le personnage de Lila afin de pouvoir aborder d'autres thématiques grâce à elle.
Voilà une nouvelle qui me réjouit !


Après ce moment d'échange très sympa, je cours jusqu'au stand Dupuis pour arriver pile à l'heure pour ma dernière interview du week-end; celle de Christian et Lou Darasse, le duo père/fille derrière Tamara.
Avant cela, j'ai l'occasion d'assister à la battle de dessin qui oppose justement Christian Darasse à Benoît Feroumont. Un sacré moment !

Encore une fois; l'interview se déroulera à l'extérieur, car la température sous le chapiteau du stand devient vraiment irrespirable.
Une nouvelle fois, je ne suis pas déçue par la rencontre. Les deux personnes en face de moi sont vraiment adorables et me permettent de passer un moment privilégié en leur compagnie, qui se termine par une petite dédicace sauvage.

Cette journée marathon atteint son point culminant à 17h, car nous sommes conviés dans les locaux du Grand Serment Royal et de Saint-Georges des Arbalétriers de Bruxelles pour une initiation à l’arbalète en compagnie de Benoît Feroumont, pour la sortie de sa BD Le Royaume de Blanche-Fleur.
Nous assistons d'abord à une présentation de la guilde et à un petit cours historique sur l’arbalète, qui s'avère réellement passionnant. Cela dit, l'homme qui nous fait cette présentation est un passionné et cela se ressent énormément dans son discours.


Après ce petit moment plus théorique, un verre nous est offert, avant que nous puissions tous tester notre habilité sur le pas de tir. Était-ce une bonne idée de nous servir de verre avant de nous mettre des armes entre les mains, je ne sais pas.
Chacun de nous apprend à tenir l'arme et à l'enclencher, avant d'avoir le droit de tirer deux flèches sur une cible située à 6m.

Comme vous pouvez le constater sur la photo, je n'ai pas à rougir de mon résultat puisque j'ai réussi à toucher la cible (héhé !) et que je me suis améliorée entre le premier et le second tir !
Mais bon, étant déjà très à l'aise avec une carabine à plomb, je n'avais pas trop d'à priori pour l’arbalète.


Après avoir discuté avec quelques autres membres de la guilde et fait dédicacer nos exemplaires du Royaume de Blanche-Fleur, il est maintenant temps de repartir et de rentrer chez soi.

Je suis vraiment très contente d'avoir pu assister à la Fête de la BD de cette manière. Rencontrer les différents auteur·ices de chez Dupuis est toujours un véritable plaisir, mais le concept des rencontres insolites à ajouter beaucoup de bonne humeur et d'originalité à tout ça.
Vivement les prochaines rencontres insolites !

Photos © Dupuis 2019
Photos © Cranberries

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