La famille d’Obayda aurait bien besoin d’un peu de chance : depuis l’accident de leur père, la vie dans la campagne afghane n’est pas facile pour la fillette de dix ans et ses sœurs.
La tante d’Obayda a une idée pour leur porter bonheur : transformer la fillette en bacha posh, c’est-à-dire la faire passer pour un garçon.
D’abord désemparée, Obayda – désormais appelée Obayd – devient amie avec Rahim, une autre bacha posh. En sa compagnie, elle va découvrir la liberté…
De Nadia Hashimi j'avais déjà lu son roman pour adultes La perle et la coquille qui traite également des bacha posh en Afghanistan.
L'histoire de Rahima et Shekiba m'avait beaucoup touchée, c'est pourquoi j'ai eu envie de m'intéresser à Ma vie de Bach Posh. Je voulais savoir si ce livre me toucherait autant que le précédent.
Obayda est la benjamine d'une famille qui compte quatre filles. Elle a la chance de vivre dans une famille qui n'est pas trop traditionaliste et qui autorises donc ses filles à aller à l'école pour s'instruire.
La vie de la fillette bascule le jour où son père est victime d'un attentat et que la famille se voit contrainte de quitter la modernité de Kaboul pour la campagne.
La tante d'Obayda a alors l'idée de transformer la fillette en bacha posh afin d'aider la famille à s'en sortir et peut-être lui porter chance.
D'abord réticente, la fillette va finalement prendre goût à sa vie de garçon, aidée par Rahima elle aussi bach posh.
Si la vie d'Obayda n'est pas toujours simple, je n'ai pas retrouvé ce qui m'avait tant bouleversé dans La perle et la coquille.
Evidemment, j'ai conscience que ce roman s'adresse à un jeune public, cependant j'ai trouvé que certains faits étaient soit minimisés, soit à peine expliqués.
C'est vraiment dommage, car je trouve qu'il y a énormément de choses à dire et à expliquer sur le sujet, surtout pour un public jeune qui ne sait rien du tout des bacha posh.
J'avais l'avantage de connaître déjà le sujet, mais pour des novices certaines choses doivent paraître assez floues.
Par contre, le roman montre très bien les difficultés vécues par les fillettes dans cette situation. Cette ambivalence entre leur identité en tant que fille et en tant que garçon, l'adaptation que cela demande de passer de l'un à l'autre pour finalement redevenir une fille au moment de la puberté et évidemment les discriminations flagrantes entre les deux sexes.
En conclusion, si à mon sens certaines choses aurait pu être un peu plus exploitées, ce roman fait office de bonne porte d'entrée sur le sujet des bacha posh. Il faut cependant garder à l'esprit que certains thèmes sont survolés.
Pour terminer, la mention du personnage Rahima par l'autrice constitue un petit clin d’œil très sympathiques à ses lecteurs.
Les infos utiles
Parution VO: One Half from the East - 6 septembre 2016 - HarperCollins
Parution VF: 20 septembre 2017 - Castelmore
L'histoire de Rahima et Shekiba m'avait beaucoup touchée, c'est pourquoi j'ai eu envie de m'intéresser à Ma vie de Bach Posh. Je voulais savoir si ce livre me toucherait autant que le précédent.
Obayda est la benjamine d'une famille qui compte quatre filles. Elle a la chance de vivre dans une famille qui n'est pas trop traditionaliste et qui autorises donc ses filles à aller à l'école pour s'instruire.
La vie de la fillette bascule le jour où son père est victime d'un attentat et que la famille se voit contrainte de quitter la modernité de Kaboul pour la campagne.
La tante d'Obayda a alors l'idée de transformer la fillette en bacha posh afin d'aider la famille à s'en sortir et peut-être lui porter chance.
D'abord réticente, la fillette va finalement prendre goût à sa vie de garçon, aidée par Rahima elle aussi bach posh.
Si la vie d'Obayda n'est pas toujours simple, je n'ai pas retrouvé ce qui m'avait tant bouleversé dans La perle et la coquille.
Evidemment, j'ai conscience que ce roman s'adresse à un jeune public, cependant j'ai trouvé que certains faits étaient soit minimisés, soit à peine expliqués.
C'est vraiment dommage, car je trouve qu'il y a énormément de choses à dire et à expliquer sur le sujet, surtout pour un public jeune qui ne sait rien du tout des bacha posh.
J'avais l'avantage de connaître déjà le sujet, mais pour des novices certaines choses doivent paraître assez floues.
Par contre, le roman montre très bien les difficultés vécues par les fillettes dans cette situation. Cette ambivalence entre leur identité en tant que fille et en tant que garçon, l'adaptation que cela demande de passer de l'un à l'autre pour finalement redevenir une fille au moment de la puberté et évidemment les discriminations flagrantes entre les deux sexes.
En conclusion, si à mon sens certaines choses aurait pu être un peu plus exploitées, ce roman fait office de bonne porte d'entrée sur le sujet des bacha posh. Il faut cependant garder à l'esprit que certains thèmes sont survolés.
Pour terminer, la mention du personnage Rahima par l'autrice constitue un petit clin d’œil très sympathiques à ses lecteurs.
Les infos utiles
La page Facebook Nadia Hashimi
Ma chronique sur La perle et la coquilleParution VO: One Half from the East - 6 septembre 2016 - HarperCollins
Parution VF: 20 septembre 2017 - Castelmore
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