Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de "Médecine de La Femme", dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste !
S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit? Qu'il va m'enseigner mon métier? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin.
Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.
Cela faisait déjà un bon moment que je voulais lire ce livre. Je l'avais vu passer sur quelques blogs et autres réseaux sociaux, et encore une fois les achats effectués pour le boulot m'on permis de réaliser cette envie. De plus, le hasard a voulu que je choisisse d'entamer ce livre pile la semaine de la pose de mon DIU, rendant cette lecture encore plus à propos.
Je dois bien avouer avoir eu une petite frayeur durant les cinquante premières pages. Les propos tenus par le personnage principal m'ont plus d'une fois fait bondir durant ce court laps de temps, mais heureusement, cette dernière a énormément évolué au cours du roman.
Le personnage de Jean est le catalyseur de de l'histoire. Elle nous permet de découvrir cet environnement atypique avec un regard incisif, qui va s'aiguiser au fil des pages.
Le lecteur évolue donc au même rythme que la narratrice, et même si c'est assez déstabilisant au début, cela devient rapidement addictif.
Vers le milieu du livre, l'auteur introduit en plus une petite intrigue plutôt plaisante, même si elle est assez simple à deviner pour des lecteurs assidus. Néanmoins celle-ci permet d'introduire un sujet inclusif particulier, et de l'aborder avec énormément de tact et de bienveillance.
Le propos de l'ensemble du roman est extrêmement intéressant et plutôt innovant pour le coup. On s'intéresse avant tout aux femmes, à leur bien-être, à leurs demandes et à leurs ressentis, avant de s'intéresser aux pratiques médicales.
Le docteur Karma est typiquement le genre de gynécologue qu'on aimerait toutes rencontrer dans notre vie de femmes. Si on pouvait se sentir au moins à moitié aussi bien écoutée et comprises que ses patientes, on appréhenderait beaucoup moins ce type de consultation.
En conclusion, cette lecture m'a permis d'apprendre énormément de choses sur les pratiques gynécologique et sur mon propre corps en général. De mon point de vue, Le Choeur des femmes est vraiment un roman d'utilité publique. Si tout le monde pouvait le lire au moins une fois, il y aurait beaucoup moins d'incompréhension vis-à-vis du corps féminin et des femmes en général.
Les infos utiles
Le site de Martin Winckler
Parution: 27 août 2019 - Editions P.O.L
Je dois bien avouer avoir eu une petite frayeur durant les cinquante premières pages. Les propos tenus par le personnage principal m'ont plus d'une fois fait bondir durant ce court laps de temps, mais heureusement, cette dernière a énormément évolué au cours du roman.
Le personnage de Jean est le catalyseur de de l'histoire. Elle nous permet de découvrir cet environnement atypique avec un regard incisif, qui va s'aiguiser au fil des pages.
Le lecteur évolue donc au même rythme que la narratrice, et même si c'est assez déstabilisant au début, cela devient rapidement addictif.
Vers le milieu du livre, l'auteur introduit en plus une petite intrigue plutôt plaisante, même si elle est assez simple à deviner pour des lecteurs assidus. Néanmoins celle-ci permet d'introduire un sujet inclusif particulier, et de l'aborder avec énormément de tact et de bienveillance.
Le propos de l'ensemble du roman est extrêmement intéressant et plutôt innovant pour le coup. On s'intéresse avant tout aux femmes, à leur bien-être, à leurs demandes et à leurs ressentis, avant de s'intéresser aux pratiques médicales.
Le docteur Karma est typiquement le genre de gynécologue qu'on aimerait toutes rencontrer dans notre vie de femmes. Si on pouvait se sentir au moins à moitié aussi bien écoutée et comprises que ses patientes, on appréhenderait beaucoup moins ce type de consultation.
En conclusion, cette lecture m'a permis d'apprendre énormément de choses sur les pratiques gynécologique et sur mon propre corps en général. De mon point de vue, Le Choeur des femmes est vraiment un roman d'utilité publique. Si tout le monde pouvait le lire au moins une fois, il y aurait beaucoup moins d'incompréhension vis-à-vis du corps féminin et des femmes en général.
Les infos utiles
Le site de Martin Winckler
Parution: 27 août 2019 - Editions P.O.L
comme je suis d'accord avec toi!! perso il a également changé ma vision du monde médical et de ce que nous les femmes avons le droit de penser, d'exiger même dans ce domaine!!! comme toi je pense qu'il devrait être largement diffusé, lu par le personnel médical, par tout le monde en fait! je l'avais adoré!!
RépondreSupprimerTu as tout dit !
SupprimerIl devrait être lu par tout le monde, c'est hyper important <3