Quinze ans après les événements de La Servante écarlate, le régime théocratique de la République de Galaad a toujours la mainmise sur le pouvoir, mais des signes ne trompent pas: il est en train de pourrir de l'intérieur.
A cet instant crucial, les vies de trois femmes radicalement différentes convergent, avec des conséquences potentiellement explosives. Deux d'entre elles ont grandi de part et d'autre de la frontière : l'une à Galaad, comme la fille privilégiée d'un Commandant de haut rang, et l'autre au Canada, où elle participe à des manifestations contre Galaad tout en suivant sur le petit écran les horreurs dont le régime se rend coupable.
Aux voix de ces deux jeunes femmes appartenant à la première génération à avoir grandi sous cet ordre nouveau se mêle une troisième, celle d'un des bourreaux du régime, dont le pouvoir repose sur les secrets qu'elle a recueillis sans scrupules pour un usage impitoyable. Et ce sont ces secrets depuis longtemps enfouis qui vont réunir ces trois femmes, forçant chacune à s'accepter et à accepter de défendre ses convictions profondes.
Alors que j'avais abandonné La Servante Ecarlate parce que le style ne me convenait pas du tout et rendait l'histoire lourde et sans intérêt, ma collègue m'a dit que celui-ci me conviendrait mieux car le style était complètement différent. Et elle avait raison.
Nous sommes donc 15 ans après les événements de La Servante Ecarlate, alors que Gilead est proche de la fin. Nous allons suivre dans ce livre, le témoignage de trois femmes ayant vécu cette période trouble: une tante, une enfant élevée à l'intérieur de Gilead et une jeune canadienne.
Ce roman nous offre la vision de la vie à l'intérieur de Gilead. Nous apprenons donc comment les jeunes filles sont élevées - ou plutôt endoctrinées - à l'intérieur de cette société, mais également le quotidien des tantes et leur différentes missions, autres que celles qui consistent à s'occuper des servantes.
Bien que différent de son prédécesseur, ce récit reste glaçant. Le destin des servantes est certes abominable, mais celui des jeunes filles élevées dans ce pays n'en est pas moins enviable.
Elles sont conditionnées dès l'enfance à devenir de parfaites épouses, à obéir aux hommes et à ne pas réfléchir par elle-même. Elles vont à l'école, mais pour y apprendre la broderie, la couture, et à bien tenir une maison, mais jamais à lire et écrire.
Mais surtout, on leur inculque que leur devoir est de se marier - très tôt - et de faire des enfants - si elles en ont les capacités. Toute leur vie est centrée sur ce but et il n'est pas question de s'en éloigner.
Durant ma lecture, mon esprit n'a cessé de se rebeller contre ces abominations, qui ont pourtant cours aujourd'hui dans certain pays. Ce récit que nous qualifions de dystopiques dans notre société européenne n'en est pas moins la réalité dans d'autres pays.
C'est une des raisons pour lesquelles ce roman est si percutant. Parce qu'il s'inspire de faits réels.
En conclusion, j'ai été happée par Les Testaments. J'ai dévoré ce récit en très peu de temps et je l'ai trouvé bien amené. Le seul petit bémol que j'aie à soulever, reste la rapidité de la conclusion. Cela aurait peut-être mérité un peu plus de cohérence avec le reste du roman.
Les infos utiles
Le site de Margaret Atwood
Sa page Facebook
Son Twitter
Parution VO: The Testaments - 10 septembre 2019 - McClelland & Stewart
Parution VF: 10 octobre 2019
Nous sommes donc 15 ans après les événements de La Servante Ecarlate, alors que Gilead est proche de la fin. Nous allons suivre dans ce livre, le témoignage de trois femmes ayant vécu cette période trouble: une tante, une enfant élevée à l'intérieur de Gilead et une jeune canadienne.
Ce roman nous offre la vision de la vie à l'intérieur de Gilead. Nous apprenons donc comment les jeunes filles sont élevées - ou plutôt endoctrinées - à l'intérieur de cette société, mais également le quotidien des tantes et leur différentes missions, autres que celles qui consistent à s'occuper des servantes.
Bien que différent de son prédécesseur, ce récit reste glaçant. Le destin des servantes est certes abominable, mais celui des jeunes filles élevées dans ce pays n'en est pas moins enviable.
Elles sont conditionnées dès l'enfance à devenir de parfaites épouses, à obéir aux hommes et à ne pas réfléchir par elle-même. Elles vont à l'école, mais pour y apprendre la broderie, la couture, et à bien tenir une maison, mais jamais à lire et écrire.
Mais surtout, on leur inculque que leur devoir est de se marier - très tôt - et de faire des enfants - si elles en ont les capacités. Toute leur vie est centrée sur ce but et il n'est pas question de s'en éloigner.
Durant ma lecture, mon esprit n'a cessé de se rebeller contre ces abominations, qui ont pourtant cours aujourd'hui dans certain pays. Ce récit que nous qualifions de dystopiques dans notre société européenne n'en est pas moins la réalité dans d'autres pays.
C'est une des raisons pour lesquelles ce roman est si percutant. Parce qu'il s'inspire de faits réels.
En conclusion, j'ai été happée par Les Testaments. J'ai dévoré ce récit en très peu de temps et je l'ai trouvé bien amené. Le seul petit bémol que j'aie à soulever, reste la rapidité de la conclusion. Cela aurait peut-être mérité un peu plus de cohérence avec le reste du roman.
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Parution VO: The Testaments - 10 septembre 2019 - McClelland & Stewart
Parution VF: 10 octobre 2019
Le bond de quinze ans me paraît vraiment intéressant. Comme tu le sais, je suis très curieuse de lire cette suite.
RépondreSupprimerOui c'est vraiment bien amené et intéressant à explorer. C'est juste que tout s'emballe dans les cinquante dernières pages et je trouve ça dommage.
SupprimerLe style différent du premier et cette fin trop rapide me rendent étrangement encore plus curieuse ^^ On verra bien.
SupprimerJ'ai hâte que tu le lises :-)
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