Pour Naomi, adolescente timide et réservée, rien ne va plus : elle est obligée de déménager pour suivre sa mère et son copain à Dijon ! Au programme : maison délabrée, beau-père insupportable… et nouveau collège. Comment se refaire des amis quand on n’ose pas parler ?
La vie perd toutes ses couleurs pour Naomi, jusqu’au jour où sa grand-mère lui offre un kaléidoscope peu ordinaire… Lorsqu’elle regarde à travers, la jeune fille voit des portes s’ouvrir sur des mondes inconnus et fabuleux, qui lui promettent des heures d’évasion. Arbres aux mille secrets, créatures cruelles et merveilleuses, nature changeante aux décors inconnus…
À force de fuir la réalité, Naomi ne risque-t-elle pas de se perdre un peu plus… ?
Ce roman est le premier livre de Marie Caillet que je lis et je dois bien avouer que la découverte fut plus qu'agréable. Encore une fois je me suis juste laissée tenter par la couverture - qui avouons-le est juste sublime - et à peine quelques mots de la quatrième. Mais cela a amplement suffi à me donner envie de m'y plonger.
Kaléidoscope nous emmène dans le quotidien de Naomi, dont la vie est chamboulée au divorce de ses parents. Au programme: déménagement, nouvelle maison, nouveau beau-père, nouvelle école... Des changements plutôt brutaux pour cette adolescente réservée, victime de harcèlement dans son ancien collège.
Dès le départ, j'ai ressenti énormément d'empathie envers Naomi. Sa timidité maladie, sa gaucherie quand il s'agit de s'intégrer à un groupe, l'impression d'être toujours à côté de la plaque... Ces sensations m'ont ramenée à ma propre adolescence.
Heureusement je n'ai jamais été harcelée et j'ai également eu la chance que ceux qui sont devenus mes amis fassent le premier pas vers moi. Sans cela j'aurais très bien pu me retrouver dans une situation similaire à celle de la jeune fille.
La sensibilité avec laquelle l'autrice traite cette période trouble de l'adolescence, mais également le quotidien d'une famille recomposée, a su me toucher. Chaque scène familiale est criante de vérité, que ce soit le malaise palpable entre le beau-père maladroit et ses deux nouvelles belles-filles, l'effronterie de la soeur ainée ou encore la mère démunie face à la détresse de sa fille.
Si l'idée du kaléidoscope comme métaphore de l'objet transitionnel était une bonne idée, j'ai trouvé que cela n'aidait pas réellement Naomi dans sa nouvelle vie.
Au lieu de l'ouvrir au monde, cela ne fait à mon sens que renforcer la solitude de l'adolescente. En effet, celle-ci se plonge si souvent dans l'univers fantastique et onirique à l'intérieur de l'objet qu'elle finit par délaisser le monde réel.
Cela l'amène à s'ostraciser encore plus et à rejeter le peu de proposition d'amitié qu'elle reçoit.
Néanmoins le monde caché à intérieur de l'objet est extrêmement intrigant, tout comme son fonctionnement d'ailleurs. Une chose est sûre, je n'ai clairement pas obtenu toutes les réponses à propos de cet objet. J'espère que nous aurons droit à une suite, car la fin m'a laissée un petit goût de trop-peu. De plus, on est loin d'avoir réglé tous les problèmes de Naomi.
En conclusion, j'ai beaucoup aimé mon incursion dans le monde du kaléidoscope et j'ai éprouvé énormément d'affection pour Naomi, même si je n'étais pas toujours d'accord avec sa manière de fonctionner. J'ai hâte de savoir ce que l'autrice nous réserve pour la suite !
Les infos utiles
La page Facebook de Marie Caillet
Son Twitter
Parution: 15 mai 2019 - Castelmore
Kaléidoscope nous emmène dans le quotidien de Naomi, dont la vie est chamboulée au divorce de ses parents. Au programme: déménagement, nouvelle maison, nouveau beau-père, nouvelle école... Des changements plutôt brutaux pour cette adolescente réservée, victime de harcèlement dans son ancien collège.
Dès le départ, j'ai ressenti énormément d'empathie envers Naomi. Sa timidité maladie, sa gaucherie quand il s'agit de s'intégrer à un groupe, l'impression d'être toujours à côté de la plaque... Ces sensations m'ont ramenée à ma propre adolescence.
Heureusement je n'ai jamais été harcelée et j'ai également eu la chance que ceux qui sont devenus mes amis fassent le premier pas vers moi. Sans cela j'aurais très bien pu me retrouver dans une situation similaire à celle de la jeune fille.
La sensibilité avec laquelle l'autrice traite cette période trouble de l'adolescence, mais également le quotidien d'une famille recomposée, a su me toucher. Chaque scène familiale est criante de vérité, que ce soit le malaise palpable entre le beau-père maladroit et ses deux nouvelles belles-filles, l'effronterie de la soeur ainée ou encore la mère démunie face à la détresse de sa fille.
Si l'idée du kaléidoscope comme métaphore de l'objet transitionnel était une bonne idée, j'ai trouvé que cela n'aidait pas réellement Naomi dans sa nouvelle vie.
Au lieu de l'ouvrir au monde, cela ne fait à mon sens que renforcer la solitude de l'adolescente. En effet, celle-ci se plonge si souvent dans l'univers fantastique et onirique à l'intérieur de l'objet qu'elle finit par délaisser le monde réel.
Cela l'amène à s'ostraciser encore plus et à rejeter le peu de proposition d'amitié qu'elle reçoit.
Néanmoins le monde caché à intérieur de l'objet est extrêmement intrigant, tout comme son fonctionnement d'ailleurs. Une chose est sûre, je n'ai clairement pas obtenu toutes les réponses à propos de cet objet. J'espère que nous aurons droit à une suite, car la fin m'a laissée un petit goût de trop-peu. De plus, on est loin d'avoir réglé tous les problèmes de Naomi.
En conclusion, j'ai beaucoup aimé mon incursion dans le monde du kaléidoscope et j'ai éprouvé énormément d'affection pour Naomi, même si je n'étais pas toujours d'accord avec sa manière de fonctionner. J'ai hâte de savoir ce que l'autrice nous réserve pour la suite !
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Parution: 15 mai 2019 - Castelmore
Une lecture qui a l'air touchante, tu en parles très bien :) !! Merciii
RépondreSupprimerOui c'est vraiment très touchant et bien amené :-)
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