mercredi 29 août 2018

En rose et noir: la fin d'une époque pour Mélusine ?


La journée a plutôt mal commencé pour Mélusine. D'abord il y a ce nain chevauchant un dragon qui surgit du sol du château et qui accuse Mélisande, la cousine fée de Mélusine, de voler l'or des nains ! Et qui, pour se rembourser, repart avec quelques-uns des plus beaux chandeliers du château... 
Ensuite, il y a l'arrivée à l'école de sorcellerie d'un nouvel élève venu d'Afrique, spécialiste en sorts à partir de grigris, amulettes et fétiches divers, et que ses condisciples accusent de n'être qu'un imposteur incapable de faire de la vraie magie. 
Il y a enfin la visite totalement inattendue de Kaspar, le père de Mélusine, qui lui annonce son prochain divorce... et la disparition de sa mère ! 
Mélusine va enquêter et partir sur les traces de sa mère... et découvrir le terrible secret de ses parents qui pourrait bien mener à une guerre entre sorciers et fées !

Mélusine est fait partie des sagas BD que je lis depuis mon enfance. J'ai littéralement grandit avec la jeune sorcière et j'en suis vraiment fan.
Cependant, depuis le tome 22 et la disparition du personnage de Cancrelune, je trouve que la BD a perdu sa part d'innocence et de légèreté.

Pour moi, Cancrelune était un personnage indissociable de la série. Ses frasques me faisaient tantôt rire sourire, tantôt éclater de rire. De plus, j'appréciais son amitié à toute épreuve à l'égard de la sorcière rousse, qui n'était pas toujours des plus tendre avec elle, il faut bien l'avouer.
Ainsi, depuis 4 tomes, son absence se fait grandement ressentir

Depuis ce tome il me semble que l'auteur se soit détourné du format gag pour se lancer plutôt dans une histoire suivie. Je pense que Clarke est parti dans cette direction dès le tome 20 afin de se détacher de ce qu'il avait pu réaliser précédemment en compagnie de Gilson.

Ainsi cette volonté de créer une histoire linéaire se ressent énormément dans ce dernier tome. En effet, plusieurs protagonistes rencontrés précédemment refont leur apparition et apportent des éléments à l'intrigue.


Ce dernier tome se concentre sur Mélusine et sur ses origines. On apprend qu'elle a des parents, dont on n'avait jamais entendu parler avant aujourd'hui.
En effet, à part sa tante Adrazelle et sa cousine Mélisandre, on n'avait jamais rencontré aucun proche de la jeune sorcière.
Ah, si pardon, il y avait aussi sa nièce Malicella dans le tome 15. Au temps pour moi.

Dans En rose et noir nous rencontrons donc les parents de notre héroïne alors qu'ils s'apprêtent à divorcer et en parallèle des révélations sur ses origines vont nous être faites.
Cependant, je dois vous avouer que j'ai trouvé que tout cela arrivait comme un cheveu dans la soupe et sans vraiment de cohérence avec les tomes précédents. 
Tout ce qui concerne l'énorme révélation paraît sorti de nulle part - même si on finit par s'en douter étant donné les éléments qui nous sont proposés - tout comme la dernière planche qui nous laisse présager une suite bourrée d'action et de retournements de situation.

Très honnêtement, je ne sais pas si la nouvelle ligne directive prise par la BD Mélusine me convient encore. Le côté potache et récréatif des premières années me manque et je ne suis pas certaine d'adhérer à cette nouvelle formule. Et pour une BD centrée sur la magie, c'est un comble ! 
Je pense que je lirai le prochain tome par curiosité, afin de voir où tout ce qui nous a été proposé ici va mener. Peut-être aurais-je un avis définitif à ce moment-là.


Les infos utiles

Le blog de Clarke
Parution: 4 mai 2018 - Dupuis

2 commentaires:

  1. Oooh... moi qui me disait justement que je voulais poursuivre la BD de mon adolescence...

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    1. Après, peut-être que toi tu accrocheras à cette nouvelle mouture ;-)

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