Trois semaines séparent Tristabelle Carmine du Grand Bal de la Reine. Trois semaines pour trouver la robe de ses rêves, un masque, une nouvelle paire d’escarpins… et aussi un moyen d’entrer au Palais. Car Tristabelle n’a pas été invitée. Mais ça, c’est un détail. Tout comme les voix dans sa tête ou cette minuscule série de meurtres qui semble lui coller aux talons.
En tout cas, elle ne compte pas rater la fête. Quitte à écumer les bas-fonds surnaturels de Grisaille, frayer avec des criminels, travailler dans une morgue ou rejoindre un culte. S’il le faut, elle ira même jusqu’à tuer demander de l’aide à sa petite sœur.
Car Tristabelle Carmine est une jeune femme débrouillarde, saine et équilibrée. Ne laissez pas ses rivales ou ses admirateurs éconduits vous convaincre du contraire. Ils sont juste jaloux. Surtout les morts.
Ayant lu le premier tome des Sœurs Carmine en avril, peu avant les Imaginales, il était à prévoir que j'allais me jeter sur le deuxième tome assez rapidement.
C'est maintenant chose faite, et laissez-moi vous dire que j'ai été conquise par la narration de Tristabelle !
Evidemment, la jeune fille est fidèle à l'image que l'on avait déjà eue d'elle dans le premier tome: insupportable, imbue de sa personne et beaucoup (beaucoup !) trop sûre d'elle.
Mais c'est là tout ce qui fait son charme, non ?
Si la fin du Complot des corbeaux nous avait totalement laissés sur notre faim par rapport à l'arrestation de Merryvère et à la réapparition surprise de Lady Carmine avec un nouveau-né, ne comptez pas sur Tristabelle pour tout vous raconter par le menu.
L'aînée des Carmine a bien d'autres choses à penser que de vous tenir au courant des frasques de sa famille: elle doit se préparer pour le Grand Bal de la Reine !
Bal auquel elle n'est pas - encore - invitée, mais qu'à cela ne tienne, Tristabelle a plus d'un tour dans son sac (à main). Quitte à laisser des morts sur son passage...
J'avais déjà bien accroché au personnage de Tristabelle dans le premier roman. Je trouvais son auto-centrisme rafraîchissant. En effet, on n'a pas souvent l'occasion de se frotter à des personnages principaux qui ont un sale caractère et qui ne se préoccupent que d'eux-mêmes.
Le plus souvent, ces derniers font tout pour sauver le monde et le rendre meilleur. L'objectif de Tristabelle est de rendre son monde meilleur. Et pour cela, elle est prête à tout.
Malgré ce caractère égoïste et manipulateur, Tristabelle a réussi à me surprendre et à m'attendrir à plusieurs reprises. Mais il est vrai qu'elle a surtout réussi à me faire rire, grâce à ses réflexions pertinentes et à ses réparties pleines de verve.
Tristabelle est un personnage qui n'a pas sa langue dans sa proche et qui a également les crocs aussi acérés que ceux d'un serpent.
Que ceux qui osent s'aventurer dans son sillage prennent garde, la demoiselle est loin d'être sans défense.
En conclusion, s'il fallait encore essayer de vous convaincre après tout ceci, c'est que vous êtes VÉ-RI-TA-BLE-MENT des cas désespérés. Je ne peux malheureusement plus rien faire pour vous.
Les infos utiles
Le site d'Ariel Holzl
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Son Twitter
Ma chronique du tome 1
Parution: 16 novembre 2017 - Mnémos (Naos)
#ISBN:9782354085451 #PLIB2018
C'est maintenant chose faite, et laissez-moi vous dire que j'ai été conquise par la narration de Tristabelle !
Evidemment, la jeune fille est fidèle à l'image que l'on avait déjà eue d'elle dans le premier tome: insupportable, imbue de sa personne et beaucoup (beaucoup !) trop sûre d'elle.
Mais c'est là tout ce qui fait son charme, non ?
Si la fin du Complot des corbeaux nous avait totalement laissés sur notre faim par rapport à l'arrestation de Merryvère et à la réapparition surprise de Lady Carmine avec un nouveau-né, ne comptez pas sur Tristabelle pour tout vous raconter par le menu.
L'aînée des Carmine a bien d'autres choses à penser que de vous tenir au courant des frasques de sa famille: elle doit se préparer pour le Grand Bal de la Reine !
Bal auquel elle n'est pas - encore - invitée, mais qu'à cela ne tienne, Tristabelle a plus d'un tour dans son sac (à main). Quitte à laisser des morts sur son passage...
J'avais déjà bien accroché au personnage de Tristabelle dans le premier roman. Je trouvais son auto-centrisme rafraîchissant. En effet, on n'a pas souvent l'occasion de se frotter à des personnages principaux qui ont un sale caractère et qui ne se préoccupent que d'eux-mêmes.
Le plus souvent, ces derniers font tout pour sauver le monde et le rendre meilleur. L'objectif de Tristabelle est de rendre son monde meilleur. Et pour cela, elle est prête à tout.
Malgré ce caractère égoïste et manipulateur, Tristabelle a réussi à me surprendre et à m'attendrir à plusieurs reprises. Mais il est vrai qu'elle a surtout réussi à me faire rire, grâce à ses réflexions pertinentes et à ses réparties pleines de verve.
Tristabelle est un personnage qui n'a pas sa langue dans sa proche et qui a également les crocs aussi acérés que ceux d'un serpent.
Que ceux qui osent s'aventurer dans son sillage prennent garde, la demoiselle est loin d'être sans défense.
En conclusion, s'il fallait encore essayer de vous convaincre après tout ceci, c'est que vous êtes VÉ-RI-TA-BLE-MENT des cas désespérés. Je ne peux malheureusement plus rien faire pour vous.
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Ma chronique du tome 1
Parution: 16 novembre 2017 - Mnémos (Naos)
#ISBN:9782354085451 #PLIB2018
J'avais adoré le tome 1 et j'ai hâte de découvrir ce tome 2 d'autant que ta chronique me conforte dans mon envie...
RépondreSupprimerCe tome 2 est excellent ! <3
SupprimerJ'ai hâte de sortir le 3 de ma PAL maintenant ;-)
Trista <333333 J'ai tellement aimé ce tome deux et ce personnage, ma préférée des Carmines !
RépondreSupprimerMais oui ! On ne s'attend tellement pas à ça !
SupprimerOn s'attache vraiment très fort à Trista <3