Fille d’un maître d’armes, Kaelyn, rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis que les autres filles de son âge rêvent d’un beau mariage.
Elle a le talent, l’instinct, la volonté. Elle ne demande qu’à apprendre. Mais cela ne suffit pas : c’est un monde dur, un monde d’hommes, où la place d’une femme est auprès de son mari, de ses enfants, de ses casseroles. Il va falloir lutter.
Elle s’engage donc dans cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat d’Azman, plaque tournante de l’esclavage, terre barbare où règnent les cannibales.
Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner. Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes…
Alors que les Imaginales approchent à grand pas, j'ai eu envie la semaine dernière de renouer avec la plume de Gabriel Katz.
Cela m'a plutôt réussi puisque j'ai dévoré La maîtresse de guerre en seulement un week-end. Inutile de vous préciser que j'ai énormément apprécié ma lecture.
Ayant énormément apprécié la duologie Aeternia, je savais déjà plus ou moins où je mettais les pieds avec cet auteur, sans pour autant en attendre trop. Ce roman venant avant le diptyque, je l'ai lu en gardant cela à l'esprit afin d'éviter de trop me projeter.
Une fois cela en tête, j'ai clairement pu savourer ma lecture du début à la fin.
Kaelyn est un personnage très attachant et intéressant. Fille d'un maître de guerre, elle n'aspire qu'à une seule chose: faire ses preuves au combat et à la guerre.
Cependant, alors qu'elle s'est engagée dans l'armée, elle n'aura pas le temps de dégainer que ses compagnons s'armes seront décimés, et elle en très mauvaise posture.
Cependant, la jeune fille ne se laisse pas démonter, et c'est cette force de caractère qui la rend charismatique. Ca et son sens aigu de la répartie.
On la sent jeune et naïve, mais cela rend son évolution au cours du roman beaucoup plus tangible.
Du côté du personnage masculin, celui-ci est plutôt charismatique. Maître de guerre à Azman, Hadrian est de ces personnages qui vous impressionnent d'emblée. Il est cependant loin d'être sympathique, mais son esprit aiguisé et sa langue acérée ont tôt fait de séduire le lecteur.
En très peu de mots, Hadrian parvient à inspirer une sorte d'admiration teintée de crainte.
Mais comme toujours dans les romans de Gabriel Katz, nous ne sommes pas à l'abri d'un retournement de situation rocambolesque. Toujours parfaitement dosés et calculés, ceux-si sont amenés d'une main de maitre par l'auteur, qui devient presque un spécialiste du genre.
A chaque fois que l'on croit avoir maîtrisé l'histoire et compris où il voulait nous emmener, l'auteur nous offre une pirouette scénaristique digne de G.R.R Martin, les dragons en moins.
Et pour ce qui est des personnages secondaires, leçon retenue: dans un univers comme dans l'autre, il vaut mieux éviter de trop s'y attacher...
En conclusion, La maîtresse de guerre est un roman extrêmement prenant, parfaitement dans l'idée de ce que l'auteur nous a déjà proposé, tout en restant plutôt original dans son déroulement.
Combats épiques, personnages spirituels et dialogues acérés, Gabriel Katz nous prouve une nouvelle fois toute l'étendue de son talent pour l'écriture de romans de fantasy.
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Parution: 16 janvier 2014 - Scrinéo
Sortie poche: 10 mars 2016 - Pocket
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