Jesobel Jones n’est pas le genre de filles qui font la une des magazines. Elle aime manger et mitonner de bons petits plats pour son entourage – pourquoi se priver ? Et puis les courbes, c’est sexy, non ? Jesobel veut vivre comme elle l’entend, et tant pis si elle n’a pas de petit copain. Elle n’a aucune envie de ressembler à tout le monde.
À la maison, ça sent un peu le roussi, entre un père star de rock déchue, une mère ex-mannequin obsédée par l’apparence, une sœur aînée anorexique et une cadette à l’imagination débordante. Dans cette salade russe, comment trouver sa place ? Et au collège, ce n’est pas plus simple…
Un jour, son legging se déchire juste avant d’entrer en cours, et cette peste de Zara l’humilie. Loin de se laisser faire, Jess rétorque avec son franc-parler habituel. La scène, filmée, fait le buzz. Jess, pourtant bonne élève, risque l’exclusion. Cerise sur le gâteau, sa mère la pousse à suivre un régime.
Heureusement, pour lui redonner le sourire, Jesobel peut compter sur sa grand-mère paternelle, vieille dame indigne qui ne fume pas que des cigarettes et adore la vodka, et sur ses deux meilleures amies, Hannah et Izzie.
Du moins, jusqu’à ce que les premiers émois amoureux viennent gâter leur amitié.
Avant toute chose, je tiens à dire que le résumé ne rend pas vraiment justice au roman, car selon moi il en dit déjà trop sur l'histoire, et en même temps il est fortement réducteur.
Pour moi, #Maviederêve a été une lecture très contrastée. Les thèmes abordés promettaient d'être intéressants et l'histoire commençait bien en dénonçant les diktats de la minceur, mais finalement le souffle retombe vite car rien n'est totalement assumé.
Jezobel est une ado de 16 ans qui adore la cuisine (surtout la pâtisserie) et qui se défend d'être comme bon nombre de filles de son âge qui font attention à leur ligne et se privent de nourriture pour rester sveltes.
Au départ ce point de vue est respecté et même revendiqué, sauf que quelques pages plus tard on tombe totalement dans l'extrême inverse, ce qui est d'autant plus frustrant.
Au départ ce point de vue est respecté et même revendiqué, sauf que quelques pages plus tard on tombe totalement dans l'extrême inverse, ce qui est d'autant plus frustrant.
J'aurais tellement aimé que Jezobel (ce prénom est juste superbe !) aille jusqu'au bout de ses convictions, sans se démonter ! Ca aurait donné une héroïne convaincue et qui s'assume, plutôt que ce bête stéréotype de l'ado de 16 ans en manque d'amour.
Je pense que l'autrice voulait dénoncer ce type de comportement en les décrivant de cette manière dans son livre, mais c'est fait de manière plutôt maladroite, si bien que cela décrédibilise le message de base.
À mon sens, tout ceci partait clairement d'une bonne intention, mais l'autrice n'a malheureusement pas su se détacher des innombrables clichés que l'on peut retrouver dans ce type de romance contemporaine YA.
Et c'est bien dommage car le roman est tout de même un très bon page turner avec un background assez sympa.
Cependant, on peut dire que la dernière partie du roman parvient tout de même à sauver les meubles car on y trouve ce qu'on était venu chercher au départ: une romance sympa, ponctuée d'histoires de famille et d'amitié qui rendent les personnages attachants et attendrissants.
C'est juste dommage qu'il ait fallu prendre tous ces chemins de traverses pour en arriver là.
En conclusion, #Maviederêve se veut un roman dénonciateur d'un comportement problématique chez les adolescents, mais les stéréotypes du YA contemporain lui collent un peu trop à la peau et le desservent.
Malgré de nombreux haussements de sourcils et soupirs de frustration, ce roman reste agréable à lire car les personnages sont tout de même plutôt attachants.
Les infos utiles
Le Twitter de Anna Mainwaring
Parution VO: Rebel with a cupcake - 3 avril 2018 - Kids Can Press
Parution VF: 7 juin 2017 - Editions Milan
Et c'est bien dommage car le roman est tout de même un très bon page turner avec un background assez sympa.
Cependant, on peut dire que la dernière partie du roman parvient tout de même à sauver les meubles car on y trouve ce qu'on était venu chercher au départ: une romance sympa, ponctuée d'histoires de famille et d'amitié qui rendent les personnages attachants et attendrissants.
C'est juste dommage qu'il ait fallu prendre tous ces chemins de traverses pour en arriver là.
En conclusion, #Maviederêve se veut un roman dénonciateur d'un comportement problématique chez les adolescents, mais les stéréotypes du YA contemporain lui collent un peu trop à la peau et le desservent.
Malgré de nombreux haussements de sourcils et soupirs de frustration, ce roman reste agréable à lire car les personnages sont tout de même plutôt attachants.
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Parution VO: Rebel with a cupcake - 3 avril 2018 - Kids Can Press
Parution VF: 7 juin 2017 - Editions Milan
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