lundi 17 juin 2019

Le Dieu Oiseau - Aurélie Wellenstein


Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l'île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d'orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires. 
Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Sa seule perspective d'avenir est de participer à la compétition de « l'homme-oiseau », afin de renverser l'équilibre des pouvoirs en place et de se venger. 
Qui du maître ou de l'esclave va remporter la bataille ? Quel enjeu pour les habitants de l'île ? Quel est le prix à payer pour la victoire ?

J'ai un peu traîné des pieds pour écrire ma chronique pour ce titre. Non pas qu'il ne m'ait pas plus, bien au contraire. C'est juste que je cherche encore les mots pour exprimer correctement ce que j'ai ressenti durant ma lecture.
Pourtant, j'avais été prévenue par les copines: "Tu vas voir, avec les livres d'Aurélie on ne sait jamais vraiment comment réagir". Mais comme j'avais beaucoup aimé Mers Mortes, je ne me suis pas méfiée... J'aurais dû !

Car en à peine deux pages, le roman me faisait déjà comprendre que l'autrice n'était pas là pour enfiler des perles. Dès les premiers passages on sait qu'on vient de plonger dans une histoire très dure, brute et gore.

Dans Le Dieu Oiseau, Faolan est le personnage principal. Esclave depuis dix ans, il a subit durant toutes ces années un nombre incalculable de tortures et de sévices différents; tous infligés par son maître: Torok, le fils du chef de clan.
Mais à l'approche de la Quête du Dieu Oiseau, Faolan sait que c'est sa seule chance de pouvoir regagner sa liberté. Et ce à n'importe quel prix.

Malgré son insoutenable condition , j'ai réellement eu du mal à m'attacher au personnage de Faolan. Dès le départ, j'ai ressenti une sorte d'appréhension à son égard, qui ne m'a jamais quittée tout au long du roman.
Evidemment j'ai également haï Torok, car c'est la seule réaction possible face à ce personnage des plus détestable.

Mais malgré ma réticence vis-à-vis de Faolan, j'ai parcouru ce roman avec beaucoup d'entrain. J'avais très envie de savoir jusqu'où Aurélie Wellenstein allait m'emmener et à ce niveau je n'ai clairement pas été déçue. En effet, l'autrice va jusqu'au bout de ce qu'elle entreprend dès les premières pages, quitte à bousculer ses lecteurs.
Et c'est finalement ce que l'on aime et ce que l'on recherche à travers sa plume: être surpris, être abasourdis, ressortir de ce roman complètement essoré émotionnellement - et psychologiquement.

Attention cependant aux âmes plus sensibles: ce roman est fait pour des personnes ayant le coeur bien accroché, et ceci dans tous les sens du terme (ceux qui ont lu le roman sauront de quoi je parle...)
Mais si les livres gore et les descriptions imagées sont votre came, alors foncez, vous ne serez pas déçu du voyage, même si ce dernier est plutôt périlleux !


Les infos utiles

Le blog d'Aurélie Wellenstein
Parution: 15 mars 2018 - Scrineo

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