Une aventure haletante, dans le monde des courses de la Rome antique !
Alix a tout perdu. Son père, sa terre, et même son nom. Devenue esclave à Rome, elle est précipitée dans le monde des courses du Déluge. Ces compétitions violentes et sans pitié voient s'affronter les fulgurs, des chevaux de foudre dont le corps s'électrise quand l'orage éclate.
Monter sur leur dos, c'est mettre sa vie en jeu, mais la liberté couronne les vainqueurs. Aidée par Marcus, le prodige de son équipe, Alix va lier son destin à Ira, un étalon indomptable, aussi beau que mortel...
J'ai reçu ce livre via l'opération Masse Critique organisée par Babelio. Le résumé m'avait intrigué, et aimant les histoires mettant en scène des chevaux (oui les séries telles que L'étalon noir ou Grand Galop ont laissé leur emprunte durant mon enfance, que voulez-vous, on ne se refait pas) j'avais postulé pour ce livre, que j'ai finalement reçu.
Comme je le disais, le résumé m'avait fortement intrigué, tout comme l'originalité que l'histoire semblait posséder.
Mais même si j'ai plutôt apprécié cette lecture, notamment grâce au style de l'auteure qui n'est pas déplaisant, l'histoire ne m'a pas totalement convaincue.
Tout d'abord concernant les deux principaux protagonistes de l'histoire, Marcus est un personnage assez plaisant qui ne se départit jamais de son flegme. On a l'impression tout au long de notre lecture que rien ne peut l'atteindre et que quoi qu'il arrive il ne cessera jamais de sourire.
Alix quant à elle est tout le contraire. Elle passe d'une émotion à une autre en une demi-seconde et cela a parfois eu le don de m'agacer.
J'aurai préféré me retrouver face à une jeune héroïne plus déterminée et plus forte malgré les événements subits, et qui changerait pas d'avis à tout bout de champs.
Par rapport à l'histoire, celle-ci a le mérite d'être originale. Mettre en scène des chevaux est peu a peu devenu quelque chose d'assez banal dans la littérature pour la jeunesse, mais ici l'auteure à pris le parti de complexifier un peu les choses en parlant de chevaux de foudre, ce qui amène un peu de piquant dans l'intrigue.
Cependant, je pense que l'idée aurait pu être poussée un peu plus loin tout au long du roman. On aurait pu donner plus d'importance aux pouvoirs de ces chevaux, et pourquoi pas aussi aborder leur origine.
Enfin, le lien unissant Alix aux Fulgurs aurait pu, lui aussi, être un peu plus exploité, apportant ainsi une autre dimension à l'histoire.
En conclusion, Aurélie Wellenstein nous offre donc un sympathique roman jeunesse, qui plaira aux enfants à partir de 9 ans, mais qui aurait dû être plus abouti pour pouvoir plaire aux lecteurs plus confirmés.
Il avait l'air pas mal mais ta chronique m'en a un peu dissuadé. J'ai peur que ce soit trop jeunesse !
RépondreSupprimerOui il est sympa, mais pour les jeunes lecteurs :-)
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